Noël à Strasbourg : féérie vivante ou décorum mortifère ?

Noël à Strasbourg : féérie vivante ou décorum mortifère ?

Visuel vitrines de Noël CCI Alsace

Alors que le marché de Noël bat son plein, nous avons été particulièrement atterrés de découvrir les vitrines de la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI), place Gutenberg. Pour faire la promotion des boules de Noël de Meisenthal, la CCI n’a pas trouvé mieux que d’exposer… des animaux empaillés.
Quelle image renvoi cette chambre consulaire auprès des millions de touristes qui visitent notre ville en cette période ? Quelle message diffuse-t-on avec une cigogne morte traditionnellement symbole vivant de l’Alsace ?
Chacun appréciera. Alsace Nature vous invite à donner votre avis sur la page Facebook  ou sur le compte twitter.
[Revue de presse] Succès du colloque "Le bien-être animal, un enjeu de justice et de paix"

[Revue de presse] Succès du colloque "Le bien-être animal, un enjeu de justice et de paix"

Le colloque a été un succès !

150 personnes se sont rassemblées à la paroisse Saint Matthieu à Strasbourg. C’était une journée dédiée à la sensibilité, lé réflexion, la philosophie, traçant les contours d’un monde meilleur. C’était aussi une journée d’émotions, et nous sommes reconnaissants à Jacqueline Berthon qui a porté cet évènement à bout de bras, et qui a eu un malaise et a dû passer cette précieuse journée à l’hôpital : elle a créé une dynamique et des liens nouveaux.
Les organisateurs étaient unanimes à souhaiter qu’un message fort issu de ce colloque reste et soit diffusé : c’est le Texte d’engagement. La première page parle de l’animal et de l’enjeu de justice et paix, la deuxième traduit cette approche éthique et spirituelle en un appel aux professionnels et décideurs : sortez de la soumission à un système où l’aspect économique et la compétitivité tendent à justifier les entorses quotidiennes, illégales et légales, au respect, et mettez-vous autour d’une table …
 

Les vidéos du colloque.


 

 

 

 

 

 
 
Introduction de Jacqueline Berthon  
Remerciements par Jacqueline Berthon  
Texte d’engagement pour porter le message du colloque
[Colloque] 22 octobre – Le bien-être animal, un enjeu de justice et de paix

[Colloque] 22 octobre – Le bien-être animal, un enjeu de justice et de paix

colloque-un-enjeu-de-justice-et-de-paix

Est-ce possible de mobiliser des valeurs éthiques et spirituelles pour maîtriser les démons du « tout-économique » et de la violence ordinaire et extrême contre le vivant ? Quel est le rôle des églises ?

Alsace Nature participe à l’organisation de ce colloque et s’implique pour que son message soit entendu par la suite.
INFOS PRATIQUES :
Les inscriptions pour le repas gratuit sont au complet, mais il est toujours possible de participer au colloque ! Pour cela, merci de vous inscrire auprès de Jacqueline Berthon par téléphone au 03 88 77 94 23 ou par mail : jacqueline.berthon0@orange.fr
 
Télécharger le programme  

L'élevage, les animaux et nous tous

L'élevage, les animaux et nous tous

Conférence-théâtre sur les animaux d’élevage avec les élèves de Geispolsheim : L’élevage, les animaux et nous tous

En raison de l’engagement d’Alsace Nature, j’ai été invitée par l’Espace Malraux de Geispolsheim et la compagnie des Filles d’Aplomb (une compagnie de danse contemporaine) dans le cadre d’un projet scolaire sur les animaux d’élevage. Des élèves de 6ème avaient assisté au spectacle FAUNE APHONE et approfondi le sujet, avec les professeurs d’anglais (Chicken Run, source d’inspiration), d’art plastique (fabrication de masques d’animaux et de dessins sur le thème de la protection des animaux), de français,  et, le clou ! en sport.  Avec l’aide de Kristine Groutsch (chorégraphe des Filles d’Aplomb) les élèves ont préparé, avec beaucoup d’investissement et de dynamisme, une chorégraphie représentant la vie et la joie des poulets, leur enfermement, et leur destinée industrielle.
J’ai pu commenter en direct un film de CIWF – Les animaux d’élevage et nous, en entrant dans le sujet par les émotions et les besoins des animaux. La vidéo éclaire les contraintes subies par les animaux, et montre aussi de bons exemples qui permettent de comparer les systèmes d’élevage, et explique des progrès réalisés ou à venir. C’est à nous tous de faire changer les choses.
Comme c’est un besoin pour moi de ne pas construire une image du monde et des gens en noir et blanc, mais d’entrer dans la complexité, j’ai voulu montrer les logiques derrière l’élevage industriel. J’ai donc inventé 10 petites scènes très courtes : L’élevage, les animaux et nous tous. Elèves et professeurs se sont prêtés au jeu. Les personnages sont M. Ecrabouille et M. Bonnefoi, directeurs d’hypermarché, Mme Surlapaille, M. Petitchamps, Mme Réussy, M. Beautracteur, Mme Porcmasse, tous éleveurs, M. Vertpinceau, publicitaire, Mme Toujoursplus, PDG d’usine à lait, et les ministres Lalune et Crachesous, ainsi que huit consommateurs/trices bien typés.  A la fin, les animaux, représentés avec des masques, expriment ce dont ils ont besoin… Le but est d’enrichir la réflexion, d’ouvrir la discussion, de la compréhension à l’action : tous concernés, tous responsables.
Anne Vonesch
 

[Conférence de presse] Ammoniac, pollutions diverses : stop à l'agrocratie !

Quelle relation entre la ferme-usine de Wintershouse avec 1200 taurillons autorisés, et la ferme-usine de Steinseltz avec 692 000 poulettes autorisées ? Dans les deux cas, les émissions d’ammoniac ont été occultées.

Alsace Nature a contesté l’autorisation des 692 000 poulettes auprès du tribunal, au motif que l’importance et l’ des émissions d’ammoniac avaient été occultés dans le dossier d’enquête publique. Un jugement du 22 juin 2016 déboute notre association.

C’est une très mauvaise nouvelle pour la qualité de l’air, mais une bonne nouvelle pour l’agrocratie, qui peut continuer à polluer l’air, sans tenir compte des dégâts que son activité économique génère !

La veille de ce jugement, une estimation nationale du nombre de décès évités si la population était moins exposée aux particules fines a été publiée. L’ammoniac d’origine agricole est concerné. Quelles sont les réglementations et les usages qui permettent d’en arriver à cette situation et à un tel jugement? Pourquoi le pâturage n’est il pas développé alors qu’il est le meilleur moyen de lutter contre les émissions atmosphériques des bovins ? Que faire pour protéger la santé publique et les milieux naturels ?

Pour dénoncer ces pratiques, Alsace Nature a tenu une conférence de presse le 5 août 2016 à 10h à Wintershouse. A cette occasion la lettre ouverte envoyée aux Ministres de l’Environnement et de l’Agriculture a pu être présentée.

> Téléchargez la lettre ouverte ici <

[communiqué de presse] Reprise de l'abattoir de Holtzheim : l'occasion de « monter en gamme »

[communiqué de presse] Reprise de l'abattoir de Holtzheim : l'occasion de « monter en gamme »

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Communiqué de presse du 23 juin 2016
Alsace Nature – Réseau agriculture
Reprise de l’abattoir de Holtzheim : l’occasion de « monter en gamme »

La coopérative de producteurs de bovins et de porcs qui gère l’abattoir de Holtzheim (Eurométropole) est placée en redressement judiciaire, et ce malgré les importantes aides qui lui ont été apportées au fil des ans. L’abattoir est en attente d’un repreneur.
Ce contexte de crise de l’élevage bas-rhinois amène Alsace Nature, Fédération régionale des associations de protection de la nature et de l’environnement, à rappeler, comme l’ont fait des éleveurs tels que Thierry Schweitzer ou Laurent Klein, que c’était une erreur stratégique d’avoir positionné cet abattoir essentiellement sur la production de volumes de viandes quelconques, fussent-elles alsaciennes. En effet, l’Alsace ne produit qu’une faible part de sa consommation et le bassin de consommation alsacien pourrait aisément absorber une production locale dont le mode de production serait plus « haut de gamme » que le modèle dominant.
Alsace Nature, par la voix des responsables de son réseau « agriculture », se souvient avec tristesse et amertume des nombreuses enquêtes publiques et autres occasions au cours desquelles l’association demandait notamment aux producteurs de porcs alsaciens de s’orienter vers des modes de production plus ambitieux et plus respectueux des animaux, en particulier de leur accorder une litière de paille et de bannir les cages à truies (ce que la Suisse a su faire depuis longtemps). Jamais nous n’avons été écoutés.
Les Commissaires enquêteurs (à une exception près), l’administration ou les élus ont toujours suivi les professionnels dans leurs certitudes économiques, plébiscitant une production conventionnelle, industrielle, banale. Or, la consommation de viande baisse inéluctablement. Les citoyens s’interrogent de plus en plus sur le traitement réservé aux animaux et sur les impacts de l’élevage intensif sur l’environnement.
Alsace Nature et son réseau « agriculture » considèrent que la crise actuelle est une opportunité pour un revirement salutaire. Aujourd’hui, le défi est de pouvoir justifier d’une plus-value avec une prestation supérieure, tant en matière de bien-être animal qu’en matière d’environnement et de conditions de travail. A l’heure où l’information est de plus en plus facilement accessible, les cahiers des charges des productions animales doivent comporter des exigences concrètes, pertinentes, transparentes. C’est ce qui correspond à la Responsabilité Sociale des Entreprises. Quant à l’abattage des animaux, Alsace Nature partage l’analyse des experts qui préconisent une vidéosurveillance permanente pour garantir un traitement correct des animaux tant qu’ils sont vivants.
Contact Presse :
Anne Vonesch – Vice-présidente Alsace Nature – Réseau Agriculture : 06 89 66 71 50