[ÉVÉNEMENT] COLLOQUE ET VÉLORUTION – Mobilisons nous pour le climat – 17 octobre 2015

[ÉVÉNEMENT] COLLOQUE ET VÉLORUTION – Mobilisons nous pour le climat – 17 octobre 2015

A l’heure où tous les regards sont tournés vers les réponses politiques internationales au changement climatique attendues lors de la COP21 qui se tiendra à Paris à la fin de l’année, il nous paraît important de remettre en perspective les questions climatiques à l’échelle du Rhin supérieur.
En association avec nos collègues allemands du BUND (Rhénanie Palatinat et Bade Wurtemberg) Alsace Nature organise deux manifestations, samedi 17 octobre, autour de l’impact climatique en questionnant les thèmes de l’énergie, le biodiversité et l’agriculture.
Rappelons à nos dirigeants qu’IL EST URGENT d’AGIR !
 
In der Zeit, wo alle sich nach den Antworten der internationaler Politik über dem Klimawandel drehen, erscheint uns wichtig vom Klimawandel der Oberrheinregion zu sprechen.
Mit unseren Deutschen Kollegen vom BUND (Rheinland-Pfalz und Baden-Württemberg), freuen wir uns Sie zu einem Austausch und Informationsnachmittag über den Einfluss vom Klimawandel einzuladen. Vier Themen werden angesprochen: Energie, Biodiversität, Landwirtschaft und Ressourcennachhaltigkeit. Am Schluss wird eine gemeinsame Resolution verabschiedet, die unsere Forderungen an die Entscheidungsträger des Oberrheins beinhalten wird.
Die Veranstaltung wird zweisprachig geführt mit Simultanübersetzung.


 

COLLOQUE TRANSFRONTALIER

Quels enjeux pour le Rhin supérieur ?
Qu’attendre de la COP 21 ?151017-prog-colloque-CLIMAT
De 14h00 à 18H00, Hémicycle du Conseil Régional d’Alsace, 1 place Adrien Zeller – STRASBOURG
S’INSCRIRE AU COLLOQUE  
ANMELDUNG  
 
 
 

PROGRAMME DU COLLOQUE

AFFICHE DU COLLOQUE

 
 


thumb-velorution-frVÉLORUTION

10H00 – Départ KEHL, Marktplatz
10h15 –  passerelle Mimram, Jardin des 2 Rives
10H45 – STRASBOURG, Place de l’Étoile (statue Gandhi)
12H00 – Arrivée Place kléber
AFFICHE DE LA VÉLORUTION – Version FR  
AFFICHE DE LA VÉLORUTION – Version D

Elevages industriels et Taurillons de Wintershouse : changeons le système ..

Venez rejoindre Alsace Nature et le collectif Convergences des Luttes, ce samedi 5 sept. place Kléber à Strasbourg, pour dire non aux élevages industriels et demander une autre politique agricole ou tout simplement pour chercher des informations ou partager des idées.
A très bientôt donc …

Les Renards valent les Hamsters

Souvenez-vous, en février 2013, le Préfet du Bas-Rhin, dans le cadre du tout nouveau plan national d’actions Grand Hamster, prend un arrêté en date du 7 février 2013 pour réguler les prédateurs, plus exactement « l’organisation de chasses particulières de destruction par des tirs de nuit de l’espèce renard dans les zones de forte densité du grand hamster d’Alsace ». Tout cela pour sauver le rongeur bien entendu…
Nous écrivions alors l’article « Sauver un arbre, mangez un castor » mettant en perspective l’inefficience et le coté pervers de cet arrêté.
Bien loin de se contenter de communiquer sur la question nous engagions un recours gracieux suivi d’un recours contentieux contre cet arrêté.
Le Tribunal administratif de Strasbourg vient de rendre son jugement le 30 juillet dernier.
Le juge a en effet estimé que, face aux nombreuses études scientifiques fournies par l’association, « le préfet du Bas-Rhin ne conteste pas sérieusement que les mesures de destruction de renards autorisées par l’arrêté contesté sont sans effet favorable direct sur la population de rongeurs que l’arrêté en cause entend protéger »
Or cette absence de nécessité des mesures prescrites sur le fondement de l’article L.427-6 du code de l’environnement rend l’arrêté illégal et entraîne, de ce fait, son annulation.
Après le rejet du référé suspension que l’association avait tenté en février 2013 (pour cause d’absence d’urgence), on pourrait se dire que cette décision intervient bien tardivement, puisque ces tirs de nuit ont déjà eu lieu. Pourtant la portée pédagogique de celle-ci est importante : nous disposons dorénavant d’une décision du Tribunal précisant que toute mesure de gesticulation du Préfet ne rempli pas forcément l’objectif de préservation du Grand hamster d’Alsace.
A l’heure où de nombreux acteurs poursuivent cette idée absurde que ne pas traquer les prédateurs c’est annihiler les efforts fournis, voici une réponse claire de la part du Tribunal Administratif. Nous restons de grands optimistes et espérons que cette décision marque la fin de ce genre de fausses mesures de protection dans notre région.
Si vous aussi vous pensez que de revendiquer des actions véritables pour la préservation de na faune et de flore alsaciennes devient une absolue nécessitée alors rejoignez nous

L'écho des terriers de Jojo le blaireau : juillet 2015

L'écho des terriers de Jojo le blaireau : juillet 2015

Un rendez vous… trois sous articles… quelques photos ! :

J-6 !!!

Jojo vous donne rendez vous à Metzeral le 7, 8 et 9 août prochain pour la 4ème édition de Fest’âne, l’incontournable festival cadichonesque de la vallée de Munster ! Jeux, contes, ateliers, animation, restauration, balades et soirée bal folk, tout est prévu par les organisateurs d’An’art pour vous offrir un week-end familial « bon-enfant » :

le programme est consultable sur internet sous www.an’art.fr.

Plaisir de lire, plaisir d’offrir, plaisir de jouer, votre mustélidé « black and white » y sera avec quizz, abécédaire, deux histoires et son second écho des terriers spécial fest’âne.

Sous l’œil bienveillant de sa peluche poilue, il proposera de troquer sa première auto-édition papier : un recueil de cinq contes contre quelques deniers !

Cet argent permettra de financer en partie nos 10 sacs de 25 kg de graines de tournesol annuels (cela coûte à notre refuge approximativement 250 euros!!!)

Le Groupement d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace s’installera aux côtés de Jojo le dimanche 09 août avec jeu, mascotte et doc sur la faune mammalienne locale.

(Si vous avez un jardin et êtes un inconditionnel du beau, du bon, du bio, n’oubliez pas pelle et seau : récupérée directement du producteur au consommateur, la merde de l’âne est le ferment idéal pour les potagers frais du grand-est ! (Ah il va être chouette le retour en bagnolle !!!)

News du refuge :

Nous croulons sous les « belles images », gentillesses du bon Dieu ! Je vous en partage 3 !

Les papillons sphinx-colibris peu nombreux l’année dernière sont cette année légion. Nous avons créé sur quelques mètres un couloir à lépidoptères.

Arpenté en aller-retours, ce couloir donne, je vous le dis, un avant-goût du Paradis.

L’une des dames colverts qui squattaient cette hiver notre mare, (ils étaient une dizaine de couples), est venue, il y a six jours, placer sa progéniture sous notre protection ! Neuf petits s’ébattent sous l’œil attentif de nos six oies !

Un peu plus loin, dans l’une de nos haies, niche sans doute de quoi les protéger un peu des éventuels prédateurs : Dame sanglier… Les marcassins, surtout deux, affectionnent notre verger et ne se formalisent pas trop de notre présence…

Les adultes qui les accompagnent restent, eux, prudemment en retrait.

Hier matin, marcassins et oies broutaient comme un seul troupeau ! (Comme le dit si bien Dominique, un ami chasseur : c’est comme chez les humains, « c’est si mignon quand c’est tout petit !!! »).

♪ Les cigognes sont de retour ♫

(vous savez qu’elles ont la réputation, ici, d’assurer les livraisons des nouveaux nés!)

Viviane est devenue la maman d’adoption de Vanille, un charmant lapereau qui nous a rejoint la semaine dernière. Elle doit une fière chandelle au chef toqué de l’hôtel restaurant les clarines d’argent. Ce maestro du piano l’a sauvé d’entre les pattes de deux pies !!!

Pour finir : l’invitée surprise et la recette gastro de cet écho !

Indice 1 : Il s’agit d’une plante.

De nombreux peintres ont utilisé la couleur de ses fleurs pour esquisser les robes de leurs madones. Les grecs l’appelaient Euphrosine, tant elle apaisait. Les soldats de Rome la consommaient infusée dans du vin pour se donner courage et certains montagnards d’Ukraine et de Pologne, les Lemko, l’utilisaient (et l’utilisent encore figurez vous !) en aphrodisiaque.

Indice 2 : Son huile régénératrice, riche en vitamines A, D, E, K et en oméga 6, fait le bonheur des pourvoyeurs d’eau de jouvence. Tour à tour diurétique, adoucissante, dépurative, laxative, sudorifique, cette cousine de la vipérine, véritable pain des abeilles, tant en nectar, qu’en pollen, est adulée par les apiculteurs.

Indice 3 : Ses fleurs auraient un goût d’huître, ses feuilles un goût de concombre…

– Personnellement je dirais plutôt d’artichaut – Elles constellent nos parcelles généralement d’étoiles bleu. Il lui arrive parfois de rosir ou blanchir selon la texture du sol ou la variété.

Indice 4 : Au jardin, elle enrichi le sol en potassium, elle est antifongique, donc bénéfique pour les pommes de terre, tomates, fraisiers… Elle éloignerait limaces, chenilles des choux et nématodes. La plante entière est un excellent activateur pour le compost.

Indice 5 : Aussi râpeuse qu’un coup de léchouille de bœuf, la plante mère disperse ses petits grâce aux fourmis, cela s’appelle la « myrmécochorie », un nom, vous en conviendrez, facile à oublier !!!

Si les oiseaux granivores, verdiers, mésanges et chardonnerets s’intéressent, eux, à l’akène, c’est l’excroissance blanchâtre collée au fruit qui attirent les besogneuses de nos sous bois, potagers, vergers et forêts. Dans cette excroissance se trouve l’huile réputée que consomment certains d’entre nous, le plus souvent, en gélules.

L’akène rejoint la fourmilière, l’huile est récupérée, la graine rejetée, parée à germer.

Eh !!! Quelques fins connaisseurs l’ont deviné, il s’agit de, borago officinalis, la bourrache !

Bien qu’elle contienne un alcaloïde qui a de très fortes doses pourrait être néfaste pour le foie, la bourrache, en soupe, en crème ou en salade, elle est fort consommée par nos voisins germains :

son mucilage est bénéfique pour le transit.

C’est beau, c’est bio, c’est bon !!!

Pour réaliser cette recette simple, compter 10 minutes de cueillette, ½ heure de préparation, 20 minutes de cuisson :

Je lave 300 grammes de belles feuilles fraîches, j’enlève la tige principale (concentration d’alcaloïdes pyrrolyzidiniques – je vous laisse chercher… -), j’ajoute trois pommes de terre, deux oignons, quelques épices et du sel.

Le tout est légèrement recouvert d’eau dans la cocotte-minutes.

15 mn de cuisson à feux doux après le sifflement d’usage, vous pouvez mains sur les hanches crier en bas de l’escalier : « à taaaable !!! ».

N’oubliez pas d’agrémenter l’image par quelques fleurs de capucines et deux, trois tartines de pain grillé !

Se mange chaud ou froid.

Bon appétit !

Votre copain,

…à vendredi, samedi, dimanche pour les plus proches !!!

[Communiqué]  EN FACE DES PRIX JUSTES IL FAUT INTÉGRER LE RESPECT DU VIVANT

[Communiqué] EN FACE DES PRIX JUSTES IL FAUT INTÉGRER LE RESPECT DU VIVANT

Logo Collectif Plein Air
Le Collectif Plein Air compatit à la détresse des éleveurs qui, sous la pression des prix, voient s’écrouler un pan de vie économique. Le Collectif dénonce le comportement pilleur des grandes enseignes et l’égoïsme porté en étendard par un certain consumérisme mal informé. Il accuse aussi l’idéologie de la « compétitivité » qui s’acharne à faire croître une
production de masse inutile mais dévoreuse de ressources et parfois très polluante.
Le Collectif Plein Air est en désaccord profond avec les remèdes qui sont couramment préconisés : augmenter les performances donc intensifier encore plus, obtenir de nouvelles aides publiques sans changer de système, décrocher des marchés à l’exportation, importer des aliments OGM, réduire les contraintes environnementales, alléger les contrôles, bloquer les avancées en matière de bien-être animal.
Le sauvetage de l’élevage se fera avec les animaux et pour eux. Sinon les conflits et crises seront interminables et douloureux. La guerre contre les animaux ne peut pas être gagnée. Malheureusement elle risque de durer. Le Collectif Plein Air est très inquiet que le projet gouvernemental de « Stratégie nationale de bien-être animal » n’aboutisse, sous la pression des filières animales, à rien comme les « Rencontres Animal et Société » en 2008, si ce n’est à faire semblant. Quant aux normes minimales de protection des animaux d’élevage, l’exemple des porcs, un parmi d’autres, est éloquent. La Commission européenne n’arrive pas à faire appliquer ces normes. Et même l’outil pédagogique qu’elle a élaboré est bloqué dans sa diffusion !
Mais entretemps l’illusion de sauver les éleveurs en leur faisant produire toujours plus à bas prix, a volé en éclats. Il est avéré que les Français peuvent vivre bien et plus sainement en réduisant, en moyenne et selon leurs goûts, leur consommation de viande et de lait de moitié. Si nous voulons limiter le changement climatique, la diminution de l’utilisation des protéines animales est incontournable. Aujourd’hui la question cruciale à laquelle la politique et les politiques doivent répondre est celle-ci : comment produire et consommer localement moins de viande et de lait mais dans le respect des animaux et de l’environnement, et ceci avec autant et même plus d’agriculteurs et d’emplois rémunérés décemment ? C’est autour de cette question qu’il faut se réunir. Les réponses sont l’innovation utile. La restructuration se fera avec les citoyens et selon les territoires.