[Communiqué de presse] STOCAMINE : Le tribunal n’entend pas l’urgence absolue et condamne les lanceurs d’alerte

[Communiqué de presse] STOCAMINE : Le tribunal n’entend pas l’urgence absolue et condamne les lanceurs d’alerte

Dans son ordonnance de ce jour, le Tribunal Administratif rejette le référé liberté formulé par Alsace Nature dans le dossier Stocamine. Ne reconnaissant pas le caractère d’urgence absolu le tribunal n’a pas jugé utile de suspendre le début des travaux.

Alors que la plus grande opacité entoure ce dossier, le tribunal à jugé que le planning communiqué à la barre par les Mines de Potasse d’Alsace (MDPA) suffisait à écarter l’urgence absolue nécessaire à un référé liberté.

Pourtant, à l’heure où l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) vient d’être saisi, on pourrait s’attendre à ce que les preuves matérielles ne soient pas détruites. La gendarmerie ne disposera plus que de 2 mois et demi pour faire toute la lumière dans l’enfouissement de déchets non déclarés avant que les plus problématiques d’entre eux (1629 tonnes de déchets amiantes mélangés avec 30 000 tonnes de sels contaminés par l’incendie qui s’était déclaré en 2002) ne soient définitivement enfouis sous des tonnes de béton.

Alsace Nature savait que l’absence de prise en compte des enjeux environnementaux dans le cadre du référé liberté était risqué, mais notre Association préférera toujours prendre ce risque procédural plutôt que celui de laisser sous la nappe phréatique 44 000 tonnes de déchets hautement toxiques.

Si l’action d’Alsace Nature aura au moins permis la production d’un planning prévisionnel jusque là jamais publié, nous déplorons l’inégalité de traitement consistant à condamner Alsace Nature au paiement de 1 000 € au profit des MDPA, alors que ceux-ci viennent de se voir octroyer une garantie de l’État à 160 millions d’euros. Nous rappelons qu’Alsace Nature est agréée pour l’environnement (donc dans le but de protéger l’environnement par les moyens légaux) et reconnue d’utilité publique.

 

REVUE DE PRESSE :

France Bleu Alsace , le 14/03/22 : https://www.francebleu.fr/infos/environnement/stocamine-le-tribunal-administratif-ne-suspend-pas-les-travaux-1647279950

DNA, le 14/03/22 : https://www.dna.fr/environnement/2022/03/14/stocamine-les-travaux-debuteront-le-mois-prochain

France 3 Grand Est, le 14/03/22 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haut-rhin/stocamine-le-refere-d-alsace-nature-rejete-par-le-tribunal-administratif-de-strasbourg-2497399.html

Rue89 Strasbourg, le 14/03/22 : https://www.rue89strasbourg.com/stocamine-tribunal-rejet-suspension-travaux-ouverture-enquete-penale-229661?

 

 

 

 

[Climat] une belle mobilisation pour remettre la question climatique au coeur de la campagne des élections présidentielles.

[Climat] une belle mobilisation pour remettre la question climatique au coeur de la campagne des élections présidentielles.

Vu le contexte et les nombreuses autres manifestations organisées en même temps (notamment rassemblements pour la Paix et l’arrêt de la guerre en Ukraine), la mobilisation pour le climat a été un succès à Strasbourg, Colmar, Mulhouse, Guebwiller et Saint-Louis.

A Guebwiller, Plus de 300 personnes ont défilé dans les rues pour attirer l’attention sur l’urgence d’agir pour le climat et la biodiversité. … Voir la vidéo :

 

à Strasbourg, entre 500 et 600 personnes se sont mobilisées,

Après les prises de paroles des représentants associatifs ou de collectifs citoyens, des petits groupes sont allés coller des affiches pour sensibiliser le public à la prise en compte des enjeux climatiques

 

 

 

 

 

 

 

Belle mobilisation aussi à Mulhouse avec la marche pour le climat et la justice sociale.

 

à Saint-Louis, une centaine de participants avaient répondu à l’appel des associations

voir le discours de l’ADRA Lien entre transport aérien et impact climatique et social : https://www.adra-bale-mulhouse.fr/marche-pour-le-climat-le-12-mars/

 

REVUE DE PRESSE :

 

 

 

 

Participation d’Alsace Nature à la Journée portes ouvertes du Lycée Blaise Pascal à Colmar

Participation d’Alsace Nature à la Journée portes ouvertes du Lycée Blaise Pascal à Colmar

Le premier samedi de mars 2022 a eu lieu la journée portes ouvertes de l’établissement. Le groupe local d’Alsace Nature Colmar et environs était présent au titre du partenariat entre le lycée et l’association autour du projet de sachets durables.

Les élèves du CAP des Métiers de la mode du lycée Blaise Pascal présentaient leur formation ainsi que leurs projets de l’année aux visiteurs en cette journée portes ouvertes afin de faire découvrir leurs savoir-faire. Parmi ces projets, la fabrication de sacs durables pouvant servir de sacs à vrac ou pour la pesée des fruits et légumes. Cette action s’inscrit dans la démarche de développement durable déjà engagée par le lycée.

Pour cette nouvelle action, les matériaux sont issus de l’économie circulaire. Il s’agit de chutes de tissus fournis par l’entreprise Velcorex de St-Amarin et le magasin Claire Voilage de Neuf-Brisach.

Le stand réalisé par les élèves de 2e année de CAP se distinguait par sa fabrication 100 % manuelle et durable dans une optique d’économie des ressources. Les textes étaient écrits à la main sur du papier de récupération. Idem pour les illustrations – plus vraies que nature ! – dessinées et coloriées à la main. Le tout étant fixé avec des épingles sur un panneau recouvert de tissu et donc réutilisable.

Le professeur, Laetitia Vimont, trois élèves et la bénévole d’Alsace Nature présente ont pu expliquer le projet, la démarche et présenter l’association aux visiteurs en les sensibilisant à l’utilisation d’objets réutilisables comme ces emballages durables en textile. Les premiers sachets fabriqués par les élèves ont été mis en vente à prix libre sur le stand au profit d’Alsace Nature. Le reste de la production a trouvé preneur à l’occasion de la foire de printemps du lycée le 25 mars.

Grâce à l’engagement de Madame Vimont, il est prévu que le partenariat perdure pour l’année scolaire 2022-2023 et s’étoffe d’articles supplémentaires. Réalisés eux aussi avec des matériaux neufs de récupération. Le groupe local d’Alsace Nature Colmar et environs se félicite de l’action de sensibilisation de tous les publics, notamment de jeunes, à la protection de la nature et des ressources, réalisée à travers ce partenariat.

[biodiversité] Disparition des haies : le groupe local Bruche aval témoigne

[biodiversité] Disparition des haies : le groupe local Bruche aval témoigne

« Voilà la toute dernière haie champêtre entre Altorf, Dachstein et Duppigheim », c’est par cette première phrase que Christophe Klein, du groupe local Bruche-Aval d’Alsace Nature a expliqué à Thibault Vetter, journaliste à Rue89 Strasbourg, l’importance de préserver les haies, lors d’un reportage sur le terrain en ce début d’année 2022.

Lors de cette visite sur le territoire de la basse vallée de la Bruche, le groupe local d’Alsace Nature a dénoncé le défrichage par les agriculteurs, en 20 ans, de 4 kilomètres de haies autour d’Altorf et Dachstein. Or ces haies sont des habitats indispensables pour a survie des oiseaux, des insectes et des micro-mammifères dans les zones de cultures.

photo : Nicolas Buhrel

Selon Christophe Klein, dans la haie qui subsiste à Altorf « C’est là que niche le dernier couple de traquet pâtre des environs. La pie grièche écorcheur trouve aussi refuge ici ».

 

 

 

 

Le problème est que ces alignements d’arbustes qui se trouvent le plus souvent dans l’emprise de propriétés agricoles, gênent les exploitants lorsqu’ils passent avec leurs machines. Or, rien ne les empêche de couper les haies, sauf entre le 15 mars et le 31 juillet comme il est stipulé dans des arrêtés préfectoraux dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.

Heureusement, des associations comme Alsace Nature, la Ligue de Protection de Oiseaux et Haies Vives d’Alsace font des actions de sensibilisation ainsi que des chantiers de plantations (par exemple ICI  et LA ).  Mais cela ne suffit pas pour enrayer le déclin de la biodiversité, il faudra aussi convaincre les agriculteurs (et aussi les particuliers) de préserver les haies existantes, notamment avec des techniques d’entretien plus « douces ».

 

 

« La grande haie de Dachstein se trouve en bordure d’une prairie, protégée dans le cadre d’une mesure compensatoire du GCO. À part elle, quelques ensembles de petits arbustes se dressent de manière éparse dans les alentours. « Petit à petit ils sont grignotés », remarque Christophe Klein. Il se souvient que « dans les années 70, il y avait 30 couples de courlis cendré » dans le secteur. Aujourd’hui, cette espèce a complètement déserté l’endroit. Idem pour le vanneau huppé. » D’après lui, le traquet pâtre, la pie grièche écorcheur, le bruant jaune et l’alouette des champs disparaitront aussi, si les haies continuent à être détruites. »

LIRE L’ARTICLE DE RUE89 STRASBOURG

[Mobilisation pour le CLIMAT] 12 mars : Marches et actions « Look up ! » en Alsace

[Mobilisation pour le CLIMAT] 12 mars : Marches et actions « Look up ! » en Alsace

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies.

À l’heure de la publication du 2ème volet du dernier rapport du GIEC, l’urgence climatique est désormais indéniable ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeants politiques et les multinationales détournent le regard et sabotent l’espoir d’un avenir juste et soutenable.

La plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée sous silence en pleine période électorale.

Les seuls à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seuls à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous.
“Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.

 

Alsace Nature et de nombreuses associations appellent à une grande mobilisation le 12 MARS 2022, (mobilisation également au niveau national)

pour que le climat fasse partie des préoccupations majeures de nos dirigeants et tout particulièrement lors de la campagne électorale des présidentielles.

 

  • à GUEBWILLER, marche pour le climat


RDV à 16H au parc de la Marseillaise

événement facebook : https://www.facebook.com/events/624379111962431/?ref=newsfeed

 

 

  • à MULHOUSE, marche pour le climat et la justice sociale

RDV à 10H – Le départ aura lieu à la Fonderie – parvis de l’Université et se terminera au marché.

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/503663977942798/?

http://mulhouseactionclimat.org/

 

  • à SAINT-LOUIS

 

RDV à 14h30 devant la salle du Forum Jean Marie Zoellé de Saint-Louis

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/659349432176042/

Suite aux événements dramatiques liés à l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine, nous porterons les couleurs bleu et jaune en signe de solidarité avec le peuple Ukrainien.

Les associations Climat 3 Frontières, les Coop’ingues de Huningue et l’ADRA

 

 

  • à STRASBOURG,

Le samedi 12 mars, la mobilisation sera aussi à Strasbourg, dans une ambiance festive, familiale, apartisane et non-violente !

RDV 14h00 place Kléber

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/3130831567160403?

 

  • à COLMAR et environs

RDV 13H30 , place Rapp Colmar

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/5223601727684333/?

Près de 300 kg de déchets ramassés le long de la Lauch à Issenheim !

Près de 300 kg de déchets ramassés le long de la Lauch à Issenheim !

A l’initiative du groupe local Florival d’Alsace Nature, ce sont 46 bénévoles (dont 8 enfants) qui se sont mobilisés ce dimanche 27 février, le long de la Lauch à Issenheim. En 75 minutes de collecte, une masse de 297,39 kg de déchets a pu être ramassée sous un franc soleil.

Détail des pesées : 119,49 kg de métal (dont 4 vélos et un chariot « Caddie »), 105,97 kg d’ordures ménagères résiduelles, 51,57 kg de matières plastiques et 20,36 kg de verre.

Répartis en cinq équipes, les volontaires ont sillonné les berges de la Lauch, par sentiers et champs, sur d’agréables sites inondables menacés par un méga-projet d’urbanisation dont la concrétisation serait dévastatrice pour l’environnement naturel et les terres agricoles, en pleine contradiction avec les enjeux majeurs de l’urgence climatique (« zéro artificialisation des sols »).

Un temps de convivialité a finalement été partagé autour des productions locales et bio en bière, vin et jus de fruits, agrémentées de saveurs salées. Cette action citoyenne a par ailleurs bénéficié d’un reportage de France Bleu Alsace.

Les dates et lieux des prochaines collectes sont disponibles auprès de florival@alsacenature.org

 

Construction d’une arche en saule vivant à Lingolsheim : retour en images

Construction d’une arche en saule vivant à Lingolsheim : retour en images

Ces 25 et 26 février à Lingolsheim, plus d’une vingtaine de bénévoles d’Alsace Nature et de Haies Vives d’Alsace, ainsi que quelques agents de la ville de Lingolsheim, se sont relayés pour la création d’une arche en saule vivant sur le chemin de promenade « Trame des prés » , et ensemencement de prairies fleuries pour les abeilles.

Ces actions participatives sont la suite du chantier de plantation de haies qui avait eu lieu à l’automne dernier dans le cadre du partenariat avec la ville de Lingolsheim pour la reconstitution de trames vertes et bleues.

 

 
30 ans du réseau Natura 2000 : un bilan en demi-teinte en Alsace

30 ans du réseau Natura 2000 : un bilan en demi-teinte en Alsace

Maurice Wintz, président d’Alsace Nature, était interviewé par France Bleu Alsace le 24 février dernier, à l’occasion de l’anniversaire des 30 ans du réseau Natura 2000.

Le réseau Natura 2000 est un réseau européen de sites naturels destiné à protéger des espèces et des habitats remarquables tout en maintenant des activités socio-économiques. On compte aujourd’hui 28.000 sites protégés partout en Europe. En France, il existe 1 753 sites Natura 2000. La liste précise de ces habitats et espèces est annexée aux directives européennes Oiseaux et Habitats-faune-flore.

En Alsace, 140.000 hectares sont ainsi protégés, répartis sur 31 sites, ce qui représente 17% du territoire (ce taux est de l’ordre de 12,5% au niveau national).

S’il reconnaît que c’est une « surface importante, dans laquelle il y a matière à faire des choses intéressantes, Maurice Wintz estime que le classement Natura 2000 « …  ne couvre pas tous les besoins de protection dans la région« .

Il dénonce « un manque de moyens assez criant. Il y a certains sites qui ne sont même pas suivis par une personne. » Le bilan ? « A peine 30% des surfaces classées Natura 2000 sont dans un état de conservation favorable« .

On pourrait attendre un niveau d’exigence beaucoup plus important »

Pour lui « il y a un travail de renaturation à faire« , mais il est freiné « par l’activité économique » avec laquelle il faut cohabiter dans les espaces Natura 2000. « La question, c’est de savoir où l’on met le curseur, et c’est une question politique. Malgré tout, il est très important que ces sites soient classés parce que ça évite qu’ils soient dégradés, mais on pourrait attendre un niveau d’exigence beaucoup plus important« , conclut Maurice Wintz.

 

Ecouter l’interview complète de Maurice Wintz

 

Pour aller plus loin :

 

 

 

 

 

Alsace Nature demande que le Plan climat Bruche-Mossig se mette en conformité avec  la Loi Climat et avec le SRADDET

Alsace Nature demande que le Plan climat Bruche-Mossig se mette en conformité avec la Loi Climat et avec le SRADDET

Alsace Nature a participé à la consultation récente sur le Plan Climat du PETR Bruche-Mossig  et a rédigé une contribution.

Nous demandons que ce Plan climat (PCAET) se mette en conformité avec la Loi Climat et Résilience et avec le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) du Grand Est. Nous estimons qu’il est urgent d’abandonner le scénario dit « volontariste », et d’adopter un scénario exemplaire, s’inspirant du scénario « Génération frugale » de l’ADEME.

Dans cette contribution, Alsace Nature souligne le travail qui a été fait « avec des actions pertinentes et intéressantes« , notamment « sur les énergies renouvelables et sur la mobilité qui sont des défis particulièrement difficiles« . Le principe de reconnaître et de promouvoir des actions exemplaires, dans notre secteur ou d’ailleurs, est pertinent et réaliste.

Mais nous avons également relevé un manque d’ambition pour atteindre certains objectifs : « la prédominance de cette méthode douce, qui ne dérange personne, reflète aussi le manque de moyens et, nous le verrons, le manque d’ambition. »

En effet, alors que le SRADDET avait osé des objectifs plus ambitieux, pourquoi alors être moins téméraire au niveau Bruche-Mossig qu’au niveau Grand Est  ? Le projet de PCAET prévoit une baisse de 12 % des Gaz à Effet de Serre (GES) entre 2017 et 2030, tandis que le SRADDET prévoit de les diviser par 4.

Et Pire ! Il faudrait aller encore plus loin si l’on veut atteindre l’objectif de diviser par 6 (et non plus 4) les émissions des GES  à l’horizon 2050 (par rapport à 1990), conformément à la règlementation européenne et la Loi Climat et Résilience. Celles-ci prévoient une baisse de 55 % à l’horizon 2030, par rapport à 1990.

Il est difficile de se représenter la gravité et l’urgence de la crise climatique et le coût des dégâts à venir. Car il faudrait diviser les émissions moyennes d’un Français par 6. Si les sociétés industrialisées ne baissent pas leur « train de vie », alors, les températures prévisibles seront mortelles sur de grandes parties de la terre, et pourront dépasser 40° voire 50° (au cours du siècle) en Alsace.

Le SRADDET peut certes être critiqué pour avoir inscrit certains objectifs difficiles à atteindre et qui nécessitent sans doute quelques ajustements au niveau des matières premières (surtout biomasse) mais au moins il reconnaît l’urgence d’agir. Ainsi les écarts entre trajectoire PCAET et trajectoire SRADDET (page 23 de la Stratégie) ne sont pas acceptables.

En retenant le scenario « volontariste », le plan climat Bruche-Mossig retient des performances modestes voire minimalistes, tant pour 2030 que pour 2050 pour ce qui concernent les réductions des consommations et de l’empreinte carbone ou la production d’énergies renouvelables.

En conclusion, Alsace Nature demande l’adoption du scénario exemplaire et la mise en conformité avec la Loi Climat et Résilience et le SRADDET (y compris sa mise en conformité). Alsace Nature recommande aussi les trajectoires du scénario 1 Génération frugale de l’ADEME, qui est le plus sécurisant comparé à des réparations technologiques à fonctionnement aléatoire.

Nous soulignons également le manque de moyens alloué à ces questions de transition écologique, que ce soit au niveau des communes ou des inter-communalités.

Alsace Nature insiste aussi sur le fait que les aménagements du territoire doivent intégrer ces questions climatiques et les impacts sur la biodiversité.

Ainsi lorsqu’on aborde les questions d’aménagement et d’artificialisation où la Comcom de Molsheim-Mutzig a à ce jour porté et promu, avec l’ADEUS comme exécutant, un certain non-respect de la terre et de la biodiversité. L’ADEUS nomme à juste titre les pressions importantes sur les milieux agricoles et naturels. « Ainsi, en page 104 la réduction voire suppression de l’artificialisation des terres est classé en « fort » – mais pas en « très fort » : est-ce par conformisme politique ou par évaluation objective ? Toujours est-il que dans les tableaux synthétiques (pages 117 à 135) sur les effets notables, le risque le plus fréquemment pointé porte sur l’atteinte à la biodiversité, à la continuité écologique et la nature ordinaire, et le paysage. Ce serait malheureux qu’une fois de plus les actions « trame verte et bleue » ne soient que compensation de destructions. »

Alsace Nature a ensuite détaillé ses remarques et propositions par rapport aux fiches-actions du PCAET

  • Agriculture et alimentation
  • circuits alimentaires de proximité
  • Re-territorialiser le conditionnement et la transformation des produits agricoles
  • Agir sur le foncier et les cultures
  • Limiter et réduire l’imperméabilisation des sols, végétaliser
  • L’éclairage public
  • Parcours rénovation pour les particuliers
  • gestion écologique de l’eau
  • trame verte et bleue
  • Energies renouvelables
  • Forêt et bois
  • Mobilités
  • Eco-tourisme…

 

Télécharger la contribution complète d’Alsace Nature sur le plan climat Bruche-Mossig

 

 

 

 

[Communiqué] Nucléaire : dysfonctionnement démocratique de la Collectivité Européenne d’Alsace

[Communiqué] Nucléaire : dysfonctionnement démocratique de la Collectivité Européenne d’Alsace

Appel à un rassemblement symbolique
le 21 février 2022 à 9h, sur le parvis de la C.E.A. à Colmar

L’association Stop Fessenheim, avec le soutien d’autres associations environnementales (*), appelle à un rassemblement le 21 février à 9 heures, sur le parvis de la Collectivité Européenne d’Alsace à Colmar.

À la veille du 2ème anniversaire de larrêt du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim, cette action symbolique a pour objectif d’attirer l’attention des élus (invités en plénière à 9h30) sur les dysfonctionnements démocratiques provoqués par le Président Frédéric BIERRY :
Sur la question de l’hypothétique sortie de l’Alsace du Grand Est, la CEA vient de consulter la population (certes sans aucun débat démocratique préalable, comme il eût convenu).
Mais sur la question du nucléaire, voici que le Président Bierry s’est déclaré prêt à accueillir un réacteur nucléaire SMR (small reactor) à Fessenheim, alors que cette question ne relève pas de ses prérogatives et qu’il n’a organisé aucun débat de démocratie directe !

Frédéric Bierry n’y connaît rien, absolument rien, sur les questions nucléaires !
Pourtant, tout seul et sans qu’il n’en ait aucune prérogative, il déciderait ainsi de faire revenir par la fenêtre le nucléaire que l’on a enfin réussi a arrêter en Alsace ? Veutil soumettre pour 50 nouvelles années les Alsaciens au risque nucléaire, dans l’espoir d’un portefeuille ministériel ?

Le nucléaire est sorti d’Alsace par la grande porte, il n’y reviendra pas par la fenêtre !
De part et d’autre du Rhin, l’Alsace et le Pays de Bade doivent désormais se tourner vers la sobriété énergétique et les énergies renouvelables, et renoncer définitivement à toute nouvelle installation nucléaire (technocentre ou réacteur).

Déjà 50 organisations ont signé la « Déclaration de Fessenheim / Fessenheimer Erklärung »
https://stopfessenheim.org/technocentre

(*) Stop Fessenheim, Alsace Nature, CSFR Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, Stop Transports Halte au Nucléaire, Les Citoyens Vigilants des environs de Fessenheim, Mahnwache Freiburg.

Télécharger le communiqué en format pdf