[Communiqué ]  Environnement : Naissance de la Confédération Grand-Est

[Communiqué ] Environnement : Naissance de la Confédération Grand-Est


Le mouvement associatif de protection de la nature et de l’environnement se fédère à l’échelle de la région Grand Est. Ainsi, les trois fédérations, Champagne Ardenne Nature Environnement, MIRABEL-Lorraine Nature Environnement et Alsace Nature, sont heureuses de vous faire part de la création de la confédération nommée France Nature Environnement Grand Est (FNE Grand Est).
Les statuts de ce nouvel acteur environnemental, protecteur de la nature dans la région Grand Est, ont été adoptés lors de son assemblée générale constitutive qui s’est tenue le 3 décembre 2016 à Nancy, au cours de laquelle son Bureau et son président, M. Arnaud Schwartz, issu d’Alsace Nature, ont été élus.
Cette confédération a pour objet principal la protection de la nature et de l’environnement, indispensable au bien-être des habitants de la région, source d’équilibre entre les différents intérêts sociaux, économiques et écologiques. Elle regroupe 50 000 citoyennes et citoyens, militant dans 250 associations.
FNE Grand Est agira en concertation avec ses membres, dans le respect de leur indépendance sur chacun de leurs territoires et des actions qu’ils y mènent.
Sa première mission sera de développer les relations entre les trois fédérations, leurs membres et les interlocuteurs institutionnels que sont l’Etat, le Conseil Régional, les Agences de bassin… Elle répondra ainsi aux attentes des acteurs publics et assumera sa fonction d’interlocuteur dans le domaine de la protection de la nature et de l’environnement en Région Grand Est, notamment dans les instances de concertation régionales.
FNE Grand Est s’attachera, avec ses associations fédérées, à permettre aux habitants de la région comme aux touristes de passage de découvrir la richesse écologique qu’abrite le Grand Est. Elle développera pour cela un programme de sorties, de conférences, de rencontres, de débats pour permettre à chacun de s’exprimer.
Souhaitant avoir une approche pragmatique elle encouragera tous les programmes de renaturation, de plus petits comme le creusement de mares ou la plantation de haies, au plus gros comme la renaturation de zones humides fonctionnelles, elle défendra l’objectif de reconquête qui lui semble nécessaire aujourd’hui.
Sur l’un des dossiers qui fît l’actualité du côté de Bure cet été, face à une expérimentation imprudente, elle défendra le développement d’une Région qui n’a pas vocation à devenir la poubelle nucléaire de la France. De même le Grand Est, avec ses centrales nucléaires non loin des frontières, n’a pas à devenir le nouveau Tchernobyl pour nos concitoyens et nos voisins du Benelux, d’Allemagne ou de Suisse. Les chiffres actuels le prouvent déjà, l’avenir économique est aux renouvelables, tandis que la solidarité locale et internationale nous invite à l’efficacité et avant tout à la sobriété énergétique, pour à la fois sortir du nucléaire et des énergies fossiles, sources de tant de conflits mais aussi de tant de risques climatiques.
En ce qui concerne l’agriculture, elle soutiendra la nécessité stratégique pour ce secteur de progressivement se libérer des entraves lui faisant perdre ses emplois et ses plus-values sociales, économiques et écologiques. Elle souhaite au contraire, aider les habitants de la région Grand Est à gagner en résilience et peu à peu se passer de l’usage des pesticides et engrais issus de la chimie de synthèse, mais aussi de pratiques négligeant le bien-être animal et la vie des sols. Elle soutiendra une agriculture tournée vers l’autosuffisance alimentaire des territoires.
Toutes ces choses étant liées par ailleurs, FNE Grand Est viendra renforcer la demande des syndicats agricoles, des associations de promotion du vélo, de la marche et des transports en communs, ainsi que des associations de protection de la nature, de la santé et de l’environnement en oeuvrant pour que cesse l’artificialisation du territoire. Agir afin de s’adapter au climat qui change, mais aussi pour conserver des emplois locaux non délocalisables et une nature qui a le droit d’exister pour elle-même en plus de nous rendre d’inestimables services va de pair avec l’arrêt de projets archaïques tels que ceux du GCO ou de l’A31bis pour n’en citer que deux.
La nouvelle fédération appuiera donc logiquement les efforts pour faciliter la mobilité douce du plus grand nombre.
FNE Grand Est soutiendra ses trois fédérations dans leur opposition aux projets qui cherchent à gangrener la biodiversité et les espaces naturels de la région. Elle défendra aussi la santé des habitants, qui méritent de vivre dans un environnement où les profits financiers d’une extrême minorité et les dégradations qui les accompagnent n’ont pas leur place.
Ainsi, elle sera vigilante, en plus de tirer vers le haut l’établissement d’un plan régional de prévention et de réduction des déchets digne de ce nom, à ce qu’une trame verte et bleue soit réellement créée à l’échelle du Grand Est, mais aussi intégrée et respectée par des politiques publiques et privées ménageant enfin le territoire et le vivant dans son ensemble, humains y compris.
En bref, cette Confédération s’inscrit, comme ses trois fédérations fondatrices, résolument dans le mouvement national France Nature Environnement, dont elle partage les valeurs.

Plantons des haies : les chantiers participatifs de haies vives d’Alsace

Plantons des haies : les chantiers participatifs de haies vives d’Alsace

en actionHaies Vives d’Alsace, association de promotion de l’arbre champêtre, œuvre à la préservation de la biodiversité et lance plusieurs chantiers participatifs en novembre et décembre afin d’aider et de soutenir des communes, des agriculteurs, maraichers et autres acteurs locaux dans leur démarche de préservation de la biodiversité. 10 km de haies ont d’ailleurs été plantées par l’association depuis 2013 et le travail continue !
Ces chantiers participatifs sont ouverts à tous, alors n’hésitez plus ! Chaussez vos bottes et offrez votre huile de coude 🙂
Chantiers participatifs de l’automne 2016 :

Plus d’infos à venir dans la newsletter d’automne. Inscription à la newsletter sur http://haies-vives-alsace.org/newsletter/
Pour participer, veuillez vous inscrire par mail à « chantier.nature@haies-vives-alsace.org »
ou par téléphone au 06 64 71 74 37
Ces chantiers ne pourraient se faire sans le concours financier de la Région Grand Est et de partenaires privés comme la Fondation Nature & Découvertes.

Recherche de familles d’accueil pour des enfants de Tchernobyl

Recherche de familles d’accueil pour des enfants de Tchernobyl

enfants-Tchernobyl-tractRecherche de familles d’accueil pour des enfants ukrainiens et russes invités pour la première fois en France durant 3 semaines en juillet et août 2016
Près de 30 ans après l’explosion du réacteur de Tchernobyl, l’association humanitaire alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » continue de présenter les preuves de la poursuite de la catastrophe et de l’intérêt des séjours en France des enfants de Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 29 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et, en raison d’une alimentation  contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants. Les principaux responsables sont  les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.
Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Durant leurs vacances françaises en 2015, les enfants ukrainiens et russes invités par l’association alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » ont réduit leur charge corporelle en césium radioactif de manière très importante (30% en moyenne ; 45,5% pour les enfants de Narodytchi) uniquement par une alimentation « propre ». Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.

Près de 30 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit.
L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organisera en juillet et août 2016 l’accueil en France pour des séjours de 3 semaines d’enfants ukrainiens et russes originaires de ces régions. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.
« I make a dream ! », c'était la nuit dernière …

« I make a dream ! », c'était la nuit dernière …

Nous discutions placides, assis l’un à côté de l’autre, tels deux bons apôtres. Nous devisions tranquilles, sur tout et sur rien, le coeur fraternel, l’esprit étourdi, le cadavre du côte de bourg 2002 qui gisait à nos pieds n’y était pas étranger.
Il me parlait de sa lourde charge d’élu. Je lui causais nature. Etonnament familiers, l’oeil brillant, le sourire « chérubin », bras dessus, bras dessous, nous nous extasions charmés de tout ce que la lune belle, blonde, ronde, nous laissait deviner ! Je profitai de cette promiscuité pour l’entretenir d’une visite qui m’avait quelque peu attristé, la veille…
« J’ai un Pic Mar qui est venu me voir hier soir. Baluchon sur l’épaule, le bougre pleurait.
– Tu en fais une tête ! L’ai-je accueilli. C’est pourtant jours de fête !
– Pas pour moi. Hélas ! M’a répondu l’oiseau. Pour assurer ma survie il me faut un minimum de 20 bons gros chênes à l’hectare, tu le sais, et cela sur une bonne surface. Eh bien, je n’aurais bientôt plus de toit, les hommes vont raser le petit bois qui me logeait ; j’ai vu les marques sur les troncs…
Je suis venu te faire, mon vieux, mes adieux. Je vais m’exiler sur les pans escarpés du cirque glaciaire de la Wormsa, rejeté sur ces rochers, tel Prométhée, par les vagues de la vie et l’insouciance des hommes… Les hommes… Pfuitt… Thalassa ! Uschuaia ! Ils s’apitoient quand l’écran plat montre les dégâts d’une Huqsvarna dans la forêt amazonienne mais qu’une Stihl, ici, «déforeste », point de larmoiement… Pourtant quelle catastrophe ! Le bilan pour la faune est celui d’une guerre : l’on y compte les migrants et les tués, des familles entières anéanties par la douleur, l’appauvrissement soudain, brutal, total… »
Je l’ai retenu, tu penses bien ! Et lui ai fait boire un élixir qui n’a pas son pareil pour requinquer l’âme froide quand le vent souffle mauvais ! Nous avons causé, le reste de la nuit, de ce jour où une espèce de vieux curé, un capucin, s’était assis au pied du merisier, près du jardin ! L’ensoutané portait un pin’s, (deux grosses lèvres rouges barrées d’un « Jésus love révolution »), il nous avait conté, à sa façon, l’histoire du petit roi de Bethléem qui portait en son sein le secret de la paix : « Je vous donne un commandement nouveau, aimez vous les uns les autres ! ».
Tu connais l’histoire ! Les meneurs politiques et religieux querelleurs de cette époque, englués dans leurs petites traditions, ne souhaitèrent point changer, ne souhaitèrent point s’aimer. Ils continuèrent d’amasser fortunes, savoirs, pouvoirs, bercés par les aspirations de leurs coeurs mal inspirés. L’enfant en grandissant devint gênant, ils s’en débarrassèrent, le crucifièrent… (Bon, je sais, les biblistes trouveront ce résumé réducteur !).
Le message, avait ajouté notre curé, restait toujours d’actualité : le christ reviendrait, avec amour, instaurer, par la force, ce que les hommes s’obstinaient à ne point vouloir faire, la paix sur la terre ! Dieu nous laissait cependant du temps pour flêchir du genou : Dieu est patient.
Les animaux des sous bois et forêts ayant entendu cela s’en étaient écriés « hosanna !!! », et depuis attendaient…
Imaginez, vous qui me lisez, doux et humbles de coeur ! Une humanité sauvée du désamour ! Les jardins du monde peuplés de colocataires raisonnables, attentionnés !!! Des êtres humains occupés à s’aimer plutôt qu’à se voler, s’envier, se calomnier, se méfier, se défier, s’écraser ! Une humanité libre, égalitaire, fraternelle, (votre vieux rêve républicain ) !
En attendant ces beaux jours, sur les 176 types d’oiseaux actuellement nicheurs en Alsace, 39,8% sont inscrits sur la Liste rouge des espèces menacées ( soit 70), et 17 ont définitivement disparus : mon ami pic Mar a peur que si le retour de Jésus tarde, son tour ne vienne…
« Maranatha ! » S’écria mon comparse, l’élu, en se frappant très fort la cuisse ! « Je suis un homme de foi ! Tu diras à ton ami Pic Mar que désormais sur mon ban, lorsque les tronçonneuses chanteront, il sera laissé ici et là, les vieux chênes nécessaires pour manger, assez d’arbres morts sur pied pour nidifier ! J’en fait un devoir de mémoire : nous préserverons pour les générations futures les beautés du bon Dieu, cochon qui s’en dédit !»
Alléluia !!! Le coeur en joie, je traiterai dans le prochain écho des besoins existentiels du picidé bigarré au béret rouge ! Bonne Happy End 2015 à tous !
Votre mustélidé farfelu et dévoué.