En souvenir de Jean-Pierre STOLL

Jean-Pierre STOLL – Crédit Photo : L’ALSACE

A l’occasion de l’inauguration d’un lieu de souvenir dédié à Jean-Pierre STOLL, décédé il y a un an, l’Association des Amis de la Station Biologique du Moulin de la Chapelle vous invite le dimanche 27 AVRIL 2014 à 11h00 au Moulin de la Chapelle à SELESTAT.
Après un moment de recueillement consacré à celui qui, pendant plusieurs décennies, a animé au cœur de la prestigieuse Forêt de l’Ill ce creuset de la conscience écologique en Alsace, nous souhaitons vous présenter le travail entamé par notre association pour sauvegarder le patrimoine immatériel lié à cette épopée régionale.
En effet, l’association a pour objet, sur la base des très nombreux documents  que Jean-Pierre STOLL avait accumulés au sein du Moulin pendant près de cinquante ans, de faire mieux comprendre la construction de la pensée écologiste en Alsace et mettre en perspective la place que la station biologique a occupée pendant tout ce temps en terme d’éveil des conscience mais aussi d’actions de protection.
Un casse-croûte sous forme d’échange et une promenade dans l’Illwald prolongeront cette journée pour ceux qui le désirent.
Nous comptons sur votre présence !

Vivre en bonne intelligence avec la nature et développer la solidarité

Vivre en bonne intelligence avec la nature et développer la solidarité

Maurice Wintz, président d’Alsace Nature, a été interviewé par le journal L’Alsaceà l’occasion de la nouvelle année.

 
Article paru le 01/01/2014
 « Vivre en bonne intelligence avec la nature et développer la solidarité »
Président d’Alsace Nature, qui fédère 140 associations de protection de la nature de la région, Maurice Wintz est maître de conférences de sociologie de l’environnement à l’Université de Strasbourg.
« Je souhaite que tous ceux qui agissent pour une meilleure prise en compte de l’environnement, agriculteurs, entreprises, fonctionnaires, élus, associations, soient davantage entendus et soutenus. Que notre société apprenne à vivre en bonne intelligence avec la nature et développe des valeurs de solidarité plutôt que de compétitivité. C’est un vœu à contre-courant de cette logique de croissance qui se développe partout dans l’aménagement du territoire, la gestion forestière, l’agriculture, et qui se traduit par une pression de plus en plus forte sur la nature.
Très concrètement, je souhaite que le schéma régional de cohérence écologique, ou trame verte et bleue, reste ambitieux et devienne réalité : c’est une étape essentielle au maintien et à la restauration des écosystèmes. Que l’union sacrée autour du béton dans le contrat de plan Etat-Région se transforme en faveur de la biodiversité, de la qualité de l’air et de l’eau, du bien-être animal, de la protection des forêts. Pour l’instant, ce contrat prévoit surtout des investissements routiers façon années 1970, comme si l’on était sous-équipé.
Alors que l’on détricote le Grenelle de l’environnement, j’espère que les futures lois sur la transition énergétique et la biodiversité seront à la hauteur des enjeux, que soient favorisés des modes de fonctionnement de la société en cohérence avec la nature : ce sera plus compliqué que de favoriser le béton, mais plus bénéfique à long terme. »

FNE obtient la suspension de 2 arrêtés autorisant l'abattage de Loups dans le cadre de battues "au gibier"

FNE obtient la suspension de 2 arrêtés autorisant l'abattage de Loups dans le cadre de battues "au gibier"

Les Français aiment les loups et réclament leur protection


photo : C. JoulotSelon un sondage Ifop paru le 1er octobre, réalisé pour l’association One Voice et l’Association pour la protection des animaux sauvages, les Français aiment les loups et réclament leur protection.
D’après cette enquête, 75 % des Français interrogés «considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés».
80 % des sondés se déclarent «farouchement opposés à son éradication» et seulement 6 % se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans.
Enfin, 75 % des personnes interrogées jugent inacceptable «que l’Etat français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque».
Ce sondage intervient après que le Gouvernement ait autorisé, depuis septembre, l’abattage de loups lors de battues aux grands gibiers par des sociétés de chasse.
Au niveau national, le plan Loup 2013-2017 , prévoit que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d’une population estimée par les autorités à 250 animaux en France.

 
Le 4 octobre, le Tribunal administratif de Nice vient, à la demande de l’ASPAS, FNE et Ferus, de suspendre les arrêtés des 13 et 20 septembre 2013 pris par le Préfet des Alpes-Maritimes.
Ces arrêtés autorisaient l’abattage de loups dans le cadre d’une battue au « gibier », sur les secteurs concernés par les tirs de « prélèvement ».
Le Juge a en effet estimé que les tirs en battue par les chasseurs, tels que prévus dans ces arrêtés, sans la présence et le contrôle technique des agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), allaient à l’encontre de l’article 28 du « plan Loup » et n’était pas dans l’esprit de la Directive Habitat.
L’autorisation de battues pour une espèce protégée au niveau européen constitue indéniablement un recul inacceptable en matière de protection de la nature. Régression d’autant plus déplorable qu’aucun représentant officiel de l’État n’était censé encadrer ces battues, laissant ainsi carte blanche à des chasseurs.
Le tribunal a également relevé une incohérence par rapport à la période à laquelle intervient l’arrêté. «Les atteintes à la vie pastorale susceptibles d’être entraînées par la suspension de l’arrêté litigieux ne sont pas établies, tout particulièrement en fin de période de pâturage des troupeaux.» Car les estives se dépeuplent à cette époque de l’année, exposant moins les brebis aux attaques des prédateurs.
Deux loups ont pourtant déjà été abattus en application de ces arrêtés illégaux :

  • une louve abattue sur la commune de Saint-Étienne de Tinée, à laquelle s’ajoute un autre loup blessé par un tir mais non retrouvé, le 21 septembre dernier. S’il n’est pas encore mort, il ne passera pas l’hiver, comme les louveteaux de la femelle…
  • un autre loup abattu sur la commune de Beuil, le 22 septembre.

Les associations déplorent de devoir avoir recours à la justice pour faire respecter la loi et éviter le carnage, quand elles y arrivent à temps… Les mesures de protection des troupeaux (gardiennage et surveillance) ne sont pas encore suffisamment appliquées et contrôlées en France. Les associations requérantes et partenaires (SFEPM, LPO Paca, WWF, One Voice… ) demandent qu’un protocole national, loin des pressions locales, soit mis en place pour évaluer l’efficacité de ces mesures pour chaque troupeau avant de recourir à l’abattage d’un loup.
Voir le communiqué de presse de FNE

Dimanche 25 août – Sortie "L’Art au fil des saisons (2)" à Bussierre

DSCN4707La sortie initialement prévue le 07 juillet aura lieu ce dimanche 25 août au CINE de Bussierre.
Claudine HEILI vous propose de partir  à la découverte (ou poursuite) du «geste» artistique dans la Nature en relation avec le livre.
Suite à des créations de type «Land’ Art», nous réaliserons des carnets à partir d’emballages Tetra pak…et apprendrons à recycler, valoriser
ces matériaux. Les informations nécessaires seront données à l’inscription.
RDV au CINE de Bussierre de STRASBOURG, heure communiquée à l’inscription.
INFOS :
INSCRIPTION OBLIGATOIRE au 03 88 37 55 44.
Sortie payante.

Alsace/Vosges : indicateurs de l'environnement, biodiversité et grands prédateurs

La région Alsace a publié ses indicateurs de l’environnement
Tous les deux ans, les rencontres alsaciennes de l’environnement sont l’occasion pour la région Alsace de publier un bilan de l’évolution de l’environnement sur son territoire. 7 composantes sont ainsi étudiées : l’eau, l’air, l’énergie, les déchets, l’occupation de l’espace, les milieux naturels et l’éducation à l’environnement. 30 indicateurs offrent une vision globale de la santé environnementale de la région.
Selon un article paru dans les DNA du 28 juin dernier, le bilan 2013 est contrasté.

« QUALITÉ DE L’EAU : On est encore loin des objectifs de la directive-cadre sur l’eau (2/3 des cours d’eau en bon état écologique et de l’eau souterraine potable partout sans traitement). 67 % du linéaire des cours d’eau sont dégradés et 31 % des points de mesure dans la nappe d’Alsace présentent toujours des dépassements de norme de potabilité. »
MILIEUX NATURELS : « Avec 10,7 % du territoire alsacien qui bénéficie d’une mesure plus ou moins forte de protection (réserve, conservation, mesure agro-environnementale,…), les surfaces de nature gérées pour la diversité augmentent très légèrement. »
Mais « La biodiversité dans les zones humides continue de régresser. Parmi les 35 % d’espèces et les 75 % d’habitats en danger en Alsace, beaucoup sont liés aux rieds, aux marécages et aux forêts rhénanes. »
OCCUPATION DE L’ESPACE : « les aménagements urbains continuent de grignoter les espaces naturels bien qu’à un rythme bien moindre qu’auparavant. Chaque année, ce sont au moins 600 ha (les chiffres actualisés ne sont pas encore connus) qui sont artificialisés en Alsace … »

ÉNERGIE : « grâce aux centrales hydrauliques du Rhin (70 % des énergies renouvelables), l’Alsace produit autant d’énergie verte que le nucléaire. Mais pas suffisamment pour couvrir tous les besoins en électricité, Fessenheim une fois fermée. …. »
QUALITÉ DE L’AIR : on respire chaque année un peu mieux sous condition d’une météo clémente. Globalement, les concentrations en particules, en ozone et en dioxyde d’azote sont en baisse mais les normes continuent d’être dépassées ponctuellement, surtout dans les grandes villes, à proximité de trafic. … »

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Les rencontres régionales de l’environnement se sont également penchées sur l’atout que représente la biodiversité pour le territoire.
Réunissant collectivités, associations environnementales et administrations, les débats ont insisté sur les services rendus par la biodiversité et sur la nécessité d’en convaincre les élus, les aménageurs et le public.
« Malheureusement c’est après la disparition d’un milieu naturel qu’on se rend compte de son utilité, remarque le chercheur strasbourgeois Yvon le Maho, président du conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité ». ex. , disparition des abeilles obligeant à une pollinisation manuelle
« De manière générale, on estime que 40 % de l’économie mondiale dépend de la biodiversité…. »

 
Accepter la biodiversité, c’est aussi accepter de vivre avec les grands prédateurs

Un article paru dans les DNA le 11 juillet 2013, fait le point sur la situation du Loup et du lynx dans le Massif Vosgien.
« La présence de loups et de lynx dans les Vosges pose la question de l’acceptabilité sociale des grands prédateurs dans un massif touristique densément peuplé. »
« On n’a compté que deux loups (un mâle et une femelle, sans signe de reproduction) dans les Hautes-Vosges … »
« Autre grand prédateur, le lynx, trente ans après sa réintroduction dans les Vosges, se compterait au mieux sur les doigts d’une main, se limiterait au pire à un seul animal, unique spécimen encore repéré dans le massif du Donon. »

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Le lynx Van Gogh, est-il le dernier survivant ?

« Les populations du félin avaient atteint un minimum de 30 dans le massif en 2007 mais cette année, on n’a trouvé trace que d’un individu du côté du Donon. Il a été surnommé Van Gogh, son oreille droite ayant été arrachée. »

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