En souvenir de Jean-Pierre STOLL

Jean-Pierre STOLL – Crédit Photo : L’ALSACE

A l’occasion de l’inauguration d’un lieu de souvenir dédié à Jean-Pierre STOLL, décédé il y a un an, l’Association des Amis de la Station Biologique du Moulin de la Chapelle vous invite le dimanche 27 AVRIL 2014 à 11h00 au Moulin de la Chapelle à SELESTAT.
Après un moment de recueillement consacré à celui qui, pendant plusieurs décennies, a animé au cœur de la prestigieuse Forêt de l’Ill ce creuset de la conscience écologique en Alsace, nous souhaitons vous présenter le travail entamé par notre association pour sauvegarder le patrimoine immatériel lié à cette épopée régionale.
En effet, l’association a pour objet, sur la base des très nombreux documents  que Jean-Pierre STOLL avait accumulés au sein du Moulin pendant près de cinquante ans, de faire mieux comprendre la construction de la pensée écologiste en Alsace et mettre en perspective la place que la station biologique a occupée pendant tout ce temps en terme d’éveil des conscience mais aussi d’actions de protection.
Un casse-croûte sous forme d’échange et une promenade dans l’Illwald prolongeront cette journée pour ceux qui le désirent.
Nous comptons sur votre présence !

Affaire GERLERO : de l’amiante à l’air libre, les responsables convoqués devant le tribunal correctionnel

De l’amiante entreposée en toute illégalité et à l’air libre, une règlementation bafouée : les responsables de la société GERLERO sont appelés devant le Tribunal Correctionnel de Toulouse ce 17 avril, pour répondre des nombreuses infractions commises dans le cadre de leurs activités passées. Explications de France Nature Environnement (FNE) et France Nature Environnement Midi-Pyrénées (FNE MP).
Stockage illégal de déchets dangereux
Les sociétés GERLERO, spécialisées dans le secteur d’activité des travaux de démolitioncomparaissent devant le Tribunal Correctionnel de Toulouse aujourd’hui pour avoir,  depuis de nombreuses années, enfoui et stocké illégalement des déchets dangereux et non dangereux sur plusieurs sites de la région Midi-Pyrénées : Saint-Alban (31), Bessens (82), Lamagistère (82), Toulouse (31), etc.
C’est lors d’une inspection du travail en février 2011 que les autorités prennent connaissance de l’ampleur de l’affaire, en constatant le stockage de plusieurs centaines de tonnes de déchets amiantés en parfaite illégalité. Plusieurs autres sites feront l’objet de constats par la suite : le lac de « Lalande » à Bessens, les parcelles de l’entreprise GERLERO Jean à Lamagistère, etc.
Mise en danger des hommes et de l’environnement : « Nous demandons une condamnation exemplaire »
Les prévenus sont poursuivis pour 9 infractions concernant tant la mise en danger des anciens salariés, que les irrégularités dans le traitement des déchets amiantés et l’élimination de déchets.
En tout, près de 49 victimes seront appelées à l’audience correctionnelle. FNE Midi-Pyrénées se constituera partie civile pour tenter d’obtenir une condamnation exemplaire des prévenus et demander réparation de son préjudice moral.
Pour José Cambou, pilote du réseau Risques de FNE Midi-Pyrénées et du réseau Santé-Environnement de FNE : « Le Mouvement associatif FNE, la fédération nationale FNE et régionale FNE MP, restent très vigilants sur la question de la gestion des déchets. Nous demandons que les responsables de ces agissements soient condamnés de manière exemplaire. La santé de salariés et de riverains ainsi que l’environnement ne peuvent plus être sacrifiés, impunément, par des gestionnaires de sites, d’autant que, dans ce domaine, les risques sont bien connus».
Communiqué de presse – France Nature Environnment

Début de l’examen de la loi pour interdire la culture des maïs OGM en France

Les députés examineront ce 15 avril une proposition de loi interdisant la culture de maïs génétiquement modifiés en France. Intervenant un mois jour pour jour après la publication de l’arrêté du 14 mars 2014 interdisant la culture du maïs MON 810, cet examen offre une nouvelle occasion de débattre du recours aux biotechnologies en agriculture. Explications de FNE.
Un examen inédit
L’arrêté du 14 mars 2014 se focalise sur le maïs génétiquement modifié MON 810, seul maïs OGM autorisé à la culture dans l’Union européenne, dont il suspend la commercialisation, l’utilisation et la culture des semences. Le député Bruno Le Roux va plus loin en proposant une loi interdisant la culture du MON 810 et de tout autre maïs OGM qui pourrait être autorisé prochainement à la culture en Europe.
C’est la première fois que le Parlement se penche en séance publique sur un texte visant à interdire des cultures OGM. Le Sénat n’avait en effet pas pu entreprendre l’examen d’une proposition similaire portée par le sénateur Fauconnier, jugée irrecevable.
« Certaines doutent de la compétence juridique du Législateur sur ce champ » explique Lylian Le Goff, co-responsable du dossier OGM pour FNE. « Mais cet examen inédit va permettre d’explorer une nouvelle voie pour refuser des produits dont l’innocuité et l’intérêt, particulièrement sur le plan socio-économique, ne sont toujours pas démontrés, près de 20 ans après le début des biotechnologies végétales. »
Un débat politique trop longtemps éludé
Cet examen est effectivement l’occasion de s’intéresser non seulement aux enjeux sanitaires et environnementaux des OGM, mais aussi à leurs enjeux socio-économiques. Il devrait permettre également de poser le problème des importations de soja OGM utilisé dans une grande partie de l’élevage français sans information du consommateur.
Ces OGM ne répondent à aucune demande des consommateurs et risquent de confiner l’agriculture dans un modèle agro-industriel dont on connaît les limites et qui est à l’opposé du modèle agro-écologique promu par la France.
L’article 2 de la loi du 25 juin 2008 relative aux OGM précise que ceux-ci ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés qu’à condition que cela ne nuise pas « à l’intégrité de l’environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité », c’est-à-dire « dans le respect de l’environnement et de la santé publique, des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales de qualité. »
Cette disposition doit guider le débat politique qui s’ouvre aujourd’hui estime Denez L’Hostis, président de FNE : « Il faut se donner les moyens d’appliquer la loi du 25 juin 2008, dans ses dimensions non seulement sanitaires et environnementales, mais surtout socio-économiques. Nous souhaitons que le Parlement vote cette proposition de loi pour interdire la culture des maïs OGM et interroger plus globalement l’avenir du modèle OGM. »
Communiqué de presse – France Nature Environnement

Assemblées Générales 2014

Retour en image de nos Assemblées Générales du 12 avril 2014 à Colmar.

Comme l’an dernier, les 3 comités directeurs ont décidé d’organiser une Assemblée Générale conjointe des 3 entités juridiques d’Alsace Nature pour renforcer notre cohésion et notre visibilité et faire de l’assemblée générale un événement régional marquant. Cette année nous accueillerons Monsieur le Préfet de Région, Stéphane Bouillon, ainsi que le Président de France Nature Environnement fraîchement élu, Denez l’Hostis.

Dachstein – Dépollution d’une ancienne glaisière

Sources DNA

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Samedi, des bénévoles du Conservatoire des sites alsaciens, d’Alsace Nature et de la commune de Dachstein, ont entrepris la dépollution d’une ancienne glaisière classée, décidés à protéger la faune et la flore.

Une importante décharge sauvage ayant été repérée sur un site du Conservatoire des sites d’Alsace (CSA), dans une ancienne glaisière de Dachstein, Anne Vonesch, bénévole d’Alsace Nature a pris l’initiative de lancer cette action capitale.

Aussi, dès 9 h, une douzaine d’acteurs se sont retrouvés à la dernière forêt naturelle de Dachstein. Parmi eux, le technicien au CSA Pierre Goertz, armée d’une tronçonneuse, ouvre un chemin dans cette « jungle » pour accéder à une importante décharge sauvage où gisent des bidons, de l’électroménager, des gravats et des centaines de pneus cachés sous la végétation. « Dans les années 60, explique-t-il, le CSA a acheté cette ancienne glaisière de 1,5 ha pour en protéger la forêt. Nous aimerions la réhabiliter comme zone humide pour la flore et la faune ». Le projet : aménager une mare pour les amphibiens. Mais pour cela, les dépôts sauvages doivent cesser. C’est pourquoi des panneaux d’interdiction et des clôtures ont été installés. « Nous déposerons aussi une plainte en gendarmerie », indique Pierre Goertz.

Besoin de renforts
Samedi, le maire Léon Mockers est lui-même venu emporter un premier chargement de déchets en camionnette. Mais devant l’important volume de déchets, les moyens sont dérisoires : Alsace Nature à grand besoin de renforts. L’archéologue Malou Schneider, qui avait fait les fouilles sur le site, en retrace l’histoire, pendant que Jean-Claude Rodriguez et Raymond Sonnefraud de La Maison de la Nature Bruche-Piémont posent la clôture.

Des terriers de blaireaux sont repérés, faisant dire à Anne Vonesch que « nous avons grand besoin de nous faire connaître, de relancer une action constructive sur le terrain. Si nous n’arrivons pas à augmenter nos membres, nous serons en grande difficulté ».

Une grande étape sera la consultation du public pour le Schéma Régional de Cohérence Ecologique, « pour faire reconnaître l’intérêt de la trame verte et bleue et des îlots réserves de biodiversité que cette trame doit relier », explique-t-elle en appelant à contrer « l’opposition des conseils généraux à l’encontre de ce concept. Aujourd’hui, il faut mettre en avant la recherche de solutions, plus que les démarches d’opposition, sur une solide base technique et juridique », estime-t-elle.

La ville en débat GCO : « Des remèdes qui sont pires que le mal »

Luc Huber (*) réagit aux propos du Dr Schmoll, médecin ORL, concernant la pollution de l’air et le GCO (courrier des lecteurs du 6 avril 2014).
« Dans son courrier des lecteurs du 6 avril 2014, le Dr Schmoll exige le GCO, estimant qu’il serait la solution « miracle » aux problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique dans l’agglomération strasbourgeoise. Ce médecin est certainement un bon spécialiste des problèmes respiratoires, mais pour le reste, il est victime de la désinformation que les puissants lobbies pro-GCO entretiennent depuis des années. Mentir aux gens pour satisfaire des intérêts particuliers, comment un médecin peut-il se laisser prendre à ce piège grossier ?
Tout d’abord, au nom de quelle éthique, de quelle déontologie, un médecin peut-il demander d’exporter une part de la pollution ailleurs, tout en augmentant la pollution globale ? Car c’est bien ce qui se passe quand on demande de régler par un aménagement routier des problèmes qui ont pour cause l’excès de trafic routier.

« Bouchons permanents garantis… »

Concernant le GCO, c’est encore pire, puisqu’il ne permettra même pas de diminuer la pollution dans l’agglomération strasbourgeoise. En effet, l’étude des tableaux du rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable nous montre que la soi-disant meilleure solution (nommée GCO + PDU) et qui a été relancée en novembre dernier ne ferait baisser le trafic sur l’actuelle A35 que de 3,8 % par rapport au trafic de 2010 et l’augmenterait aux heures de pointe.
Cette A35 serait transformée en boulevard urbain, ce sera donc des bouchons permanents garantis. C’est d’ailleurs la condition même de la rentabilité du GCO : Strasbourg doit rester engorgé pour inciter les véhicules à emprunter par dépit un contournement à péage. Si on ajoute à cet accroissement prévisible de la congestion sur l’actuelle A35, le fait que le GCO induira un trafic de 14 000 véhicules/jour supplémentaires sur l’autoroute de Hautepierre, déjà saturée aux heures de pointe, on ne voit vraiment pas comment le GCO pourrait diminuer la pollution dans l’agglomération. D’ailleurs, les organismes spécialisés sur la pollution atmosphérique (Aspa, Appa) n’ont jamais soutenu que le GCO réduirait celle-ci.
Quand allons-nous arrêter de fantasmer sur des pseudo-solutions, sur des remèdes qui sont pires que le mal, et mettre en place les solutions efficaces, qui agissent vraiment sur la cause du problème ? Elles sont connues, elles s’appellent « diminution de la part du diesel », « écoredevance poids lourds en Alsace », « diminution du trafic auto-soliste des usagers pendulaires domicile-travail aux heures de pointe » et également aménagements de génie civil sur l’A35 pour empêcher le trafic radial de venir cisailler le trafic de passage, causant ainsi les bouchons. C’est pour le moins étonnant que le Dr Schmoll ne demande aucune de ces mesures efficaces face au problème sanitaire qu’il soulève et que nous partageons tous.
Oui, le Kochersberg serait prêt à un sacrifice s’il permettait vraiment de soulager l’agglomération strasbourgeoise et d’améliorer la qualité de vie de ses habitants. Non, le Kochersberg ne peut accepter le sacrifice inutile de 280 ha de ses terres fertiles, pour réaliser un aménagement qui ne ferait qu’aggraver les problèmes qu’il est censé résoudre. »
(*) Luc Huber est animateur du collectif GCO Non Merci, maire de Pfettisheim.
par Luc Huber, publiée le 08/04/2014 – DNA

Y a-t-il du bonheur dans le pré ?

Y a-t-il du bonheur dans le pré ?

affiche-rencontre-conviviales-agriculture-3Alsace Nature et son groupe sectoriel Mossig vous proposent de participer à cette 3ème soirée conviviale, organisée dans le cadre de leur campagne pour « Des Prix Justes pour le Respect du Vivant ».
Une soirée de témoignages de la part des éleveurs laitiers et des professionnels ayant à faire aux débouchés du lait pour répondre à la question : quelle production et quel prix pour le lait : avec ou sans le respect du vivant ?

En effet, la fin des quotas laitiers risque de conduire à encore plus d’intensification. La pression sur le prix du lait favorise des usines à lait comme le projet des 1000 vaches en Picardie (auquel les associations s’opposent). D’autres élevages s’arrêtent. Pourtant beaucoup d’éleveurs aimeraient pouvoir vivre avec « seulement »  une cinquantaine de vaches. Et que deviendront les prairies ? Quel bien-être connaitront les vaches et les veaux ? Des éleveurs nous parleront de deux options : conversion à l’agriculture biologique ou intensification. Quels peuvent être leurs choix ? Où se trouvent les responsabilités ?

Rendez-vous à La Charrue à Marmoutier le vendredi 11 avril de 18h30 à 22h. Cocktail dinatoire bio (16 € boissons comprises).

Renseignements et inscription obligatoire Alsace Nature au 03 88 37 07 58.

L’écho des terriers de Jojo le blaireau – Mars 2013 – Le goumi !

L’écho des terriers de Jojo le blaireau – Mars 2013 – Le goumi !

Bonjour à tous !!!
De quelle création du bon Dieu cet écho des terriers va t’ il vous parler ?
Je m’en vais vous entretenir d’un végétal trop peu connu des jardiniers français qui régalera dans les années à venir, je l’espère, tous les blaireaux, renards, muscardins et autres mangeurs de baies vivant autour du meyersbuhl pour peu que les essais de multiplication en cours aboutissent !
Son nom scintille, mes amis, tel l’éclat du soleil sur l’acier poli du katana d’un shogun japonais manié par une aube opaline au pied du mont fuji : voici le« Natsu gumi » !
Ce nom qui flore bon le japon, nos amis nippons le donne à un « Elaeagnaceae» qui pousse, jusqu’à 1800 m de haut sous des températures de bac à surgelés.
Selon le professeur Hiboux le système racinaire des arbrisseaux de cette famille serait équipé de nodules qui fixent l’azote atmosphérique afin de produire des substances protéiques chose utile pour l’arbuste lorsqu’il s’agit de s’implanter dans une terre pauvre et très favorable pour les plantes du voisinage qui savent en tirer profit. Certains néo-jardiniers utilisent ce concept à des fins d’engrais vert (Le robinier faux acacia par exemple est un améliorant de sol sur une zone de 15 m à partir du tronc).
Le « Natsu gumi », revenons a lui, est présent au refuge LPO de Pascal et Viviane grâce à la rubrique « annonce » d’un vieux numéro de la revue « fruits et abeilles ». Ce fruitier asiate qui nous a donné ses premiers fruits l’année dernière est l’un des arrières petits « fillots » d’un arbrisseau importé à Baccarat en 1861. Un certain M. Joseph Clarté consacra à ce nouveau venu en 1877 quelques chaleureux écrits qui aurait pu permettre la propagation de ce courtaud, rustique et peu frileux arbuste. Il n’en fut rien. Rebaptisé « goumi » au pays des « brimbelles », la présence de notre feuillu reste peu mentionnée, me semble t-il, hors du plateau lorrain et de quelques localités vosgiennes de St Anould à Senones.
Feuillage caduc, rameaux longs et pendants de 2 à 3 m de haut pouvant être très touffu, le « goumi » sera très apprécié dans un refuge d’accueil animalier par le petit gibier et les oiseaux qui peuvent s’y planquer, y manger, y nicher. Les fleurs en avril-mai petites, blanches-jaunes, mellifères, nectarifères et parfumées feront la joie des butineuses gourmandes !
Les fruits, sortes de micro-olives rouge franc dotées d’un très long pédoncule, légèrement sucrés, astringents, acidulés, gorgés de vitamines et de minéraux, se consomment sous forme de confiture, de gelée, de sirop ou d’un vin appelé « gumishu » au pays des « sushis ».
A cueillir bien mûrs… s’il vous en reste !!!
Résumons : Buissonnant, plus large que haut ne nécessitant pas d’entretien, aimant comme vous et moi les situations chaudes et ensoleillées, s’adaptant facilement aux sols les plus pauvres, le goumi se reproduirait par rejet, bouturage ou drageons, sans aucune difficulté semble t-il.
Vous connaissez ma gourmandise, j’adore les baies ! Je le clame haut et fort : le « Goumi » mérite d’être multiplié afin de rejoindre entre prunelliers sauvages, merisiers, sureaux noirs, groseilliers, cassiers, framboisiers et amélanchiers ces haies dont on raffole !!!
NB : Le Goumi bien qu’auto fertile produit ses fruits en plus grosse quantité si on l’associe à une autre variété, je pose à tout hasard la question à mes lecteurs lorrains et vosgiens : est il un cultivar qui pourrait nous être troqué contre autre chose (Je propose : graines de morelle de Balbis, physalis, radis noirs, racines de consoude de russie ou de bardane japonaise…) ?!!!
A très bientôt,

Raymond nous a quitté !

Raymond nous a quitté !

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris, en ce début de printemps, le décès de Raymond Durr.
Pionnier de l’agriculture biologique, infatigable chercheur de solutions pour allier production et protection de la nature, militant convaincu, Raymond part en laissant derrière lui un grand vide.
Il aura ouvert la voie à de nombreux agriculteurs, à des beaux projets (nous lui devons la Tomme du Ried par exemple) et à une vision de ce que doit être l’agriculture dans des milieux aussi sensibles que les Rieds alsaciens.
Son départ laissera un immense vide dans le cœur de pas mal d’entre nous.
Salut Raymond…

 
Ses obsèques auront lieu jeudi 3 avril après-midi pour un dernier au revoir.

Plus qu’une journée internationale, nous voulons des forêts !

Plus qu’une journée internationale, nous voulons des forêts !

daniele-Foret-en-dangerAlors qu’en ce 21 mars la journée internationale des forêts va permettre de mettre la lumière sur la destruction de la forêt amazonienne, les programmes de reforestation,…il est peu probable qu’on parle de la forêt de proximité, celle au bout du chemin, celle où vous allez promener vos enfants…
Depuis les années 1990, la gestion de nos forêts a connu une évolution plutôt positive, notamment dans les forêts publiques, avec le développement d’une sylviculture plus proche de la nature. Mais les orientations plus récentes ne cessent pas de nous inquiéter dans la mesure où il existe une volonté affirmée d’augmenter la pression de prélèvement sur les forêts. L’usage du bois entre de plus en plus dans une logique industrielle et spéculative dans laquelle on demande à la forêt de s’adapter à l’industrie et non pas l’inverse.
Les conséquences déjà visibles de cette tendance sont le développement des pistes forestières (surdimensionnées), de la surmécanisation de la récolte avec des machines de plus en plus imposantes qui justifient des cloisonnements ajoutant à l’artificialisation des milieux.
Ceci est d’autant plus inquiétant que la future programmation des crédits FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) qui est en cours de discussion actuellement en Alsace, tend à valider cette orientation. Les 1,5 millions d’euros pour des nouvelles dessertes et 1,3 millions d’euros pour la mécanisation de la récolte sont à mettre en perspective avec les 0,4 millions d’euros pour les plans de gestion ou les 0,5 millions d’euros pour les contrats NATURA 2000.
Il est encore temps d’agir pour que notre forêt ne subisse pas ce que nous avons fait subir à notre agriculture avec tous les “dommages collatéraux” que nous connaissons aujourd’hui (régression de la biodiversité, pollution de l’eau, des sols, de l’air, spéculation sur les céréales,…).
Alsace Nature estime que la pérennité de la forêt passe par un respect de ses fonctionnements écologiques, ce qui suppose, au contraire de l’artificialisation croissante qui se dessine, une réduction de l’artificialisation des forêts (en termes de gestion forestière, mais aussi de gestion des ongulés).
Nous pouvons tous agir dans ce sens : http://foretsebouger.tumblr.com/