9 octobre : Soutien Anne et Patrick Procès de l’Inaction Climatique Mulhouse

9 octobre : Soutien Anne et Patrick Procès de l’Inaction Climatique Mulhouse

 

Ensemble, dénonçons l’inaction climatique et sociale du gouvernement français le 9 octobre à Mulhouse à 7h50. Ce jour, 2 citoyens engagés passent en procès au tribunal suite au décrochage du portrait présidentiel visant à dénoncer le vide de la politique climatique du gouvernement.

Des militants climat en procès, risquant 1 an de prison et 15 000€ d’amende, alors que, dans le même temps, le gouvernement ne respecte pas ses engagements pris aux Accords de Paris visant un avenir soutenable pour tous les Français. Qui est le criminel ? Qui devrait être jugé le 9 octobre ?

Soyons nombreux le 9 octobre devant le tribunal pour dénoncer l’inaction climatique du gouvernement et soutenir Anne et Patrick, ces citoyen-ne-s mobilisé-e-s pour le climat et notre avenir à tous.

Ensemble faisons de ce procès le procès de l’inaction climatique du gouvernement ! Et d’ici là, voici comment nous pouvons dès maintenant contribuer :

➡️ Partageons massivement ! Soutien Anne et Patrick Procès de l’Inaction Climatique Mulhouse

➡️ Signons numériquement pour témoigner de notre soutien à Anne et Patrick en procès à Mulhouse en suivant ce lien : http://bit.ly/PROCES0910

➡️ Participons aux frais juridiques, d’impression d’affiches et autres en faisant un don ici http://bit.ly/09-10-2019

➡️ Renforçons les rangs le jour J ou dès maintenant pour mobiliser massivement autour du procès ! Précise tes compétences pour rejoindre cette joyeuse et belle équipe https://forms.gle/evYZBSjoZ9qqeFNH8

[TOUT LE PROGRAMME DU 9 OCTOBRE] —————————

🔴3 TEMPS FORTS : L’entrée de prévenus dès 7h50, la sortie des prévenus à 12h et la MARCHE à 14h avec prises de paroles et soutiens
Dès 9h des tables rondes et formations sur la désobéissance civile, la place de la politique face à l’urgence, le rôle des territoires pour un avenir soutenable
Dès 9h15 des animations adultes et enfants, Fresque pour le Climat
Dès 13h00 Direct de Nancy : Mobilisation pour l’entrée des 4 décrocheurs au tribunal de Nancy

🎵🎵🎵CONCERTS :
De 17h à 23h59 : des concerts gratuits au square de la Liberté puis aux Sheds à Kingersheim

🥖🍺 🥨BUVETTE ET RESTAURATION TOUTE LA JOURNEE (7h50 à 18h) :
1. En commençant par un petit-déj’ partagé dès 7h50,
2. Puis le repas avec notamment la rare et prisée 🍺 Bière des Décrocheu·r·se·s et les tartines paysannes des Amis de la Confédération Paysanne,
3. Et le goûter et ses délicieuses crêpes et gâteaux !

 

[conférence de presse] Alsace Nature rappelle sa position sur la Sortie des pesticides

[conférence de presse] Alsace Nature rappelle sa position sur la Sortie des pesticides

 

Dans le cadre de la consultation publique lancée par le gouvernement sur un projet de décret et d’arrêté relatifs « aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’ habitation», Alsace Nature a développé son point de vue lors d’une conférence de presse le 25 septembre 2019.

Alors que le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, plaidaient pour instaurer une zone de « 3 à 5 mètres » entre zones traitées et les zones d’habitations, les associations environnementalistes ont soutenu la demande du maire de Langouët de mettre en place des bandes de 150 mètres. Contrairement à ce qu’affirme le ministre, définir une zone de + de 100 mètres sans pesticide ne constitue pas « une menace pour l’autonomie alimentaire française« .

Même si Alsace Nature soutient la demande d’une bande de 150 mètres, Anne Vonesch, vice-présidente de l’association estime qu’ « Il n’existe aucune preuve scientifique que ces distances protègent la santé des personnes« . D’autant plus que sur ces espaces sont préconisées « des chartes d’engagement disparates et incompréhensibles, qui n’ont aucune valeur contraignante. »

Pour se faire une idée plus précise, les représentants d’Alsace Nature ont examiné les étiquettes et les conseils d’utilisation des pesticides et herbicides actuellement sur le marché.

Concernant l’herbicide Casper (dicamba et prosulfuron), il y est écrit que « pour protéger les organismes aquatiques », il faut « respecter une zone non traitée de 5 m par rapport aux points d’eau » et « pour protéger les arthropodes et les plantes non-cibles », il faut « respecter une zone non traitée de 20 m par rapport à la zone non cultivée adjacente ». Quid des être humains alors ?

Anne Vonesch est stupéfaite par « les conditions et risques » apparaissant dans les données de vente de pesticides dans le département du Bas-Rhin.« Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme. Mais aucune ZNT (zone de non-traitement) », peut-on lire en face du Belem (époxicona-zole), un insecticide. On découvre également que le fongicide pour betterave, Resonance, a été retiré du marché au printemps dernier.

Daniel Reininger, président d’Alsace Nature, considère que la sortie des pesticides est possible. « La solution vient de l’intérieur, des paysans eux-mêmes qui découvrent tous les jours qu’on peut produire sans« , D’ailleurs il ne s’agit pas d’incriminer les agriculteurs qui sont le plus souvent « des victimes » mais plutôt  le système qui conduit à industrialisation de l’agriculture et à l’utilisation de toujours plus d’intrants chimiques.

Contrairement à Didier Guillaume qui soutient que l’instauration d’un cordon de 150 m autour des habitations « serait la plus grosse artificialisation des terres jamais obtenue« , Alsace Nature réplique : . » Il ne s’agit pas de stériliser des terres mais de les flécher vers des productions bio, du maraîchage, des îlots de fraîcheur, des prés vergers… « . Cela représente une opportunité de mettre en place des ceintures vertes pour atténuer le changement climatique et améliorer le cadre de vie.

« Ces zones de non-traitement sont une opportunité et un levier pour changer de système. Il y a pléthore de solutions » conclut Anne Vonesch.

Pour plus d’informations, télécharger les documents :

position argumentée de FNE sur les bandes sans traitements

cruauté des tests sur animaux pour l’autorisation des pesticides position d’Alsace Nature dans le cadre de la consultation mise en place par le gouvernement

 

Voir aussi l’article des DNA paru le 26 septembre 2019 : 190926-POur AN la sortie des pesticides est possible – DNA 

 

Nuages noirs au-dessus des forêts qui brûlent

Nuages noirs au-dessus des forêts qui brûlent

 

Alsace Nature a organisé un rassemblement à la Place Kléber à Strasbourg, le 7 septembre 2019, sous l’impulsion d’Anne Vonesch, responsable du thème agriculture pour Alsace Nature, avec Youth for Climate – Strasbourg (Jeunesse pour le climat).

La déforestation, est-ce une éternelle fatalité ? Pouvons-nous agir localement ? Comment ?

Dans l’émotion d’une incommensurable tristesse, c’est bien sur cette dernière question qu’Alsace Nature entend se mobiliser. Si ce rassemblement réussit son pari et fait émerger une suite constructive et opérationnelle, la première piste ouverte est celle des Plans-Climat-Air-Energie-Territoriaux (PCAET).

Mais place d’abord à nos amis boliviens et brésiliens, présents, exprimant leur désespoir, leur appel à l’aide. Pour la Bolivie, ce sont plus de 2 millions d’hectares partis en fumée, les animaux brûlés ou en errance à la recherche d’eau, pour souvent finir tués sur les routes. Les Boliviens appellent à une aide matérielle – les pompiers sont courageux mais manquent de moyens. Les citoyens boliviens la déclaration de « désastre national » pour faciliter l’aide internationale et que celle-ci ne fasse pas l’objet d’obstacles administratifs.

Le Président Evo Morales avait intégré la pachamama dans la constitution : un droit pour la nature. C’est beau. En contradiction flagrante avec ces droits, le décret suprême 3973 facilite les brûlis de la forêt dits contrôlés, or il suffit que souffle le vent pour que plus rien ne soit contrôlé. Ce décret autorise que jusqu’à 20 ha soient incendiés sans aucune étude d’impact ou contrainte particulière. Les citoyens boliviens demandent son abolition.


Quant au Brésil, l’exportation de soja et de viande bovine a été clairement incriminée.
Et voilà pourquoi cela concerne le réseau agriculture d’Alsace Nature et de FNE Grand Est :
L’Europe importe 17,6 Mt de tourteaux de soja dont 41 % du Brésil et 39 % d’Argentine ; et 14,9 Mt de graines de soja dont 32 % du Brésil et 60 % des Etats-Unis1. Pour la France, les importations de tourteaux s’élèvent en moyenne à 3,1 Mt de tourteaux de soja (dont 1,9 Mt en provenance du Brésil), 465 kt de tourteaux de colza et 920 kt de tourteaux de tournesol (2).
En 1961, la superficie de soja nécessaire au Brésil et en Argentine pour exporter vers l’UE était de 0,1 million d’hectares et presque entièrement situés au Brésil (99%). En 2008, la superficie de soja requise pour les exportations des deux pays vers l’UE était passée à 11,8 millions d’hectares, dont la majorité (53%) était située au Brésil (3).

L’industrie de la canne à sucre espère, avec le traité du Mercosur, pouvoir tripler ses revenus de l’export de sucre et d’éthanol (4).

Système agroalimentaire, système de transports, compétitivité mensongère et mortifère… tout est lié. Arrêtons d’importer du soja, du bioéthanol, de la viande bovine et des poulets issus de la déforestation (fût-ce avec l’implication de coopératives et d’entreprises françaises) !
Le groupe Avril (lié à la FNSEA) investit au Brésil. Les entreprises françaises ne se préoccupent pas, à part quelques frémissements, de la traçabilité du soja et négligent leur devoir de vigilance. FNE a publié une enquête aux résultats affligeants (5).

https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/L-Afrique-br-le-aussi–et-c-est-pire-qu-en-Amazonie-10953132

25 à 35 % des gaz à effet de serre (6) émis chaque année sont dus aux feux de forêts, sur tous les continents.

Mais protéger le climat coûte beaucoup moins cher que de le laisser se réchauffer (7).
Sécuriser l’occupation des forêts par les peuples indigènes pourrait générer jusqu’à 10 000 $ par hectare en services écosystémiques. Ce serait une méthode ayant un meilleur rapport efficacité/coût que d’autres méthodes de capture et de stockage de carbone. (8)

Et enfin pour les pistes d’action :
La Stratégie contre la déforestation importée de la France comporte de bonnes idées, mais ne répond pas à l’urgence. Son objectif est de descendre à zéro déforestation importée pour 2030, et on a vu avec les pesticides ce que donne ce genre de stratégies où on commence avec des groupes de travail et des programmes pour convaincre les acteurs économiques et financiers – toutes choses essentielles et incontournables, certes, mais peu incisives face au business as usual.
Est-ce que les collectivités sont un échelon d’action pertinent ? Les hautes instances inefficaces leur refilent la tâche. Elles doivent élaborer des PCAET (Plan Climat Air-Énergie Territorial). Nous demandons que chaque PCAET intègre un volet sur l’abandon de la déforestation importée.
Les PCAET doivent être particulièrement attentifs sur le volet agricole.
Nous demandons aussi que nos collectivités s’impliquent dans la solidarité et dans l’aide envers les collectivités en Amazonie, en Afrique, …. pour les soutenir dans ce combat pour préserver les forêts et leur biodiversité, qui rendent des services indispensables à la survie des générations futures de l’humanité.

Nous avons vivement apprécié que Christel Kohler, adjointe au maire de Strasbourg, vienne nous rejoindre et nous transmette l’espoir que Strasbourg s’engage dans une telle solidarité.
Sollicitons des communautés de communes dans ce but. Participons activement à la construction des PCAET, pour agir sur la déforestation importée et créer des solidarités.
La question est aussi posée : est-ce que la demande des Boliviens à leur gouvernement peut être relayée par la France ?
Quant à Muttersholtz (capitale française de la biodiversité 2017)… cette commune est jumelée à la commune guyanaise et amérindienne de Camopi en plein Amazonie à la frontière du Brésil, donc en première ligne. Leurs problèmes sont surtout l’orpaillage et sa pollution, et le suicide des jeunes

1) Source : Commission européenne
2) Source : FranceAgriMer
3) Annelies Boerema, Alain Peeters, Sanne Swolfs, Floor Vandevenne, Sander Jacobs, Jan Staes and Patrick Meire, Soybean Trade: Balancing Environmental and Socio-Economic Impacts of an Intercontinental Market, 31 May 2016, https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0155222
4) https://www.renewablesnow.com/news/brazil-expects-huge-rise-in-sugar-ethanol-exports-to-eu-660445/
https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/L-Afrique-br-le-aussi–et-c-est-pire-qu-en-Amazonie-10953132
5) https://www.fne.asso.fr/communiques/soja-et-d%C3%A9forestation-interpellation-des-entreprises-fran%C3%A7aises-de-la-grande
6) https://www.esa.int/Our_Activities/Observing_the_Earth/Copernicus/Sentinel-2/More_of_Africa_scarred_by_fires_than_thought
7) New Climate Economy https://newclimateeconomy.net/
8) CLIMATE BENEFITS, TENURE COSTS. The Economic Case For Securing Indigenous Land Rights in the Amazon. 2016, World Resource Institute

 

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Consultation publique ouverte sur la protection des riverains lors des épandages de pesticides

Consultation publique ouverte sur la protection des riverains lors des épandages de pesticides

Une consultation publique est ouverte aux Ministères de l’agriculture, environnement et santé, sur la protection des riverains lors des épandages de pesticideshttps://agriculture.gouv.fr/produits-phytosanitaires-mise-en-consultation-dun-nouveau-dispositif-de-protection-des-riverains

Les projets de décret et arrêté se trouvent ici :
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/textes-decret_et_arrete_-riverains.pdf

France Nature Environnement et Alsace Nature sont depuis longtemps alertés sur le sujet et s’opposent
(1 – concerne le projet de décret) au principe de vouloir régler le problème par des « Chartes » départementales de bonnes pratiques, qui ne vont guère plus loin qu’une réglementation laxiste, qui sont élaborées par la profession agricole, qui doivent faire l’objet d’une ’concertation’ floue pour être signées par les ‘riverains’, et qui seront validées par le Préfet sur la base d’une réglementation permissive qui ne fait que ‘adapter’ les distances de non-traitement.
(2 – concerne le projet d’arrêté) aux distances de non-traitement proposées qui ne permettent pas de protéger les riverains.

NOUS VOUS INVITONS A REPONDRE A CETTE CONSULTATION TRES NOMBREUX

Vous trouverez ci-dessous notre analyse détaillée et des éléments d’informations pour répondre à la consultation :

ARGUMENTS pour participer à la consultation « 

20 et 21 sept. 2019 : Marches pour le CLIMAT

20 et 21 sept. 2019 : Marches pour le CLIMAT

  • VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2019

GREVE MONDIALE POUR LE CLIMAT

Soutenons les jeunes qui se mobilisent. Si vous êtes disponibles, vous pouvez participer !

RDV à 13h, place Kléber à Strasbourg 
ensuite marche jusqu’au siège de l’Eurométropole

 

MARCHE POUR LE CLIMAT à COLMAR, 

RDV à 18h, place Rapp

 

  • SAMEDI 20 SEPTEMBRE 2019

MARCHE POUR LE CLIMAT – STRASBOURG

RDV à 13H45 Place de la République

Nous, citoyens et organisations de la société civile, ne devons pas relâcher la pression. Le changement climatique, et le système économique injuste qui le provoque, sont toujours bien présents. Les 20 et 21 septembre, mobilisons nous pour montrer notre immense force collective !

>>> PROGRAMME <<<
14h départ de la marche depuis la place de la République
16h arrivée de la marche place de la République : animation musicale et village associatif

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/events/1114703185396489/

Envie de venir en vélo ? Rejoignez la Vélorution pour le climat, l’environnement et la biodiversité en fin de cortège !
> https://www.facebook.com/events/745750352508820

 

MARCHE POUR LE CLIMAT –  MULHOUSE

RDV  15h square de la Bourse : 

INFOS : https://www.facebook.com/events/351564345737256/

 

Alsace Nature, au micro de RCF, fait le point sur le dossier GCO

Alsace Nature, au micro de RCF, fait le point sur le dossier GCO

Stéphane Giraud, Directeur d’Alsace Nature, faisait le point sur le dossier du Grand Contournement Ouest de Strasbourg au micro de RCF dans l’émission « Le grand invité » vendredi 13 septembre 2019.
Un an après l’évacuation de la ZAD de Kolbsheim par les forces de l’ordre, Alsace Nature reste mobilisée dans l’opposition à ce projet autoroutier au sein du collectif GCO NON MERCI.

zone d’activité au Tiefenbach –  Wintzenheim – rencontre le 14 septembre

zone d’activité au Tiefenbach – Wintzenheim – rencontre le 14 septembre

A Wintzenheim, un collectif composé de l’ “Association Tiefenbach Environnement” et des groupes locaux d’”Alsace Nature” et des “Amis de la Confédération Paysanne” mène des actions contre l’urbanisation et l’artificialisation des sols, à Colmar et environs.

Il s’oppose notamment au projet de création d’une zone d’activité au Tiefenbach, sur la commune de Wintzenheim, dont le maire, le 26 juin dernier, a fait valider des modifications au PLU (Plan Local d’Urbanisme) par son conseil municipal. Ce nouveau PLU prévoit de sacrifier 22 ha de terres agricoles dans ce secteur situé en couronne de Colmar pour y créer une zone artisanale, industrielle et commerciale.

Or, il existe sur le ban de la commune un ancien site industriel. Le collectif demande donc la dépollution complète de ce site “afin de rendre ce secteur d’environ 24 ha apte à recevoir habitations, commerces, entreprises pour le développement urbain souhaité par la commune de Wintzenheim“. Il serait ainsi possible de préserver par ailleurs l’espace naturel et agricole du Tiefenbach que le nouveau PLU veut détruire.

Le collectif organisera une rencontre à Wintzenheim le samedi 14 septembre 2019 à 14h,

(rue du Tiefenbach , à l’ombre des “Cerisiers” (à 150 mètres sur la gauche après le rond point de la Croix Blanche).

Cette rencontre autour d’un café sera l’occasion d’informer et d’échanger pour mener le plus efficacement possible ce “combat commun” pour sauver “le patrimoine de nos enfants“.

Hommage aux forêts incendiées – Je suis Amazonie

Hommage aux forêts incendiées – Je suis Amazonie

 

Pendant que l’Alsace a chaud et ne trouve pas mieux à faire que de se construire une nouvelle autoroute, les forêts dans le monde brûlent : Amazonie, Sibérie, Afrique, Indonésie, mais on a aussi vu flamber le Portugal, la Grèce, les Canaries, la Californie…

Le samedi 7 septembre à STRASBOURG à 10h sur la place Kléber nous manifesterons notre deuil.

Habillons-nous de noir pour rendre hommage au poumon de la planète qui se meurt, aux écosystèmes réduits en cendre, aux millions d’animaux tués par les flammes et aux tribus indigènes chassées de leurs terres natales. C’est d’une tristesse incommensurable, nous ne pouvons rester de marbre devant un tel massacre.

Arrêtez les feux ! Pas d’impunité pour les incendiaires !

Appel au boycott des produits de la déforestation, et avant tout du soja et de la canne à sucre, des poulets et du bœuf brésiliens, et de l’huile de palme.

STOP à l’importation d’aliments pour animaux

STOP à l’élevage intensif pour le lait et la viande

STOP aux biocarburants importés

Solidarité internationale pour financer la protection de toutes les forêts primaires et pour restaurer des forêts et savanes à haute biodiversité !

 

« 10 jours VERT le futur » à Kolbsheim

« 10 jours VERT le futur » à Kolbsheim

10 jours VERT le futur pour se remémorer les moments forts de la lutte anti GCO et pour se projeter vers l’avenir !

Le 20 septembre 2017, les habitant·e·s de Kolbsheim, les ZADistes et les militant·e·s antiGCO gagnaient un an de répit pour la forêt de Kolbsheim. 355 jours plus tard, le 10 septembre 2018 la ZAD du Moulin se faisait démantelée, les élu·e·s, militant·e·s, habitant·e·s et ZADistes gazé·e·s…

Alors du 10 au 20 septembre 2019, retrouvons-nous toutes et tous à Kolbsheim !

Pour se souvenir des sentiments forts qui nous ont traversés, des rires et des larmes, des victoires et des défaites. Pour se rappeler pourquoi on s’est battu, pourquoi on se bat encore et pourquoi on continuera de se battre. Pour aller de l’avant, imaginer et mettre en place un futur plus vert et plus solidaire.

10 jours d’expositions, de projections inédites, d’ateliers et autres animation avec notamment :

  • Mardi 10 : ouverture et projection du film “A titre exceptionnel” réalisé par une jeune habitante de Kolbsheim.
  • Samedi 14 et dimanche 15 : tartes flambées (bio), knacks, boissons ; spectacles, conférences débats, films et ateliers !
  • Vendredi 20 : Clôture et inauguration de la stèle gravée du mot “Résister” !

Mais ce n’est pas tout ! Il y aura aussi des projections, des expositions et des rencontres les autres jours ! Pour avoir toutes les infos sur le programme, c’est par ici :
➡️ http://vertlefutur.fr/le-programme/

Avant de partir, voici 2 petits textes de 2 des organisateurs, à lire si vous avez un peu de temps :
➡️ http://vertlefutur.fr/riveraingco/
➡️ http://vertlefutur.fr/le-ciel-a-pleure-aujourdhui-a-kolbsh…/

 

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INFORMATIONS : 06 71 85 59 76
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Avec : GCOnonmerci , Alsace Nature, ZAD du Moulin / Grand Hamster – Non GCO ADQVB : ADQV Duttlenheim, Duppigheim, Adévie, Réserve du BishnoïBoogrrLes ateliers chansons de BoogrrLa Soupe CompagnieTartine Reverdy – compagnie, Mony and The Hatmen – Visuel : Lili Sohn (MERCI !!)

[communiqué de presse] La Biodiversité en Alsace sacrifiée sur l’autel de la chasse ?

[communiqué de presse] La Biodiversité en Alsace sacrifiée sur l’autel de la chasse ?

CHASSE – Schéma Départemental de Gestion Cynégétique du Haut-Rhin

LA BIODIVERSITÉ EN ALSACE SACRIFIÉE SUR L’AUTEL DE LA CHASSE ?

 

Alors que le Gouvernement prépare une série de textes en faveur de la chasse, au détriment de la nature (après une première série de cadeaux aux chasseurs, notamment la réduction de  400 à 200 euros/an du prix du permis national) le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS) composé majoritairement de représentants du monde de la chasse, de l’agriculture et de l’Etat, a donné le 2 juillet 2019, un avis favorable à la plupart de ces mesures.

Le 13 août s’est tenue dans le Haut-Rhin,  la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) dont la composition est sensiblement la même. A l’issue de cette réunion qui a adopté le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique du Haut-Rhin 2019-2025 par 16 voix contre 8, document approuvé dès le lendemain par arrêté préfectoral, nous pouvons considérer le 13 août 2019 comme un jour de deuil pour la biodiversité alsacienne.

A la lumière des résultats catastrophiques affichés par la version 2014-2019, certains indices laissaient entrevoir une évolution positive dans la version finale de ce nouveau schéma.
Malheureusement, une série de volte-face surprenantes a conduit à l’approbation d’un texte totalement inadapté aux enjeux.
Les lois mises en place au cours des dernières années accordent au monde de la chasse de nombreuses prérogatives qui débordent du cadre de la gestion du gibier ; le schéma présenté n’assume pas la contrepartie de ces responsabilités.

 Les errements  dans la gestion des grands herbivores (chevreuil, cerf, chamois)  conditionnent toute la gestion forestière, aussi bien les forêts de production que les forêts multifonctionnelles ou les réserves naturelles. Les chasseurs ne peuvent pas se cacher derrière leur petit doigt et rejeter leurs obligations envers les autres volets de la biodiversité. La régénération naturelle de la forêt, actée de haute lutte lorsqu’il a fallu tirer les conséquences de la tempête de 1999, ne fonctionne pratiquement plus, car tout finit sous la dent des cervidés; si bien qu’aujourd’hui on ne parle plus que d’engrillagements et de plantations d’essences exotiques pour renouveler la forêt mise à mal, en plus, par le changement climatique.

Si l’on rajoute le volet des dégâts, jamais vus, commis aux prairies de montagne par les sangliers depuis que l’agrainage s’est généralisé, il semblait évident que supprimer l’essentiel des distributions de maïs en zone de montagne était la seule mesure radicale à la hauteur des enjeux. Malheureusement, avec la version finale du schéma, le nourrissage pourra continuer sous un autre nom, dans des quantités peu différentes les premières années, avec parfois un nombre de postes d’agrainage plus élevé et des règles complexes ne permettant aucun contrôle efficace par les agents chargés de la police de la chasse.  La réduction progressive annoncée, même si elle était scrupuleusement appliquée, mettra encore les nerfs des éleveurs de montagne à rude épreuve.

Et si l’on ne parle pudiquement que du sanglier à propos de la distribution de maïs, il est notoire que les cerfs sont également consommateurs.
Nos espoirs de voir la chasse enfin redevenir une gestion de la faune sauvage et non la poursuite de l’élevage de certaines espèces de gibiers choisies, sont une nouvelle fois déçus.

En tant que fédération regroupant des dizaines d’associations de protection de la nature, Alsace-Nature est prête à travailler avec les chasseurs car ils ont, comme les grands prédateurs, un rôle à jouer pour rétablir la biodiversité dans notre région, mais  pour y parvenir, la démarche  qui a conduit à la rédaction de ce document n’est pas la bonne.

 Ce schéma a été élaboré par les chasseurs, pour les chasseurs, sans concertation avec les associations représentatives de protection de la nature et sous couvert de « scientifiques » soigneusement sélectionnés et aux références parfois douteuses. » Il est, par conséquent, très éloigné de certains objectifs énoncés dans le rapport de présentation, à savoir organiser une chasse durable, économiquement viable, socialement équitable et écologiquement responsable…

Hormis les points de gouvernance sur lesquels nous ne reviendrons pas, le refus même du débat sur un jour sans chasse par semaine, pourtant très demandé par le grand public, représente un signe d’intransigeance de nature à heurter une partie considérable des autres usagers des milieux naturels.

En ce qui concerne la recherche de solutions que l’urgence impose à tous les partenaires, nous demandons la mise en place d’un suivi rigoureux et transparent de l’évolution de la situation, tel que suggéré par Monsieur le Directeur Départemental des Territoires lors de cette réunion, et que tout état des lieux ne manifestant pas une réelle amélioration soit considéré comme un élément d’alerte entrainant une réponse immédiate !

 Nous demandons au Gouvernement de prendre enfin la mesure de l’effondrement de la biodiversité attesté par les scientifiques et de revoir la composition et le fonctionnement du CNFCS et des CDCFS, chambres d’enregistrement des doléances cynégétiques.

LA CRISE DE LA BIODIVERSITÉ, C’EST MAINTENANT,

LES REMÈDES, C’EST TOUT DE SUITE !