Communiqué de presse – 24 septembre 2015 du réseau « Sortir du Nucléaire » « Les mensonges d’EDF ne sauveront pas le climat ! Greenwashing d’EDF en prévision de la COP21 : le Réseau « Sortir du nucléaire » porte plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire
À l’approche de la COP21, EDF, sponsor officiel de cet événement, a lancé une grande campagne de publicité pour se présenter comme le « Partenaire officiel d’un monde bas carbone ». Celle-ci fait l’éloge de sa production d’électricité qui, grâce au nucléaire, serait « à 98% sans CO2 ». Pour dénoncer cette communication fallacieuse, le Réseau « Sortir du nucléaire » porte plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Cette plainte s’accompagne du lancement d’une pétition. EDF n’est pas le « partenaire d’un monde bas carbone » !
Dans le contexte de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris fin 2015 (COP21), EDF tente de se présenter comme un acteur vertueux, en pointe dans la lutte contre le changement climatique.
Alors qu’elle exploite 16 centrales à charbon dans le monde et représente la 19ème entreprise mondiale la plus émettrice de gaz à effet de serre, EDF se targue d’agir « partout où [elle] est présente » pour une électricité « décarbonée ». Comment ne pas être scandalisé par cette affirmation, quand on sait que les émissions mondiales d’EDF représentent 80 millions de tonnes de CO2 par an [1] ? EDF ment : son électricité n’est pas « à 98 % sans CO2 » !
EDF met en exergue un prétendu bilan de « 98% d’électricité produite en France sans CO2 ». Rien n’indique quel calcul a permis d’obtenir ce chiffre, mis en avant pour présenter comme vertueux le mix électrique français.
Mais personne n’est dupe : sous couvert de protection du climat, il s’agit avant tout d’une promotion du nucléaire, qui représentait en 2013 85% de la production d’électricité du groupe en France. EDF a déjà tenté, notamment dans sa publicité « EDF en Alsace : Ancrer dans son territoire », de vanter une production d’électricité nucléaire prétendument « 100% sans CO2 ». Or le Jury de Déontologie Publicitaire a récemment jugé qu’une telle affirmation était « susceptible d’induire en erreur le public sur la réalité écologique des actions d’EDF ».
En effet, EDF se focalise uniquement sur les émissions des centrales ; ce faisant, elle « oublie » de comptabiliser les quantités non négligeables de gaz à effet de serre émises lors des différentes étapes nécessaires au fonctionnement de l’industrie nucléaire, en amont et en aval (extraction de l’uranium, fabrication du combustible [2], opérations de traitement des déchets, etc.). Aucune étude, même celles réalisées par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, n’attribue d’émissions de CO2 nulles au nucléaire. Selon une synthèse de 103 études portant sur ce sujet, on peut retenir une estimation médiane de 66g de CO2/kWh, certains calculs évoquant même 288g de CO2/kWh [3].
Enfin, cette focalisation sur les seules émissions de CO2 occulte totalement les autres problèmes environnementaux entraînés par le recours au nucléaire, qu’il s’agisse des retombées des accidents nucléaires, de la pollution des mines d’uranium ou de l’accumulation de déchets ingérables.
Il est inacceptable que le 1er producteur mondial d’électricité se serve de la COP21 pour promouvoir le nucléaire. Le Réseau « Sortir du nucléaire » porte donc plainte une nouvelle fois devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Nous ne laisserons pas passer cette propagande de l’industrie nucléaire et dénoncerons toutes les affabulations, les hypocrisies et les mensonges destinés à vendre cette technologie comme une solution au changement climatique.
Afin de faire tomber le masque d’EDF une bonne fois pour toutes, le Réseau « Sortir du nucléaire » double cette action juridique d’une pétition interpellant le producteur d’électricité nucléaire pour exiger l’arrêt de cette campagne de communication mensongère : http://sortirdunucleaire.org/CO2-mensonge-EDF
Contacts presse :
– Administratrice du Réseau « Sortir du nucléaire » – 06 95 31 81 12
– Juriste – 07 62 58 01 23
Chargée de communication – 06 64 66 01 23 Notes : [1] Source : http://site.thomsonreuters.com/corporate/pdf/global-500-greenhouse-gases-performance-trends-2010-2013.pdf [2] Les usines de fabrication du combustible n’émettent pas seulement du CO2, mais également des oxydes d’azotes, gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement 40 fois supérieur à celui du CO2. L’usine Areva Malvési, près de Narbonne, vient d’être condamnée notamment pour n’avoir pas effectué en continu la surveillance de ces rejets. [3] Valuing the greenhouse gas emissions from nuclear power : a critical survey, Benjamin K. Sovacool, 2008 http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301421508001997
Retrouvez ce communiqué sur notre site : http://www.sortirdunucleaire.org/Greenwashing-d-EDF-en-prevision-de-la-COP-21-le
Vendredi 06 novembre, Auditorium de l’ENA, 1 rue Sainte-Marguerite – STRASBOURG
De 14h00 à 17h00 – Présentation des listes rouges – Panorama de la biodiversité d’Alsace
A 17h00 – « Gâteau d’anniversaire »
De 19h00 à 21h00 – Conférence « Des nouvelles de la biodiversité » de François Letourneux (Vice-président de l’UICN France) STRASBOURG
Bonjour à tous ! Je tenterai d’être bref !
Mes précédents échos vantaient la bardane et la bourrache indoeuropéennes, achevons cette trilogie florale par une simple venue
d’ailleurs !
Plantons le décor : C’est presque l’automne, le poêle est encore chaud, il est 22:00, dans la chaumière tout le monde dort.
Les ronflements des uns évoquent quelques cisaillements de bois, les bruissements des autres, de vieilles locomotives usées !
Sous la bruine légère et la lune voilée, là dehors, quelques noctambules s’activent…
La famille Blaireau au grand complet fouine dans le compost, émettant des petits grognements de satisfaction, un peu plus loin,
un renard couine de dépit. L’arrivée familiale aux abords de la mare a fait fuir les seize canards colverts qui, du fait, s’en sont allés dans
un caquètement de mécontentement.
Dans le jardin, les bractées buissonnantes de notre belle américaine agitent à la brise ,comme de légers « mouchoirs », leurs fleurs
âprement parfumées. Jusqu’au petit matin, la « primevère de la nuit » tentera de nous faire croire que c’est encore l’été.
Papillons et insectes, pour peu que les températures soient douces, voletteront, se grisant, puisant, prisant, leur manne quotidienne.
Voici,mes amis, du haut de ses 2 mètres, l’onagre bisanuelle !
Appelée herbes aux ânes, herbe de Saint Antoine ou belle du soir, l’onagre est native des colonies du « nouveau monde ». Elle aurait
débarquée au seizième siècle, selon la légende, en Hollande. Les marins, à cette époque, lestaient leurs fonds de cale par des
ballasts de terre qu’ils charriaient au port, débarquant au passage les passagères clandestines que cette terre en son sein couvait :
des semences !
En 400 ans, l’onagre aura colonisée la quasi totalité de la vieille Europe (près de 150.000 graines par plante, ça aide !).
Certains jardiniers l’exècrent et la considèrent comme une plante invasive. Ils la rangent, de ce fait, aux côtés de la berce du
Caucase, de la renouée du japon, de la balsamine de l’Himalaya.
(Notez le : ces trois plantes sont présentent au refuge aux seules fins d’enseigner : venez les découvrir et si vous les retrouvez
ailleurs, arrachez les !)
Produite et commercialisée pour son huile riche en acides gammalinoléniques, l’onagre serait plutôt « tendance »! Sa production de
graines mondiale annuelle actuelle dépasserait les 4 000 tonnes, soit plus de 20 fois ce qu’elle était il y a 20 ans.
Au temps de nos arrières grand-mères, cette merveille du bon Dieu avait d’autres emplois que le traitement de l’eczéma ou de l’arthrite
rhumatoïde ! Si l’on s’en servait pour soigner la gueule de bois, les troubles menstruels et apprivoiser les animaux sauvages, on la
cultivait surtout à des fins alimentaires, d’où son surnom de « jambon du jardinier » ! Dans sa récolte des racines automnales,
Pascal, sur les pas de nos arrières grands-mères et des indiens des grands lacs, en fera lui aussi un usage gustatif. Notons que les
objiwés, chippewas, pawnees, hurons et iroquois, utilisaient les feuilles en cataplasme pour soigner blessures et contusions.
L’onagre est bisannuelle. On la mange cru en juillet, cuite en septembre, elle se prépare à la manière des salsifis et scorsonères.
On lui prête une saveur proche des panais ou rutabaga.
C’est une plante à suivre : des tests sont en cours afin de démontrer son efficacité contre la sclérose en plaque.
Semences et plants sont au Vordermeyersbuhl à votre disposition !
A très bientôt pour un prochain écho !
Les prochains échos seront consacrés aux pics mars, pics épeiches, pics verts, pics noirs et aux arbres morts, véritables palaces
forestiers.
Rendez vous à ne pas manquer pour les habitants de la vallée :
Le 09 octobre à 20:00 à Munster, projection d’un documentaire sur le blaireau, « le terrassier de la nuit », et intervention de Gérard
Hommay du Gepma (Groupement d’Etude et de Protection des Mammifères d’Alsace)
Cette année encore, la Région Alsace et l’Ademe, lance le Défi des Familles à Energie Positive. L’association Alter Alsace Energies se tient à votre disposition pour vous accompagner dans la réduction de votre consommation d’énergie et d’eau !
Qu’est-ce que c’est ?
C’est un défi au niveau régional d’économies d’énergie et d’eau. Les familles participantes, regroupées dans une équipe, mettent en place des éco-gestes chez elles pour réaliser des économies par rapport à l’année précédente. Aucun investissement n’est nécessaire.
Comment ça se passe ?
Entre le 1er décembre et le 30 avril, les familles relèvent leurs consommations d’énergie et d’eau qui sont comparées aux consommations de l’année précédente. L’objectif est d’atteindre 8% d’économies. L’équipe désigne un capitaine, interlocuteur privilégié, qui suit une formation technique. Et la Conseillère Info Energie est présente pour organiser des événements communs, proposer des outils de mesure pour identifier les consommations, expliquer comment économiser…
Les membres de l’équipe se retrouvent régulièrement pour échanger sur les bonnes pratiques, organiser des activités liées à l’énergie, et se motiver pour aller le plus loin possible dans le défi !
Comment participer ?
Il vous suffit de contacter l’association Alter Alsace Energies
au 03.89.50.06.20 ou eie68@alteralsace.org .
Ils inscrivent alors votre équipe.
Si vous souhaitez des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter Alter Alsace Energies. Vous trouverez également des éléments sur le site internet http://alsace.familles-a-energiepositive. fr . D’autre part, la conseillère info énergie sera présente à Kaysersberg tous les premiers vendredis du mois. Il est donc possible de se rencontrer en fin de journée pour avoir plus de détails.
A l’heure où tous les regards sont tournés vers les réponses politiques internationales au changement climatique attendues lors de la COP21 qui se tiendra à Paris à la fin de l’année, il nous paraît important de remettre en perspective les questions climatiques à l’échelle du Rhin supérieur.
En association avec nos collègues allemands du BUND (Rhénanie Palatinat et Bade Wurtemberg) Alsace Nature organise deux manifestations, samedi 17 octobre, autour de l’impact climatique en questionnant les thèmes de l’énergie, le biodiversité et l’agriculture. Rappelons à nos dirigeants qu’IL EST URGENT d’AGIR !
In der Zeit, wo alle sich nach den Antworten der internationaler Politik über dem Klimawandel drehen, erscheint uns wichtig vom Klimawandel der Oberrheinregion zu sprechen. Mit unseren Deutschen Kollegen vom BUND (Rheinland-Pfalz und Baden-Württemberg), freuen wir uns Sie zu einem Austausch und Informationsnachmittag über den Einfluss vom Klimawandel einzuladen. Vier Themen werden angesprochen: Energie, Biodiversität, Landwirtschaft und Ressourcennachhaltigkeit. Am Schluss wird eine gemeinsame Resolution verabschiedet, die unsere Forderungen an die Entscheidungsträger des Oberrheins beinhalten wird. Die Veranstaltung wird zweisprachig geführt mit Simultanübersetzung.
COLLOQUE TRANSFRONTALIER
Quels enjeux pour le Rhin supérieur ? Qu’attendre de la COP 21 ?
De 14h00 à 18H00, Hémicycle du Conseil Régional d’Alsace, 1 place Adrien Zeller – STRASBOURG S’INSCRIRE AU COLLOQUE ANMELDUNG
Venez rejoindre Alsace Nature et le collectif Convergences des Luttes, ce samedi 5 sept. place Kléber à Strasbourg, pour dire non aux élevages industriels et demander une autre politique agricole ou tout simplement pour chercher des informations ou partager des idées.
A très bientôt donc …
Souvenez-vous, en février 2013, le Préfet du Bas-Rhin, dans le cadre du tout nouveau plan national d’actions Grand Hamster, prend un arrêté en date du 7 février 2013 pour réguler les prédateurs, plus exactement « l’organisation de chasses particulières de destruction par des tirs de nuit de l’espèce renard dans les zones de forte densité du grand hamster d’Alsace ». Tout cela pour sauver le rongeur bien entendu…
Nous écrivions alors l’article « Sauver un arbre, mangez un castor » mettant en perspective l’inefficience et le coté pervers de cet arrêté.
Bien loin de se contenter de communiquer sur la question nous engagions un recours gracieux suivi d’un recours contentieux contre cet arrêté.
Le Tribunal administratif de Strasbourg vient de rendre son jugement le 30 juillet dernier.
Le juge a en effet estimé que, face aux nombreuses études scientifiques fournies par l’association, « le préfet du Bas-Rhin ne conteste pas sérieusement que les mesures de destruction de renards autorisées par l’arrêté contesté sont sans effet favorable direct sur la population de rongeurs que l’arrêté en cause entend protéger »
Or cette absence de nécessité des mesures prescrites sur le fondement de l’article L.427-6 du code de l’environnement rend l’arrêté illégal et entraîne, de ce fait, son annulation.
Après le rejet du référé suspension que l’association avait tenté en février 2013 (pour cause d’absence d’urgence), on pourrait se dire que cette décision intervient bien tardivement, puisque ces tirs de nuit ont déjà eu lieu. Pourtant la portée pédagogique de celle-ci est importante : nous disposons dorénavant d’une décision du Tribunal précisant que toute mesure de gesticulation du Préfet ne rempli pas forcément l’objectif de préservation du Grand hamster d’Alsace.
A l’heure où de nombreux acteurs poursuivent cette idée absurde que ne pas traquer les prédateurs c’est annihiler les efforts fournis, voici une réponse claire de la part du Tribunal Administratif. Nous restons de grands optimistes et espérons que cette décision marque la fin de ce genre de fausses mesures de protection dans notre région.
Si vous aussi vous pensez que de revendiquer des actions véritables pour la préservation de na faune et de flore alsaciennes devient une absolue nécessitée alors rejoignez nous
Un rendez vous… trois sous articles… quelques photos ! :
J-6 !!!
Jojo vous donne rendez vous à Metzeral le 7, 8 et 9 août prochain pour la 4ème édition de Fest’âne, l’incontournable festival cadichonesque de la vallée de Munster ! Jeux, contes, ateliers, animation, restauration, balades et soirée bal folk, tout est prévu par les organisateurs d’An’art pour vous offrir un week-end familial « bon-enfant » :
le programme est consultable sur internet sous www.an’art.fr.
Plaisir de lire, plaisir d’offrir, plaisir de jouer, votre mustélidé « black and white » y sera avec quizz, abécédaire, deux histoires et son second écho des terriers spécial fest’âne.
Sous l’œil bienveillant de sa peluche poilue, il proposera de troquer sa première auto-édition papier : un recueil de cinq contes contre quelques deniers !
Cet argent permettra de financer en partie nos 10 sacs de 25 kg de graines de tournesol annuels (cela coûte à notre refuge approximativement 250 euros!!!)
Le Groupement d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace s’installera aux côtés de Jojo le dimanche 09 août avec jeu, mascotte et doc sur la faune mammalienne locale.
(Si vous avez un jardin et êtes un inconditionnel du beau, du bon, du bio, n’oubliez pas pelle et seau : récupérée directement du producteur au consommateur, la merde de l’âne est le ferment idéal pour les potagers frais du grand-est ! (Ah il va être chouette le retour en bagnolle !!!)
News du refuge :
Nous croulons sous les « belles images », gentillesses du bon Dieu ! Je vous en partage 3 !
Les papillons sphinx-colibris peu nombreux l’année dernière sont cette année légion. Nous avons créé sur quelques mètres un couloir à lépidoptères.
Arpenté en aller-retours, ce couloir donne, je vous le dis, un avant-goût du Paradis.
L’une des dames colverts qui squattaient cette hiver notre mare, (ils étaient une dizaine de couples), est venue, il y a six jours, placer sa progéniture sous notre protection ! Neuf petits s’ébattent sous l’œil attentif de nos six oies !
Un peu plus loin, dans l’une de nos haies, niche sans doute de quoi les protéger un peu des éventuels prédateurs : Dame sanglier… Les marcassins, surtout deux, affectionnent notre verger et ne se formalisent pas trop de notre présence…
Les adultes qui les accompagnent restent, eux, prudemment en retrait.
Hier matin, marcassins et oies broutaient comme un seul troupeau ! (Comme le dit si bien Dominique, un ami chasseur : c’est comme chez les humains, « c’est si mignon quand c’est tout petit !!! »).
♪ Les cigognes sont de retour ♫
(vous savez qu’elles ont la réputation, ici, d’assurer les livraisons des nouveaux nés!)
Viviane est devenue la maman d’adoption de Vanille, un charmant lapereau qui nous a rejoint la semaine dernière. Elle doit une fière chandelle au chef toqué de l’hôtel restaurant les clarines d’argent. Ce maestro du piano l’a sauvé d’entre les pattes de deux pies !!!
Pour finir : l’invitée surprise et la recette gastro de cet écho !
Indice 1 : Il s’agit d’une plante.
De nombreux peintres ont utilisé la couleur de ses fleurs pour esquisser les robes de leurs madones. Les grecs l’appelaient Euphrosine, tant elle apaisait. Les soldats de Rome la consommaient infusée dans du vin pour se donner courage et certains montagnards d’Ukraine et de Pologne, les Lemko, l’utilisaient (et l’utilisent encore figurez vous !) en aphrodisiaque.
Indice 2 : Son huile régénératrice, riche en vitamines A, D, E, K et en oméga 6, fait le bonheur des pourvoyeurs d’eau de jouvence. Tour à tour diurétique, adoucissante, dépurative, laxative, sudorifique, cette cousine de la vipérine, véritable pain des abeilles, tant en nectar, qu’en pollen, est adulée par les apiculteurs.
Indice 3 : Ses fleurs auraient un goût d’huître, ses feuilles un goût de concombre…
– Personnellement je dirais plutôt d’artichaut – Elles constellent nos parcelles généralement d’étoiles bleu. Il lui arrive parfois de rosir ou blanchir selon la texture du sol ou la variété.
Indice 4 : Au jardin, elle enrichi le sol en potassium, elle est antifongique, donc bénéfique pour les pommes de terre, tomates, fraisiers… Elle éloignerait limaces, chenilles des choux et nématodes. La plante entière est un excellent activateur pour le compost.
Indice 5 : Aussi râpeuse qu’un coup de léchouille de bœuf, la plante mère disperse ses petits grâce aux fourmis, cela s’appelle la « myrmécochorie », un nom, vous en conviendrez, facile à oublier !!!
Si les oiseaux granivores, verdiers, mésanges et chardonnerets s’intéressent, eux, à l’akène, c’est l’excroissance blanchâtre collée au fruit qui attirent les besogneuses de nos sous bois, potagers, vergers et forêts. Dans cette excroissance se trouve l’huile réputée que consomment certains d’entre nous, le plus souvent, en gélules.
L’akène rejoint la fourmilière, l’huile est récupérée, la graine rejetée, parée à germer.
Eh !!! Quelques fins connaisseurs l’ont deviné, il s’agit de, borago officinalis, la bourrache !
Bien qu’elle contienne un alcaloïde qui a de très fortes doses pourrait être néfaste pour le foie, la bourrache, en soupe, en crème ou en salade, elle est fort consommée par nos voisins germains :
son mucilage est bénéfique pour le transit.
C’est beau, c’est bio, c’est bon !!!
Pour réaliser cette recette simple, compter 10 minutes de cueillette, ½ heure de préparation, 20 minutes de cuisson :
Je lave 300 grammes de belles feuilles fraîches, j’enlève la tige principale (concentration d’alcaloïdes pyrrolyzidiniques – je vous laisse chercher… -), j’ajoute trois pommes de terre, deux oignons, quelques épices et du sel.
Le tout est légèrement recouvert d’eau dans la cocotte-minutes.
15 mn de cuisson à feux doux après le sifflement d’usage, vous pouvez mains sur les hanches crier en bas de l’escalier : « à taaaable !!! ».
N’oubliez pas d’agrémenter l’image par quelques fleurs de capucines et deux, trois tartines de pain grillé !
Se mange chaud ou froid.
Bon appétit !
Votre copain,
…à vendredi, samedi, dimanche pour les plus proches !!!
Le Collectif Plein Air compatit à la détresse des éleveurs qui, sous la pression des prix, voient s’écrouler un pan de vie économique. Le Collectif dénonce le comportement pilleur des grandes enseignes et l’égoïsme porté en étendard par un certain consumérisme mal informé. Il accuse aussi l’idéologie de la « compétitivité » qui s’acharne à faire croître une
production de masse inutile mais dévoreuse de ressources et parfois très polluante.
Le Collectif Plein Air est en désaccord profond avec les remèdes qui sont couramment préconisés : augmenter les performances donc intensifier encore plus, obtenir de nouvelles aides publiques sans changer de système, décrocher des marchés à l’exportation, importer des aliments OGM, réduire les contraintes environnementales, alléger les contrôles, bloquer les avancées en matière de bien-être animal.
Le sauvetage de l’élevage se fera avec les animaux et pour eux. Sinon les conflits et crises seront interminables et douloureux. La guerre contre les animaux ne peut pas être gagnée. Malheureusement elle risque de durer. Le Collectif Plein Air est très inquiet que le projet gouvernemental de « Stratégie nationale de bien-être animal » n’aboutisse, sous la pression des filières animales, à rien comme les « Rencontres Animal et Société » en 2008, si ce n’est à faire semblant. Quant aux normes minimales de protection des animaux d’élevage, l’exemple des porcs, un parmi d’autres, est éloquent. La Commission européenne n’arrive pas à faire appliquer ces normes. Et même l’outil pédagogique qu’elle a élaboré est bloqué dans sa diffusion !
Mais entretemps l’illusion de sauver les éleveurs en leur faisant produire toujours plus à bas prix, a volé en éclats. Il est avéré que les Français peuvent vivre bien et plus sainement en réduisant, en moyenne et selon leurs goûts, leur consommation de viande et de lait de moitié. Si nous voulons limiter le changement climatique, la diminution de l’utilisation des protéines animales est incontournable. Aujourd’hui la question cruciale à laquelle la politique et les politiques doivent répondre est celle-ci : comment produire et consommer localement moins de viande et de lait mais dans le respect des animaux et de l’environnement, et ceci avec autant et même plus d’agriculteurs et d’emplois rémunérés décemment ? C’est autour de cette question qu’il faut se réunir. Les réponses sont l’innovation utile. La restructuration se fera avec les citoyens et selon les territoires.
Les associations Alsace Nature, Comité de Sauvegarde de Fessenheim et de la Plaine du Rhin (CSFR), Stop Fessenheim et Stop Transports-Halte au Nucléaire et le Réseau “Sortir du nucléaire » ont envoyé le 20 juillet 2015 un communiqué de presse commun. Extraits :
« Greenwashing d’EDF à Fessenheim : le Jury de Déontologie Publicitaire donne raison aux associations Non, le nucléaire n’est pas une énergie « 100% sans émissions de CO2 » !
Espérant cacher les problèmes récurrents à Fessenheim d’un coup de peinture verte, EDF diffuse depuis plusieurs années une infographie publicitaire vantant une production d’électricité alsacienne « 100% sans émission de CO2 ». Le Jury de Déontologie Publicitaire vient de souligner le caractère fallacieux de cette communication en reconnaissant comme partiellement fondée la plainte des associations Réseau « Sortir du nucléaire », Alsace Nature, CSFR, Stop Fessenheim et Stop Transports – Halte au Nucléaire. Cet avis arrive à point, alors qu’EDF, à l’approche de la COP21, cherche à faire passer le nucléaire comme une solution à la crise climatique. »
Dans cette publicité, EDF prétend que l’électricité produite en Alsace par la centrale de Fessenheim, les douze barrages le long du Rhin et le site de géothermie de Soultz-sous-Forêt serait « à 100% sans émissions CO2 ». Pour dénoncer ce greenwashing éhonté, le Réseau « Sortir du nucléaire », Alsace Nature, le CSFR, Stop Fessenheim et Stop Transports – Halte au Nucléaire ont porté plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire (JDP), instance composée de 9 membres nommés par l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP).
Cette plainte a été examinée en séance par le JDP le 3 juillet 2015. L’avocat d’EDF a tenté de défendre l’entreprise en prétendant qu’il ne s’agissait pas d’une publicité mais d’une simple communication à vocation socio-économique.
Le Jury ne s’est pas laissé duper et a reconnu comme partiellement fondée la plainte déposée par les 4 associations anti-nucléaires. En particulier, il a estimé que l’affirmation « 100% d’électricité produite sans émissions de CO2 » était beaucoup trop ambiguë. Il a notamment relevé que cette publicité était susceptible d’induire en erreur le public sur la réalité écologique des actions d’EDF, en méconnaissance du point 1/1 de la Recommandation « Développement durable » de l’ARPP, et qu’elle n’était également pas conforme à la disposition de cette Recommandation, selon laquelle « la publicité doit éviter, dans son discours, de minimiser les conséquences de la consommation de certains produits ou services susceptibles d’affecter l’environnement ».
[…] « Évoquer une électricité « 100% sans émissions de CO2 » est tout simplement mensonger : aucune activité industrielle n’est exempte de rejets de gaz à effet de serre. Surtout, en se focalisant sur la phase la moins émettrice, celle de l’exploitation de la centrale, EDF omet de comptabiliser les émissions non négligeables liées aux différentes étapes de la chaîne du combustible nucléaire (extraction de l’uranium, fabrication du combustible, opérations de traitement des déchets, etc.).