mercredi 25 Mai 2022 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Europe, GL EMS, Groupes Locaux, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
Le 21 mai était organisée une journée de mobilisation contre Monsanto-Bayer et l’agro-industrie.
A Strasbourg, une centaine de personnes se sont rassemblées pour défendre :
- la biodiversité,
- l’agroécologie,
- l’agriculture sans pesticides de synthèse, ni OGM,
- la santé de toutes et tous,
- la reconnaissance et la réparation des victimes du système agro-industriel
- une alimentation saine et accessible à toutes et tous,
- la redistribution équitable de l’argent de la PAC,
- une meilleure justice environnementale,
- et enfin, la sortie des traités de libre-échange.
Bruno Dalpra, membre du groupe MAM Strasbourg a introduit la journée en rappelant l’importance de continuer la mobilisation.
« Notre mouvement a déjà fait reculer l’ancien numéro mondiale Monsanto. Son rachat en 2017 par Bayer, n’a pas éteint pour autant le mouvement. Au contraire, la prise de conscience de l’opinion publique a obligé les industriels de changer leur stratégie marketing.
Seulement, à l’heure où les scandales et les procédures en justice s’accumulent, nous devons poursuivre notre pression citoyenne…
Poursuivre nos mobilisations pour dénoncer ce système agro-industriel destructeur et promouvoir les alternatives pour en faire un modèle vertueux pour la santé humaine et la biodiversité. Merci. »
Quatre prise de parole se sont déroulées ensuite sur :
- l’impact sur la biodiversité, par Lucile Kugler, représentant Anne Vonesch pour Alsace Nature ;
- l’impact sur l’eau, par Gwenaël Imfeld, chercheur à l’Institut Terre & Environnement de Strasbourg ;
- l’impact sur la santé humaine, par Marie-Madeleine Braud, membre du Réseau Environnement Santé ;
- l’importance de l’agriculture bio, Héléne Faust, paysanne à la Ferme familiale Faust à Hatten et membre de la Confédération Paysanne.
Ensuite, les manifestants ont marché dans les rues de Strasbourg pour informer et interpeller le public.
mardi 24 Mai 2022 | A la une, Animations enfants, Groupes Locaux, Guide Nature, Nos publications, Réseaux Thématiques
Alsace Nature vient de lancer SortiesNature.org, un agenda numérique regroupant sur un seul site, toutes sortes d’événements liés à la nature et l’environnement. En effet, l’offre d’activités nature est riche et diversifiée, mais elle est diffuse et donc noyée dans le flot d’informations du quotidien.
Or depuis sa création en 1965, l’objet d’Alsace Nature est d’informer, de former et de sensibiliser la population sur tous les aspects d’un nécessaire respect du milieu de vie par des activités très variées : c’est d’abord pour centraliser cette mine d’informations du réseau des associations de protection de la nature, que notre fédération a travaillé d’arrache-pied à mettre en œuvre cette plateforme.
Les événements à portée de clic
L’interface cartographique ou chronologique (liste) et le jeu de filtres permettent à chacun de rechercher et de participer aux événements proposés par les structures référencées. Vous y trouverez des sorties, bien sûr, mais aussi d’autres actions : des ateliers, des formations, des salons, etc. sur des thématiques larges liées à l’environnement, comme l’eau, la forêt, ainsi que les enjeux de société : les déchets, le réchauffement climatique…
La première phase de développement étant tout juste concrétisée, sans doute n’est-il pas encore parfait, mais nous vous encourageons à l’utiliser d’ores et déjà : l’offre d’évènements s’étoffera au fur et à mesure. D’ailleurs plusieurs dizaines d’utilisateurs se sont déjà inscrits dès la mise en ligne, les associations partenaires commencent à affluer et y référencer leurs animations.
Du programme papier à l’agenda numérique citoyen
Jusqu’en 2017 (à la fusion des Régions), Alsace Nature et son mouvement éditaient le guide papier « Sorties Nature », un programme annuel de plus de 300 activités, très apprécié du grand public. La pertinence du support papier se posant à l’échelle de la Région Grand Est et pour plusieurs raisons pratiques, nous travaillions dès lors sur sa version numérique, lancée le 30 avril à l’occasion de notre Assemblée Générale 2022.
Proposer des animations de qualité
Comme pour « Sorties Nature », SortiesNature.org n’est pas un service public, ni un site touristique à visée promotionnelle ou commerciale : c’est une plateforme numérique associative de mise en relation entre des structures qui organisent des événements et le public. De ce fait, les annonces d’événements doivent être rattachées à une structure, ceci pour éviter les dérives pouvant être liées à des initiatives personnelles. De plus, les structures qui sont référencées s’engagent à respecter la Charte et elles sont préalablement sélectionnées sur un certain nombre de valeurs et de principes, gage pour le public d’une certaine qualité pédagogique et technique des animations proposées.
Pour cette première phase de déploiement, les structures référencées sur SortiesNature.org sont uniquement des associations du réseau d’Alsace Nature, mais l’idée est belle et bien d’ouvrir plus largement à d’autres associations, voire d’autres types d’organismes à la prochaine rentrée.
Une interface de gestion pour les structures
Plus qu’un agenda, SortiesNature.org est un outil de gestion des actions réalisées par les structures. En plus de pouvoir publier des événements (communication), le site permet de faciliter le travail collaboratif des salariés et bénévoles des structures. Elles ont notamment accès à l’interface de gestion des inscriptions (listes de participants), des bilans de sortie et des intervenants et gestionnaires de leur espace.
Déjà en route pour la phase 2
Nous avons encore plein de fonctionnalités à développer pour faire de SortiesNature.org un site incontournable. Pour cela vous pouvez d’une part nous faire remonter vos suggestions et d’autre part nous aider à les mettre en œuvre grâce à un partenariat original. En effet Alsace Nature a été sélectionnée pour rejoindre la première plateforme de cofinancement de projets engagés en Alsace : okoté.
Cette collecte de fonds participative, inédite en Europe permet de démultiplier votre générosité par 3 grâce à des partenaires privés et institutionnels (voire par 9 car les dons pour cette campagne sont fiscalement déductibles de 66% pour les particuliers). Le principe :
Du coup, jusqu’au 14 juillet seulement :
- Votre don de 100 € ne vous coûte que 33 €,
- vous avez un large choix de contreparties,
- et rapporte au projet 300 € grâce à Okoté !
mardi 24 Mai 2022 | A la une, Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Forêt, GL Mossig, Groupes Locaux, Nature, Réseaux Thématiques, Urbanisme
Alors que les citoyens ont largement tenté d’alerter les pouvoirs publics sur l’inadéquation du projet de Trail Center à Wangenbourg-Engenthal, la communauté de communes Mossig Vignoble persiste à faire naitre ce projet.
La réalité du projet ne peut qu’interpeller nos élus quand on connait les grands défis qui sont face à nous : changement climatique, sécheresse, perte de biodiversité, tourisme de masse destructeur, etc.
Car ce projet s’inscrit dans une vision obsolète du tourisme de loisirs et ses illustrations sont nombreuses : en concentrant les aménagements de loisirs dans des milieux naturels qu’on « aménage » en faisant fi du fonctionnement de ces derniers ou des espèces qu’ils hébergent. Est-ce encore un tourisme de nature si la nature est rendue artificielle et stérile par son aménagement ? En construisant une « remontée mécanique » pour que les cyclistes n’aient pas à pédaler pour remonter les pentes. Est-ce encore du sport ?
En continuant à miser sur le « tout-voiture » pour amener les touristes au vert. Est-ce encore du développement durable ?
Les assises du sport de nature, organisée par le comité régional olympique fin 2021 ont pourtant débouché sur un consensus des ligues sportives et des associations de protection de la nature autour de l’absolue nécessité d’une meilleure prise en compte de la fragilité de nos milieux naturels. Aucun citoyen ni aucun pratiquant des sports de nature ne veut se ressourcer dans un milieu détruit et stérile, aménagé à outrance.
Dès lors, pourquoi un tel projet à cet endroit ? La destruction de la prairie agricole de 8 ha du Langacker exploitée depuis des décennies est inacceptable en raison des conséquences pour l’agriculteur et au-delà sur nos ressources alimentaires. L’aménagement de la forêt l’est tout autant en raison de sa préciosité en termes de captation du carbone et de rétention de l’eau dans le secteur amont de la Mossig.
Ce projet n’a définitivement aucun sens au regard des débats actuels sur la fréquentation des milieux naturels, sur les aspirations des pratiquants des sports de nature et sur les enjeux du climat et de la préservation de la biodiversité.
Aucune étude d’impact sérieuse sur le tissu économique n’a été conduite, alors que l’argent public va financer ce projet destructeur de nature.
Nous appelons la commune et la communauté de communes à revenir sur ce permis de construire et à ouvrir de toute urgence une phase de concertation large autour d’un tel projet permettant la prise en compte de tous les enjeux.
C’est le sens du recours gracieux contre le permis de construire que nous venons de déposer.
Nous souhaitons vivement que cela permette de sortir de l’impasse dans laquelle le projet se trouve aujourd’hui et ceci pour le bien de tous.
Voir aussi le reportage de Reporterre.net à ce sujet
mardi 24 Mai 2022 | A la une, Aménagement du territoire, GL M2A, Groupes Locaux, Réseaux Thématiques, Transports, Urbanisme
Communiqué de presse de l’Association de Défense des Riverains de l’Aéroport de Bâle-Mulhouse (ADRA)
Recours contre la Nouvelle Liaison Ferroviaire, NLF, vers l’aéroport de Bâle-Mulhouse (Euroairport)
A l’occasion de son Assemblée générale du 17 mai, l’ADRA a réaffirmée son
opposition à la Déclaration d’Utilité Publique de la Nouvelle Liaison Ferroviaire, NLF, du 14 mars.
Ce projet considéré comme GPii (Grand Projet imposé et inutile) est soutenu par la Suisse et la France. Contrairement aux allégations du dossier, le bénéfice de ce projet de liaison ferroviaire n’est pas d’abord un report modal depuis la route, moins de pollution et plus de confort pour les usagers, mais comme annoncé par les porteurs de projet, la NLF sert à « augmenter l’attractivité du transport aérien ».
La Confédération Helvétique considère Bâle-Mulhouse, troisième aéroport national Suisse, comme un aéroport de délestage de Zürich et Genève. La confédération prévoit au travers de son Plan Sectoriel d’Infrastructure Aéroportuaire, PSIA, de rallier l’aéroport de Bâle-Mulhouse au réseau grande lignes par l’intermédiaire de la liaison ferroviaire pour délester Zürich et Genève qui arrivent à saturation et pour maintenir ainsi la compétitivité du transport aérien suisse.
Coté français, cette liaison est à placer dans le contexte d’un plan de développement d’ensemble des aéroports. En effet « Le projet est inscrit dans le Schéma National des Infrastructures de Transports (SNIT) » en tant que « projet d’optimisation du transport aérien ».
Bientôt, les voyageurs y seront encore plus nombreux, engendrant une augmentation du trafic bien au-delà du pic de 2019.
En résumé et contrairement aux apparences, cette liaison ferroviaire n’est pas écologique. Son impact environnemental sur la qualité de l’air et le bruit, sur les milieux naturels et la biodiversité, est largement négatif par rapport à la très faible réduction escomptée de CO2, gaz à effet de serre. Elle a même enregistré une forte opposition citoyenne trinationale. En effet les arguments pour justifier l’utilité publique du projet ne sont pas pertinents : prévisions hypothétiques, études rudimentaires et incomplètes aux interprétations souvent erronées et dépassées.
Mais comme l’a rappelé Mme Nathalie Dubié, Présidente de l’Association des Usagers des Transports Sud Alsace, AUTSA, ce projet extrêmement couteux, n’est pas prioritaire par rapports aux besoins des moyens ferroviaires régionaux pour les déplacements du quotidien au bénéfice de l’ensemble des usagers.
Au vu des insuffisances des études, du parti-pris pour le développement économique et de la minimisation des impacts négatifs, mais plus récemment au vu de la crise sanitaire et ukrainienne, il serait urgent d’instaurer au minimum un moratoire sur le projet.
C’est pourquoi, l’ADRA, avec la fédération Alsace Nature, ont déposé un recours gracieux contre la Déclaration d’Utilité Publique du projet ; une première étape.
L’ADRA est une association d’intérêt général, qui préconise un trafic aérien écoresponsable (réduit, raisonné et limité au nécessaire) pour réduire toutes les pollutions, sonores et atmosphériques (Les mesures de compensation carbone et des innovation technologiques actuelles sont inefficaces pour préserver le climat à long terme)
Bruno Wollenschneider,
Président
Pour en savoir plus :
https://www.adra-bale-mulhouse.fr/raccordement-ferroviaire-euroairport-retour-au-bon-sens-avec-lautorite-environnementale/
Article de presse dans L’Alsace, Olivier Bregard, 19.05.2022.
https://www.adra-bale-mulhouse.fr/wp-content/uploads/2022/05/ADRA-AG-2022-CP-LAlsace-20220519.pdf
mercredi 18 Mai 2022 | Aménagement du territoire, Eau et zones humides, Energies Climat, GL Florival, GL Thur Doller, Groupes Locaux, Nature, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
Sous un beau soleil, 200 marcheurs ont rallié la Ferme du Parc du Parc de Wesserling et les pelouses du « chalet suisse », depuis la gare, à l’appel de Thur Ecologie Transports (TET) et d’Alsace Nature (Groupe local Thur Doller). La jeunesse, particulièrement visée, était présente, mais gagnera à s’approprier davantage ce thème du réchauffement dans les années à venir.
Tous les ingrédients d’une belle marche étaient là : banderoles, pancartes, chants, slogans, le tambour magnifique. Prises de parole pour lancer le souhait que les vallées, la montagne, soient solidaires et agissent localement, avec les élus et la population ; que l’eau, la forêt, l’agriculture soient appréhendés à travers le prisme de la biodiversité ; qu’un Giec voie le jour en Alsace.
Les arbres, les zones humides, sont nos alliés, mais doivent céder souvent la place, ne comptant pas face à la pensée unique, au développement. Nous aimerions solliciter des formes de vie plus douces, en harmonie avec la nature, dans les choix locaux retenus, pas sur le seul critère de passions monnayables,
Daniel Walter Président de TET, Léa Zettl de « Ma Thur sauvage » et Albert Gasser pour Alsace Nature ont défendu ces thèmes.
Christine Magendie, pédiatre ayant relié Glasgow et sa Cop 26 à vélo, a témoigné de l’exposition plus grande de nos enfants aux maladies à un environnement altéré par nos activités.
Adrien Biassin, trader repenti devenu chercheur est intervenu. Il est l’auteur d’une thèse récente en histoire sur l’effondrement en Alsace du Sud. Alors que tous les indicateurs sont au rouge, conditions de vies aggravées, pertes de la biodiversité et répercussion sur le social, il dénonce l’inaction ou l’insuffisance des actions actuelles.
Jacques Muller, pour le CCFD, a pointé du doigt la menace climatique sur la population mondiale, déjà pour près de 3,5 milliards proche de devoir migrer. Nécessité de l’accueil et de la sensibilisation de l’Europe à toutes les victimes, pas seulement aux Ukrainiens.
TET et Alsace Nature tenaient des stands d’information aux visiteurs. Les Amis de la confédération paysanne n’ont pas manqué de proposer gobelets et tartines à même de permettre de tenir jusqu’au soir.
Cet événement se voulait aussi humoristique, en proposant des scénettes entre chaque intervention. La compagnie de théâtre « L’air du temps » du groupe Alternatiba de Soultz a pleinement rempli ce rôle, par des sketches burlesques sur les travers de notre société et de l’homme lui-même.
Le film « 2040- les solutions pour la planète existent» a été projeté ensuite dans la ferme et son étable, terminant sur une note plus optimiste en exposant des réalisations en cours qui tentent de contrecarrer l’évolution négative : travail de la terre sans labour, réseau partagé de producteur d’énergie renouvelable, etc.
mardi 17 Mai 2022 | A la une, Aménagement du territoire, Communiqués de presse, GL Bruche Aval, GL EMS, GL Kochersberg, Groupes Locaux, Presse, Réseaux Thématiques, Transports
Le 20 juillet 2021 le Tribunal Administratif de Strasbourg avait reconnu de nombreux manquements aux autorisations de construire le Grand Contournement Ouest de Strasbourg, et avait, en conséquence, demandé la correction des dossiers par le constructeur Vinci. Suite à cela, une enquête publique complémentaire a eu lieu du 1er au 16 avril 2022. La commission d’enquête publique correspondante vient de publier son rapport et émet un avis défavorable sur les compléments apportés.
Au bout des deux semaines d’enquête publique, et d’un mois de synthèse, la commission a rendu un dossier très complet et sans appel : les compléments apportés par Vinci « ne sont pas de nature à combler de manière satisfaisante les insuffisances mentionnées dans le jugement du Tribunal Administratif de Strasbourg » . En particulier, sont pointés spécifiquement l’impact sur les sols, les sous-sols, le trafic, la qualité de l’air et sonore, la santé humaine, le développement de l’urbanisation, les effets cumulés des projets connexes et les conséquences sur les espèces protégées, soit l’ensemble des points soulevés par le Tribunal Administratif.
Malgré une enquête publique bâclée par l’Etat (peu de publicité, refus de prolonger la durée de l’enquête, refus d’organiser une réunion publique, dossier très techniques sans synthèses…) plus de 200 avis ont été exprimés par le public, dont 98 % sont défavorables. Dans ce contexte, GCO Non Merci salue tout particulièrement le professionnalisme de la tenue de l’enquête publique et du rapport produit. Celui-ci, particulièrement fouillé, prend au sérieux les contributions du public, à l’opposé du Maitre d’ouvrage qui ne répond pas ou alors de façon évasive aux questions soulevées. La Commission d’enquête donne ainsi une véritable leçon de démocratie participative à l’Etat et à Vinci qui, depuis le début, ne considèrent ces procédures que comme de simples formalités.
S’appuyant sur de nouveaux avis défavorables du CNPN et de l’Autorité environnementale, le rapport montre une fois de plus que ce projet autoroutier ne peut pas être compensé de manière satisfaisante. Il pointe une nouvelle fois l’absence d’arguments convaincants permettant de fonder les raisons impératives d’intérêt public majeur censées justifier le projet. Il note au contraire l’élargissement des zones de nuisances, tout en confirmant une fois de plus qu’il s’agit d’une solution d’une autre époque, et qui est en décalage complet avec la réalité de notre société moderne, où la question devrait être de diminuer le trafic total, plutôt que de lui donner une plus grande place.
Cet avis défavorable vient rejoindre la longue liste d’avis défavorables délivrés par les instances consultées par l’Etat (CNPN, Haute-Autorité Environnementale, enquêtes publiques,….). Aucun projet « normal » n’aurait été autorisé par l’Etat après une telle kyrielle d’avis négatifs, alors que, de plus, un jugement fondamental sur les autorisations environnementales est encore pendant. Et pourtant, le GCO est construit, mis en service et même inauguré ! Peut-on espérer qu’avec une nouvelle Première ministre, qui connait bien le dossier, nommée entre autres pour conduire la transition écologique, l’Etat prendra enfin davantage en compte ces nouveaux avis ? Ce sera en tous cas un premier test sur le sérieux du nouveau gouvernement en la matière.
La suite du feuilleton judiciaire du GCO aura lieu en juillet avec un nouveau passage au Tribunal Administratif (TA) de Strasbourg. Initialement prévue au mois de mai, la tenue de l’audience au TA a été reportée au mois de juillet car VINCI et l’Etat ont demandé un délai supplémentaire pour préparer le procès.
Lors du jugement de juillet prochain, le TA pourra s’appuyer sur le rapport de la Commission d’enquête publique qui montre une nouvelle fois sans ambiguïté l’inadéquation de ce projet avec les enjeux actuels.
Il n’est pas trop tard pour en tirer toutes les conséquences !
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Rapport d’enquête sur le site de la préfecture : https://www.bas-rhin.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/ACOS
Rapport de la commission d’enquête : https://www.bas-rhin.gouv.fr/content/download/47817/305859/file/Rapport%20et%20conclusions_EPC_GCO_Vanonymis%C3%A9e.pdf
REVUE DE PRESSE
Rue89 Strasbourg, le 17/05/22 https://www.rue89strasbourg.com/vinci-prefecture-enquete-publique-defavorable-gco-234556
DNA, le 17/05/22 : https://www.dna.fr/faits-divers-justice/2022/05/17/nouvel-avis-negatif-pour-le-gco
DNA, le 22/05/22 rubrique Chuchottements : Borne et le GCO https://www.dna.fr/politique/2022/05/22/klinkert-straumann-bis-repetita
L’Ami Hebdo, le 19/05/22 : https://www.ami-hebdo.com/encore-un-avis-defavorable-pour-le-gco/