Convergence des Luttes – FESSENHEIM CA SUFFIT ! – 3 octobre à Strasbourg

Convergence des Luttes – FESSENHEIM CA SUFFIT ! – 3 octobre à Strasbourg

Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – Fil rouge : Fessenheim, fermons-là et vite !
Le samedi 3 octobre, le collectif Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – composé d’associations et collectifs citoyens locaux – mettra en avant la problématique du nucléaire avec notamment la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim.
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Cette journée sera l’occasion pour le collectif d’échanger et d’informer les citoyens sur la situation en Alsace concernant
{le projet de ferme-usine de 1200 taurillons de Wintershouse, le centre de primatologie d’Oberhausbergen, Stocamine, le GCO, … }, de réclamer une fois encore la fermeture de Fessenheim et d’aborder d’autres luttes qui concernent la future Grande Région comme le projet d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure dans la Meuse et… ailleurs en France comme les 1000 vaches dans la Somme ou le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes !
Cette journée sera également le point de départ d’une succession d’événements courant octobre avec une « veille-actions » d’un mois soutenue par Stop Fessenheim et organisée concrètement par le Collectif « Convergence des luttes ». Une présence quotidienne de 11 à 18h à compter du 4 et jusqu’au 31 octobre aura lieu sur la place Kléber avec un jeûne à durée indéterminée lancé par Pierre Rosenzweig (membre notamment de Stop Fessenheim).
Le stand Convergence sera présent de 11h à 17h sur la place Kléber.
Un rassemblement est prévu à 14h pour lancer la « veille-actions » et introduire les événements qui vont se dérouler courant octobre.
Tout ceci s’inscrit bien évidemment dans une volonté d’interpeler les citoyens dans la cadre de la COP21 dont de nombreux autres événements locaux auront lieu jusqu’en décembre.

Réseau "Sortir du nucléaire" : les mensonges d'EDF ne sauveront pas le climat !

 
Communiqué de presse – 24 septembre 2015 du réseau « Sortir du Nucléaire »
« Les mensonges d’EDF ne sauveront pas le climat !
Greenwashing d’EDF en prévision de la COP21 : le Réseau « Sortir du nucléaire » porte plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire
À l’approche de la COP21, EDF, sponsor officiel de cet événement, a lancé une grande campagne de publicité pour se présenter comme le « Partenaire officiel d’un monde bas carbone ». Celle-ci fait l’éloge de sa production d’électricité qui, grâce au nucléaire, serait « à 98% sans CO2 ». Pour dénoncer cette communication fallacieuse, le Réseau « Sortir du nucléaire » porte plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Cette plainte s’accompagne du lancement d’une pétition.
EDF n’est pas le « partenaire d’un monde bas carbone » !
Dans le contexte de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris fin 2015 (COP21), EDF tente de se présenter comme un acteur vertueux, en pointe dans la lutte contre le changement climatique.
Alors qu’elle exploite 16 centrales à charbon dans le monde et représente la 19ème entreprise mondiale la plus émettrice de gaz à effet de serre, EDF se targue d’agir « partout où [elle] est présente » pour une électricité « décarbonée ». Comment ne pas être scandalisé par cette affirmation, quand on sait que les émissions mondiales d’EDF représentent 80 millions de tonnes de CO2 par an [1] ?
EDF ment : son électricité n’est pas « à 98 % sans CO2 » !
EDF met en exergue un prétendu bilan de « 98% d’électricité produite en France sans CO2 ». Rien n’indique quel calcul a permis d’obtenir ce chiffre, mis en avant pour présenter comme vertueux le mix électrique français.
Mais personne n’est dupe : sous couvert de protection du climat, il s’agit avant tout d’une promotion du nucléaire, qui représentait en 2013 85% de la production d’électricité du groupe en France. EDF a déjà tenté, notamment dans sa publicité « EDF en Alsace : Ancrer dans son territoire », de vanter une production d’électricité nucléaire prétendument « 100% sans CO2 ». Or le Jury de Déontologie Publicitaire a récemment jugé qu’une telle affirmation était « susceptible d’induire en erreur le public sur la réalité écologique des actions d’EDF ».
En effet, EDF se focalise uniquement sur les émissions des centrales ; ce faisant, elle « oublie » de comptabiliser les quantités non négligeables de gaz à effet de serre émises lors des différentes étapes nécessaires au fonctionnement de l’industrie nucléaire, en amont et en aval (extraction de l’uranium, fabrication du combustible [2], opérations de traitement des déchets, etc.). Aucune étude, même celles réalisées par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, n’attribue d’émissions de CO2 nulles au nucléaire. Selon une synthèse de 103 études portant sur ce sujet, on peut retenir une estimation médiane de 66g de CO2/kWh, certains calculs évoquant même 288g de CO2/kWh [3].
Enfin, cette focalisation sur les seules émissions de CO2 occulte totalement les autres problèmes environnementaux entraînés par le recours au nucléaire, qu’il s’agisse des retombées des accidents nucléaires, de la pollution des mines d’uranium ou de l’accumulation de déchets ingérables.
Il est inacceptable que le 1er producteur mondial d’électricité se serve de la COP21 pour promouvoir le nucléaire. Le Réseau « Sortir du nucléaire » porte donc plainte une nouvelle fois devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Nous ne laisserons pas passer cette propagande de l’industrie nucléaire et dénoncerons toutes les affabulations, les hypocrisies et les mensonges destinés à vendre cette technologie comme une solution au changement climatique.
Afin de faire tomber le masque d’EDF une bonne fois pour toutes, le Réseau « Sortir du nucléaire » double cette action juridique d’une pétition interpellant le producteur d’électricité nucléaire pour exiger l’arrêt de cette campagne de communication mensongère : http://sortirdunucleaire.org/CO2-mensonge-EDF
 
 
Complément d’informations :
Consulter le dossier juridique : http://www.sortirdunucleaire.org/EDF-Greenwashing-pour-la-COP-21
Nous vous invitons à consulter notre infographie qui démonte les idées reçues présentant le nucléaire comme une solution à l’effet de serre : http://www.sortirdunucleaire.org/Infographie-Le-nucleaire-ne-sauvera-pas-le-climat
 
Contacts presse :
– Administratrice du Réseau « Sortir du nucléaire » – 06 95 31 81 12
– Juriste – 07 62 58 01 23
Chargée de communication – 06 64 66 01 23
Notes :
[1] Source : http://site.thomsonreuters.com/corporate/pdf/global-500-greenhouse-gases-performance-trends-2010-2013.pdf
[2] Les usines de fabrication du combustible n’émettent pas seulement du CO2, mais également des oxydes d’azotes, gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement 40 fois supérieur à celui du CO2. L’usine Areva Malvési, près de Narbonne, vient d’être condamnée notamment pour n’avoir pas effectué en continu la surveillance de ces rejets.
[3] Valuing the greenhouse gas emissions from nuclear power : a critical survey, Benjamin K. Sovacool, 2008 http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301421508001997
Retrouvez ce communiqué sur notre site : http://www.sortirdunucleaire.org/Greenwashing-d-EDF-en-prevision-de-la-COP-21-le

[ÉVÉNEMENT]  COLLOQUE BIODIVERSITÉ – LES 20 ANS D'ODONAT

[ÉVÉNEMENT] COLLOQUE BIODIVERSITÉ – LES 20 ANS D'ODONAT

Biodoversité en Alsace : menaces et reconquêtes

Vendredi 06 novembre, Auditorium de l’ENA, 1 rue Sainte-Marguerite – STRASBOURG

De 14h00 à 17h00 – Présentation des listes rouges – Panorama de la biodiversité d’Alsace
A 17h00 – « Gâteau d’anniversaire »
De 19h00 à 21h00 – Conférence « Des nouvelles de la biodiversité » de François Letourneux (Vice-président de l’UICN France)
STRASBOURG
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L'ONAGRE, HERBES AUX ÂNES

L'ONAGRE, HERBES AUX ÂNES

Bonjour à tous ! Je tenterai d’être bref !
Mes précédents échos vantaient la bardane et la bourrache indoeuropéennes, achevons cette trilogie florale par une simple venue
d’ailleurs !
Plantons le décor : C’est presque l’automne, le poêle est encore chaud, il est 22:00, dans la chaumière tout le monde dort.
Les ronflements des uns évoquent quelques cisaillements de bois, les bruissements des autres, de vieilles locomotives usées !
Sous la bruine légère et la lune voilée, là dehors, quelques noctambules s’activent…
La famille Blaireau au grand complet fouine dans le compost, émettant des petits grognements de satisfaction, un peu plus loin,
un renard couine de dépit. L’arrivée familiale aux abords de la mare a fait fuir les seize canards colverts qui, du fait, s’en sont allés dans
un caquètement de mécontentement.
Dans le jardin, les bractées buissonnantes de notre belle américaine agitent à la brise ,comme de légers « mouchoirs », leurs fleurs
âprement parfumées. Jusqu’au petit matin, la « primevère de la nuit » tentera de nous faire croire que c’est encore l’été.
Papillons et insectes, pour peu que les températures soient douces, voletteront, se grisant, puisant, prisant, leur manne quotidienne.
Voici,mes amis, du haut de ses 2 mètres, l’onagre bisanuelle !
Appelée herbes aux ânes, herbe de Saint Antoine ou belle du soir, l’onagre est native des colonies du « nouveau monde ». Elle aurait
débarquée au seizième siècle, selon la légende, en Hollande. Les marins, à cette époque, lestaient leurs fonds de cale par des
ballasts de terre qu’ils charriaient au port, débarquant au passage les passagères clandestines que cette terre en son sein couvait :
des semences !
En 400 ans, l’onagre aura colonisée la quasi totalité de la vieille Europe (près de 150.000 graines par plante, ça aide !).
Certains jardiniers l’exècrent et la considèrent comme une plante invasive. Ils la rangent, de ce fait, aux côtés de la berce du
Caucase, de la renouée du japon, de la balsamine de l’Himalaya.
(Notez le : ces trois plantes sont présentent au refuge aux seules fins d’enseigner : venez les découvrir et si vous les retrouvez
ailleurs, arrachez les !)
Produite et commercialisée pour son huile riche en acides gammalinoléniques, l’onagre serait plutôt « tendance »! Sa production de
graines mondiale annuelle actuelle dépasserait les 4 000 tonnes, soit plus de 20 fois ce qu’elle était il y a 20 ans.
Au temps de nos arrières grand-mères, cette merveille du bon Dieu avait d’autres emplois que le traitement de l’eczéma ou de l’arthrite
rhumatoïde ! Si l’on s’en servait pour soigner la gueule de bois, les troubles menstruels et apprivoiser les animaux sauvages, on la
cultivait surtout à des fins alimentaires, d’où son surnom de « jambon du jardinier » ! Dans sa récolte des racines automnales,
Pascal, sur les pas de nos arrières grands-mères et des indiens des grands lacs, en fera lui aussi un usage gustatif. Notons que les
objiwés, chippewas, pawnees, hurons et iroquois, utilisaient les feuilles en cataplasme pour soigner blessures et contusions.
L’onagre est bisannuelle. On la mange cru en juillet, cuite en septembre, elle se prépare à la manière des salsifis et scorsonères.
On lui prête une saveur proche des panais ou rutabaga.
C’est une plante à suivre : des tests sont en cours afin de démontrer son efficacité contre la sclérose en plaque.
Semences et plants sont au Vordermeyersbuhl à votre disposition !
A très bientôt pour un prochain écho !
Les prochains échos seront consacrés aux pics mars, pics épeiches, pics verts, pics noirs et aux arbres morts, véritables palaces
forestiers.
Rendez vous à ne pas manquer pour les habitants de la vallée :
Le 09 octobre à 20:00 à Munster, projection d’un documentaire sur le blaireau, « le terrassier de la nuit », et intervention de Gérard
Hommay du Gepma (Groupement d’Etude et de Protection des Mammifères d’Alsace)

PARTICIPEZ AU DÉFI DES FAMILLES À ÉNERGIE POSITIVE !

PARTICIPEZ AU DÉFI DES FAMILLES À ÉNERGIE POSITIVE !

defin-energie-positiveCette année encore, la Région Alsace et l’Ademe, lance le Défi des Familles à Energie Positive.
L’association Alter Alsace Energies se tient à votre disposition pour vous accompagner dans la réduction de votre consommation d’énergie et d’eau !

Qu’est-ce que c’est ?

C’est un défi au niveau régional d’économies d’énergie et d’eau. Les familles participantes, regroupées dans une équipe, mettent en place des éco-gestes chez elles pour réaliser des économies par rapport à l’année précédente. Aucun investissement n’est nécessaire.

Comment ça se passe ?

Entre le 1er décembre et le 30 avril, les familles relèvent leurs consommations d’énergie et d’eau qui sont comparées aux consommations de l’année précédente. L’objectif est d’atteindre 8% d’économies. L’équipe désigne un capitaine, interlocuteur privilégié, qui suit une formation technique. Et la Conseillère Info Energie est présente pour organiser des événements communs, proposer des outils de mesure pour identifier les consommations, expliquer comment économiser…
Les membres de l’équipe se retrouvent régulièrement pour échanger sur les bonnes pratiques, organiser des activités liées à l’énergie, et se motiver pour aller le plus loin possible dans le défi !

Comment participer ?

Il vous suffit de contacter l’association Alter Alsace Energies
au 03.89.50.06.20 ou eie68@alteralsace.org .
Ils inscrivent alors votre équipe.
Si vous souhaitez des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter Alter Alsace Energies. Vous trouverez également des éléments sur le site internet http://alsace.familles-a-energiepositive. fr . D’autre part, la conseillère info énergie sera présente à Kaysersberg tous les premiers vendredis du mois. Il est donc possible de se rencontrer en fin de journée pour avoir plus de détails.