Journée d'étude d'Alsace Nature Consommation foncière : vers un moratoire ?

Alsace Nature avait organisé le 5 octobre une journée d’étude sur l’étalement urbain et la consommation foncière.
Une soixantaine de personnes ont participé à cette journée, tout d’abord en écoutant les intervenants de la DREAL (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), de l’Université de Strasbourg et des associations françaises et allemandes de protection de la nature, puis en participant aux ateliers de réflexion organisés l’après-midi.

Cette journée avait pour objectif de demander un moratoire sur la consommation foncière et réfléchir aux solutions à mettre en œuvre collectivement pour stopper l’étalement urbain. En effet, chaque année, 600 à 700 ha de terre alsacienne sont artificialisés, pour l’essentiel au détriment des surfaces agricoles, mais également des quelques rares espaces forestiers subsistant en plaine et dans le piémont.

Le rythme de l’urbanisation (+0,7 % par an) s’est certes ralenti (dans les années 70, la consommation foncière était plutôt de 1 000 ha annuellement), mais son impact continue d’être ravageur pour l’environnement dans le contexte d’une nature diminuée. « L’évolution des écosystèmes alsaciens présente un effet peau de chagrin, analyse Maurice Wintz, président d’Alsace Nature. Chaque nouvelle atteinte va augmenter la fragilité de l’ensemble et réduire sa capacité de résilience. »Il y a certes eu une prise de conscience des effets négatifs de l’étalement urbain et de l’émiettement de l’espace, « mais nous considérons juste qu’on ne va pas assez vite, pas assez loin ».

Sophie Mosser, responsable du pôle aménagement à la DREAL, a bien mis en avant que « la dissociation croissante entre nos lieux de résidence et d’emploi a non seulement un impact sur notre environnement mais plus directement sur nos modes de vie », vision partagée par Patricia Zander, géographe de l’université de Strasbourg pour qui « il faut agir rapidement pour éviter la fragmentation sociale » à l’œuvre dans l’étalement urbain.

Tout le monde était d’accord sur la nécessité de densifier par exemple, dans les villages, en comblant les friches et les dents creuses ou réhabiliter les corps de ferme avant même de songer à un nouveau lotissement.  A été proposé la mise en place d’un schéma régional d’aménagement pour mieux répartir les activités et la densification de l’habitat sur l’ensemble de l’Alsace, les SCOT n’étant pas, pour l’instant, « assez prescriptifs ».

Alsace Nature a aussi dénoncé « la compétition entre les territoires qui cherchent coûte que coûte à attirer les activités »  tout comme « l’abandon de la maîtrise foncière à des aménageurs privés« .Alsace Nature a plaidé pour une « rupture avec le mode de pensée classique« , d’autant plus nécessaire « si on veut tendre vers des territoires autonomes en terme de consommation énergétique ou alimentaire« .

Il devient urgent d’inverser la tendance : « augmenter la productivité écologique, tout le contraire de ce qui se fait actuellement avec l’artificialisation des terres« .

(Voir l’article de Simone Wehrung  dans les DNA du 06/10/2013)

Vous avez dit paysage ? Qu'est-ce qu'un beau paysage ?

Dossier du journal  l’Alsace sur « le paysage »
« L’association Paysages d’Alsace, créée il y a une dizaine d’années dans le Sundgau par Antoine Waechter et présidée depuis quelques mois par le naturaliste Daniel Daske, veut grandir. Son cheval de bataille : la sanctuarisation des crêtes vosgiennes, qu’elle veut préserver de tout « équipement industriel ». Mais qu’est-ce qu’un beau paysage ? La réponse est subjective. Elle est souvent nourrie par les souvenirs d’enfance d’un paysage idéalisé. Chaque époque fabrique son propre paysage, explique Maurice Wintz, président d’Alsace Nature. Sociologue de l’environnement, il estime que la question soulève celle de la société que nous voulons construire : chaque paysage reflète les rapports de force en présence et le mode de vie de ses habitants. »
Lire l’article de Elisabeth Schultess paru dans L’Alsace le 11 octobre « Paysages d »Alsace prône la sanctuarisation des crêtes vosgiennes »
et l’interview de Maurice Wintz, président d’Alsace Nature et maître de conférences de sociologie de l’environnement à l’Université de Strasbourg : « Le paysage doit pouvoir évoluer »
 
 
 

FNE obtient la suspension de 2 arrêtés autorisant l'abattage de Loups dans le cadre de battues "au gibier"

FNE obtient la suspension de 2 arrêtés autorisant l'abattage de Loups dans le cadre de battues "au gibier"

Les Français aiment les loups et réclament leur protection


photo : C. JoulotSelon un sondage Ifop paru le 1er octobre, réalisé pour l’association One Voice et l’Association pour la protection des animaux sauvages, les Français aiment les loups et réclament leur protection.
D’après cette enquête, 75 % des Français interrogés «considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés».
80 % des sondés se déclarent «farouchement opposés à son éradication» et seulement 6 % se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans.
Enfin, 75 % des personnes interrogées jugent inacceptable «que l’Etat français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque».
Ce sondage intervient après que le Gouvernement ait autorisé, depuis septembre, l’abattage de loups lors de battues aux grands gibiers par des sociétés de chasse.
Au niveau national, le plan Loup 2013-2017 , prévoit que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d’une population estimée par les autorités à 250 animaux en France.

 
Le 4 octobre, le Tribunal administratif de Nice vient, à la demande de l’ASPAS, FNE et Ferus, de suspendre les arrêtés des 13 et 20 septembre 2013 pris par le Préfet des Alpes-Maritimes.
Ces arrêtés autorisaient l’abattage de loups dans le cadre d’une battue au « gibier », sur les secteurs concernés par les tirs de « prélèvement ».
Le Juge a en effet estimé que les tirs en battue par les chasseurs, tels que prévus dans ces arrêtés, sans la présence et le contrôle technique des agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), allaient à l’encontre de l’article 28 du « plan Loup » et n’était pas dans l’esprit de la Directive Habitat.
L’autorisation de battues pour une espèce protégée au niveau européen constitue indéniablement un recul inacceptable en matière de protection de la nature. Régression d’autant plus déplorable qu’aucun représentant officiel de l’État n’était censé encadrer ces battues, laissant ainsi carte blanche à des chasseurs.
Le tribunal a également relevé une incohérence par rapport à la période à laquelle intervient l’arrêté. «Les atteintes à la vie pastorale susceptibles d’être entraînées par la suspension de l’arrêté litigieux ne sont pas établies, tout particulièrement en fin de période de pâturage des troupeaux.» Car les estives se dépeuplent à cette époque de l’année, exposant moins les brebis aux attaques des prédateurs.
Deux loups ont pourtant déjà été abattus en application de ces arrêtés illégaux :

  • une louve abattue sur la commune de Saint-Étienne de Tinée, à laquelle s’ajoute un autre loup blessé par un tir mais non retrouvé, le 21 septembre dernier. S’il n’est pas encore mort, il ne passera pas l’hiver, comme les louveteaux de la femelle…
  • un autre loup abattu sur la commune de Beuil, le 22 septembre.

Les associations déplorent de devoir avoir recours à la justice pour faire respecter la loi et éviter le carnage, quand elles y arrivent à temps… Les mesures de protection des troupeaux (gardiennage et surveillance) ne sont pas encore suffisamment appliquées et contrôlées en France. Les associations requérantes et partenaires (SFEPM, LPO Paca, WWF, One Voice… ) demandent qu’un protocole national, loin des pressions locales, soit mis en place pour évaluer l’efficacité de ces mesures pour chaque troupeau avant de recourir à l’abattage d’un loup.
Voir le communiqué de presse de FNE

29/10/2013 – Toxique Planète – Conférence Débat

Affiche-recto-CicolellaLe scandale invisible des maladie chroniques

Mardi 29 octobre 2013 à 20h30 au palais des Rohans de Saverne.

En présence d’André Cicolella, chimiste, toxicologue, conseiller scientifique à l’Ineris et enseignant à Sciences Po. Il est président du Réseau Environnement Santé à l’origine de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons, de l’interdiction du perchloréthylène dans les pressings, etc.. Il est l’auteur notamment d’Alertes Santé, Fayard, 2005.
Aujourd’hui, 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Les coûts générés font imploser les systèmes de santé, 400 milliards d’euros, en plus depuis 15 ans.
Face à cette catastrophe sanitaire, il est temps de réagir. Les maladies chroniques ne sont ni un simple effet du vieillissement ni une fatalité : notre environnement moderne est en cause. Des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé mais aussi, au Nord comme au Sud, la malbouffe, la sédentarité, la pollution urbaine, le travail précaire et stressant et les inégalités..
La découverte des « perturbateurs endocriniens », la mise en évidence d’une transmission de cet héritage toxique aux générations futures révolutionnent la pensée scientifique et réclament de nouvelles politiques de santé à l’échelle mondiale. Au-delà d’un constat fondé sur les références scientifiques les plus solides, André Cicolella livre des clés pour l’avenir : oui, les maladies chroniques peuvent reculer à condition de repenser notre façon de vivre, de consommer et de travailler !
Entrée Libre
 

04/10/2013 – Projection du film "High Power" et Débat

04/10/2013 – Projection du film "High Power" et Débat

FIlm « High power »

Les dégâts du nucléaire en INDE

Vendredi 04 octobre 2013 à 20h00,
Salle de musique – Ecole Mathias Grünewald – 4 rue Herzog 68124 LOGELBACH
Projection du film et débat sur les conséquences des installations nucléaires sur les populations locales, et le rôle de la France avec la présence du réalisateur, Pradeep Indulkar, Lauréat du prix Uranium à Rio de Janeiro en Mai 2013
En 1969 la première centrale nucléaire de l’Inde a été ouverte à Tarapur. Dans un élan patriotique émotionnel les paysans locaux ont joyeusement donné leurs terres fertiles. Aujourd’hui, presque cinquante ans plus tard la deuxième génération de ces fermiers patriotiques manifeste à Tarapur afin de pouvoir au moins subvenir à leurs besoins élémentaires. Les ténèbres se sont abattues sur la ville qui fournit l’énergie au pays. Tarapur est loin du merveilleux rêve promis. Ce qui s’est passé à Tarapur au cours de ces longues années peut servir d’alerte au monde entier avant qu’il ne soit trop tard.

Sur toile de fond d’un paradis sur terre détruit par la main de l’homme afin de satisfaire son avidité, ce documentaire présente un monde inconnu, une réalité cachée et une nature détruite. 
Le nucléaire en Inde : 20 réacteurs en service (Puissance totale 4391 MW) – 7 réacteurs en construction – 3,62% de l’électricité du pays en 2012.
En septembre 2012 un manifestant a été tué par balle par la police lors d’une manifestation.
Prix libre – Chapeau en fin de projection
 

Déchetterie de Horbourg-Wihr : les travaux préparatoires à l’agrandissement ont démarré … très vite

L’Apill et Alsace Nature, qui ont déposé des recours contre cette extension en zone inondable, déplorent un passage en force.

Depuis trois ans, Alsace Nature dénonce ce projet d’agrandissement de la déchetterie en zone inondable qui va à l’encontre de tous les grands principes inscrits dans les documents officiels : trames vertes et bleues du Scot, directive-cadre sur l’eau, et Schéma de gestion des eaux (Sage) Ill-Nappe-Rhin… Une partie du terrain de la future déchetterie figure surtout en bleu foncé dans le plan de prévention des risques d’inondation, « où toute construction est proscrite, sauf celles d’intérêt public si on ne peut les installer ailleurs pour raison technique ou économique ».

Les deux associations ont déposé des recours contentieux et gracieux contre le permis de construire signé en janvier 2012 et le permis modificatif de mai dernier mais ils ne sont pas suspensifs. Rien n’empêche légalement d’engager les travaux…
Pourtant, le SAGE avait émis un avis défavorable : « En cas de dysfonctionnement d’un des dispositifs de protection prévus, le risque de pollution des milieux naturels, notamment l’Ill et la nappe, est très élevé ». De plus, la nappe phréatique affleure sous le site de la future déchetterie, le moindre écoulement de liquide polluant risque de contaminer la nappe.
Voir  l’article de l’Alsace  à ce sujet : ICI

Hydrocarbures : 2 permis d’exploration ont été accordés en Alsace et en Lorraine

Deux permis de recherche d’hydrocarbures ont été accordés en Alsace et en Lorraine. Ils couvrent une surface de 328 km2 et portent sur les mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux. 
Un permis d’exploration concernant le secteur de Seebach (Bas-Rhin) est attribué conjointement aux sociétés Bluebach Ressources et Geopetrol, selon un arrêté en date du 27 août des ministères du Redressement productif et de Ecologie. Le permis est accordé pour 4 ans et couvre une zone de 328 km2.
Un autre permis concernant la zone de Forcelles (Meurthe-et-Moselle) est accordé à la société Terre par un arrêté également en date du 27 août des mêmes ministères.
Les arrêtés ne précisent pas la nature des hydrocarbures recherchés, … y aura-t-il un lien avec les gaz et pétrole de schiste ?   A suivre de près …

Projet de poulailler industriel à Hohatzenheim : réunion d'information le 26 septembre

Alsace Nature a été sollicitée récemment par des habitants de Hohatzenheim qui s’inquiètent des nuisances que pourraient provoquer l’installation d’un poulailler industriel à 300 mètres du village.
Alsace Nature suit de près ce dossier, d’autant plus que le nombre de projet d’installation de poulaillers industriels semble en augmentation actuellement dans le Bas-Rhin.
Nos représentants participeront à la réunion publique d’information
prévue le 26 septembre dans la salle communale de Hohatzenheim à 20 heures.
Celle-ci est destinée, en présence du maire et de l’exploitant à l’origine du projet, à informer tous les concitoyens concernés par l’enquête publique et/ou le plan d’épandage du future poulailler industriel de 44 000 poulets à chair.

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – Septembre 2013

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – Septembre 2013

Bonsoir à tous !

Il est 23:00.

L’encrier céleste disperse au sol une bruine fine, froide et noire. Flaques de tristesse et de mélancolie : mers de détresse pour les uns, océans de tendresse pour d’autres selon l’humeur blues ou jazzy du scribouillard qui s’y moire ondoyants.

C’est l’automne qui s’annonce

Sortant sans grand enthousiasme de la « gueule » de mon antre, sous une lune cachée tel cet ami pierrot dont je porte les couleurs, je vais de mon ursidé pas y tremper l’extrémité d’un coussinet, le bout d’une griffe et de ma plume-pinceau vous gribouiller quelques mots, un écho

Ah mes amis !

L’aube frissonnante va au cours des prochaines semaines revêtir les arbres des ces somptueux feux rouge et or-orangé : ces chatoiements qui rendent nos été si courts mais nos forêts si belles.

Eh oui, déjà !

Et cependant que se préparent en plaine et sur les coteaux les réjouissances des vendanges et du vin nouveau, certains de mes comparses, loirs, lérots, muscardins, prêts à s’enfouir le nez sous l’édredon de leur panache, dans le creux d’un terrier, la cavité d’un vieux tronc, l’anfractuosité d’un pierrier, vont se soustraire au temps, jusqu’au printemps.

La fleur rose de la colchique qui perce les sols détrempés a bel et bien donné le « la » !

Les feuilles qui légères rejoignent le sol vont enterrer, recouvrir d’une épaisse couverture molletonnée les « gnomes » des sous bois : les rampants qui froissent, qui fouillent, qui grouillent…

Hormis le sphinx colibri, ex papillon de nuit, dont le mode de réchauffement est particulier, les papillons du jour avec le soleil s’en sont allés !

L’un de ces noctambules reconvertis pompait hier encore, fébrile, dans les dernières corolles d’un phlox dépérissant.

Qu’il semblait solitaire ! Ils étaient cinq ou six il y a quinze jours à peine à s’enivrer goulûment de la sorte !

Au creux des vallons humides, surplombant les villages minuscules, toitures étroites, cheminées serrées frileusement les unes contre les autres, le grand cerf lancera cette nuit telle une corne de brume son brame puissant…

A mi hauteur niché entre frênes et tilleuls mon bistrot préféré, le refuge de Pascal et Viviane, tiendra compte des difficultés saisonnières, heureusement !

Voici à ce propos quelques fraîches nouvelles du lieu.

Un nouveau muret de pierres sèches se prépare à accueillir ces hôtes à qui l’hiver fait peur.

L’alyte minuscule et la salamandre tachetée s’y sont déjà installés !

(Un nouveau site de chant donc en perspectives pour nos amis crapauds accoucheurs !)

Les chrysopes ont hérités au jardin d’une nouvelle résidence : un simple bidon de 5lt de savon noir aménagé de fibres de bois et ouvert latéralement attend ses locataires suspendu dans l’abri à outils.

Nos deux « Sylvain, Sylvette » ont récolté leurs premières récoltes de morelles de balbis : excellentes petites tomates-cerises au goût de litchis acidulés et finement sucrés. (Qui veut des graines?).

Ce petit fruitier extraordinaire exerce un tel attrait sur les doryphores qu’il ne peut que rejoindre l’arsenal naturel de lutte active contre les ravageurs casqués-rayés jaune et noir de l’oncle Sam.

Elle secondera l’année prochaine la phacélie, cette dernière attirant les carabes qui en règle générale dévorent les espèces les plus nuisibles du jardin, comme les larves de hannetons (dont je me régale moi aussi!), les chenilles, les limaces, les escargots (maints autres espaces leurs étant dédiés !)…

Et c’est sur les carabes que je finirais ce courriel…

Véritables sérial killers, les carabus granulatus et carabus cancellatus intéressent plus particulièrement Pascal : ils sont spécialisés dans la traque aux larves de doryphores.

Si vous projetiez d’utiliser votre nouveau caméscope-microscope numérique pour filmer la scène d’un carabe qui se restaure, je vous préviens, c’est plutôt gore !

Les carabes ont pour la plupart une digestion « extra-corporelle » : ils projettent sur leur proie des sucs digestifs : les chairs de la victime (non étourdie ni anesthésiée !) vont se liquéfiées.

Au stade « yoplait », Monsieur est servi !

En raison des modifications des cultures cet auxiliaire dans les carrés de légumes se fait malheureusement de plus en plus rare. Les pesticides répandus sur les lieux de chasse ou ingérés par

les insectes chassés l’éliminent.

Vivant au sol, il est de plus très sensible aux outils rotatifs comme la fraise ou le motoculteur qui le transformant en soupe le réduit, chacun son tour me direz vous, à l’état de consommable prêt à boire.

Pour favoriser sa venue, il faut opter pour le bio, bannir labour et fraisage au profit de la grelinette ou de la fourche bêche et disposer quelques pierres plates ou une vieille souche de bois à défaut de pouvoir border les plates bandes potagères d’une haie enherbées, l’idéal !!!

Quoiqu’il en soit si vous vous décidez comme Pascal de faire appel à ces mercenaires pour sauver vos monalisas, pompadours ou autres charlottes, une petite visite en Loire atlantique s’impose. Le site d’André Lecquet, « insecte.net » vous ravira !

A bientôt !

Votre poto pataud, Jojo !

27 septembre – VEILLEE RAMSAR

daubensand-web-2013Venez partager, écouter, raconter, la richesse des histoires du Rhin, vendredi 27 septembre 2013 à Daubensand.
Le Professeur Roland CARBIENER nous racontera son parcours d’un initié à la vie d’un fleuve déchu,
Bruno JÄGER fera mention de la diversité piscicole au fil des âges et Laurent SCHMITT, des travaux de restauration du Rhin supérieur.
RDV à 19H30 Salle communale, 6 Rue Principale à Daubensand. Entrée libre