[Événement] Quand les marionnettes interrogent notre rapport à la nature ?

[Événement] Quand les marionnettes interrogent notre rapport à la nature ?

animal-conference-débat-thumbSamedi 5 mars 2016 à 17h, la commune de Schweighouse-sur-Moder propose le spectacle « Animal » de Flash Marionnettes suivi d’une conférence-débat organisée par Alsace Nature autour du thème : Hommes et animaux : comment vivre ensemble sur terre ?

Dernière et ultime création de la compagnie strasbourgeoise Flash Marionnettes, le spectacle « Animal » nous raconte des histoires sur l’évolution des espèces jusqu’à leur extinction, évoquant tout à tour la disparition des dinosaures, la première chasse des hommes de Cro-Magnon,  les mers, les zoos… Illustrée par des marionnettes plus vraies que nature, dans un décor de toute beauté, cette fable invite les hommes à saisir leur dernière chance et à faire naître une génération d’éco-citoyens. Un spectacle plein d’inventivité et d’humour à découvrir absolument qu’on soit adulte ou enfant (à partir de 7 ans).
Après le spectacle, de 18h30 à 20h environ, la conférence-débat permettra à tous (qu’on ait assisté ou non au spectacle) de s’interroger sur la place de l’homme dans le monde animal. Valérie Dufour, chercheure éthologiste et primatologue au CNRS, s’intéressera à l’intelligence animale, et tout particulièrement aux capacités de partage et de coopération chez les animaux sociaux. Que signifie tout cela dans nos relations avec les animaux ? Puis Michel Risser, enseignant-chercheur dans le domaine de l’énergie et de la transition énergétique, qui suit les questions concernant les forêts avec Greenpeace (groupe local) et Alsace Nature, se demandera comment dès lors faire évoluer nos comportements, afin de préserver les forêts du monde et les animaux qui y vivent. Les marionnettistes souhaitaient que leur mise en scène soit « stimulante plus que catastrophiste ». La conférence-débat tâchera de répondre à ce défi.
Un verre de l’amitié, avec Alsace Nature, clôturera la soirée.
 
Renseignements et réservations :
La K’Artonnerie, Service Culturel – Tél : 03 88 72 59 71 – Mail : kartonnerie@mairie-schweighouse.fr
Spectacle payant :
6 € tarif plein / 5 € tarif réduit (1 € de réduction en prévente et réservation)
Conférence-débat gratuite
 
Télécharger l’affiche

Elevages industriels et Taurillons de Wintershouse : changeons le système ..

Venez rejoindre Alsace Nature et le collectif Convergences des Luttes, ce samedi 5 sept. place Kléber à Strasbourg, pour dire non aux élevages industriels et demander une autre politique agricole ou tout simplement pour chercher des informations ou partager des idées.
A très bientôt donc …

[Communiqué]  EN FACE DES PRIX JUSTES IL FAUT INTÉGRER LE RESPECT DU VIVANT

[Communiqué] EN FACE DES PRIX JUSTES IL FAUT INTÉGRER LE RESPECT DU VIVANT

Logo Collectif Plein Air
Le Collectif Plein Air compatit à la détresse des éleveurs qui, sous la pression des prix, voient s’écrouler un pan de vie économique. Le Collectif dénonce le comportement pilleur des grandes enseignes et l’égoïsme porté en étendard par un certain consumérisme mal informé. Il accuse aussi l’idéologie de la « compétitivité » qui s’acharne à faire croître une
production de masse inutile mais dévoreuse de ressources et parfois très polluante.
Le Collectif Plein Air est en désaccord profond avec les remèdes qui sont couramment préconisés : augmenter les performances donc intensifier encore plus, obtenir de nouvelles aides publiques sans changer de système, décrocher des marchés à l’exportation, importer des aliments OGM, réduire les contraintes environnementales, alléger les contrôles, bloquer les avancées en matière de bien-être animal.
Le sauvetage de l’élevage se fera avec les animaux et pour eux. Sinon les conflits et crises seront interminables et douloureux. La guerre contre les animaux ne peut pas être gagnée. Malheureusement elle risque de durer. Le Collectif Plein Air est très inquiet que le projet gouvernemental de « Stratégie nationale de bien-être animal » n’aboutisse, sous la pression des filières animales, à rien comme les « Rencontres Animal et Société » en 2008, si ce n’est à faire semblant. Quant aux normes minimales de protection des animaux d’élevage, l’exemple des porcs, un parmi d’autres, est éloquent. La Commission européenne n’arrive pas à faire appliquer ces normes. Et même l’outil pédagogique qu’elle a élaboré est bloqué dans sa diffusion !
Mais entretemps l’illusion de sauver les éleveurs en leur faisant produire toujours plus à bas prix, a volé en éclats. Il est avéré que les Français peuvent vivre bien et plus sainement en réduisant, en moyenne et selon leurs goûts, leur consommation de viande et de lait de moitié. Si nous voulons limiter le changement climatique, la diminution de l’utilisation des protéines animales est incontournable. Aujourd’hui la question cruciale à laquelle la politique et les politiques doivent répondre est celle-ci : comment produire et consommer localement moins de viande et de lait mais dans le respect des animaux et de l’environnement, et ceci avec autant et même plus d’agriculteurs et d’emplois rémunérés décemment ? C’est autour de cette question qu’il faut se réunir. Les réponses sont l’innovation utile. La restructuration se fera avec les citoyens et selon les territoires.

[petition] ferme-usine : 1200 taurillons à Wintershouse dans le Bas-Rhin

[petition] ferme-usine : 1200 taurillons à Wintershouse dans le Bas-Rhin

 
Abandon du projet de ferme-usine de 1200 taurillons à Wintershouse dans le Bas-Rhin. Non à l’industrialisation de la production de viande en fermes usines. Soutien aux éleveurs traditionnels.
L’ « utilité » de cette ferme usine serait, selon les éleveurs, de donner un débouché au grand nombre de broutards produits. Ce sont les veaux sevrés nés de vaches allaitantes de race à viande, qui arrivent à l’engraissement en ferme-usine vers 9 mois d’âge et environ 300kg.
Les exportations vers l’Italie (> 1 millions par an, il y a quelque temps) ont reculé, il s’agirait donc de construire des fermes usines en France pour remplacer les fermes usines à l’étranger.
Nous ne voulons pas de fermes usines du tout. La place des bovins en croissance est au pâturage, dans les zones herbagères, là où ils sont nés. Leur place n’est pas en claustration, serrés dans des cases (même si 4,5m² de pente paillée sont moins pire que 3m² de caillebotis) où ils doivent prendre 1,4kg de poids par jour, jusqu’à 650 voire > 700kg.
Pourtant il serait possible de faire vivre un plus grand nombre d’éleveurs bovins décemment en produisant moins d’animaux mais en les engraissant là où ils sont nés, en zone herbagère.
Les bovins sont des êtres sensibles qui méritent qu’on leur consacre du temps.
L’élevage bovin dans le monde fait partie des causes majeures du changement climatique. L’impact sur l’environnement ne peut être maîtrisé et compensé que s’il reste basé sur le pâturage (sans déforestation).
 
Si comme nous, vous souhaitez soutenir, un autre mode d’élevage … MERCI DE SIGNER LA PETITION
 
Voir aussi l’article des DNA paru le 19 juin 2015 à ce sujet : http://www.dna.fr/economie/2015/06/19/la-ferme-aux-1-200-taurillons
 

[Pétition] Urgent : porcs en danger

[Pétition] Urgent : porcs en danger

cdggcdbgL’industrie porcine est sur le point d’obtenir que le caillebotis intégral soit déclaré comme « meilleure technique » dans un document de référence européen – et nous avons seulement quelques semaines pour empêcher cela.

Un document de référence européen qui définit les « meilleures techniques disponibles » en élevage intensif de porcs est en cours de négociation. Et le caillebotis intégral risque d’être déclaré comme meilleure technique dans ce document.
Les porcs sont des animaux curieux et intelligents, qui utilisent leurs groins pour explorer leur environnement et fouiller le sol. Vivre dans un environnement complètement nu sans aucune activité de fouille possible est une véritable souffrance pour eux. Comment le caillebotis intégral pourrait-il être « meilleure technique » ?

Il est inacceptable que les autorités européennes et le gouvernement français sacrifient le bien-être animal et l’environnement pour conforter une filière très intensive, en cautionnant de telles techniques de production.
(texte : http://action.ciwf.fr)
Ecrivez au Ministre de l’agriculture pour lui demander de refuser que le caillebotis intégral soit une « meilleure technique disponible »
Plus d’infos sur le site du « Collectif Plein Air »

[Conférence Alsace Nature] 24 février : "Recommandations nutritionnelles : avec ou sans le respect du vivant ?"

[Conférence Alsace Nature] 24 février : "Recommandations nutritionnelles : avec ou sans le respect du vivant ?"

Recommandations nutritionnelles et respect du vivant
C’est le thème que propose Alsace Nature à Christian Rémésy, directeur de recherche INRA, pour le temps d’une conférence :
mardi 24 février à 18h30,
à Strasbourg à la Cité de la Musique et de la danse, salle 30
(Conférence-débat et verre de l’amitié).
 
Christian Rémésy sait décliner la nutrition dans le sens d’une alimentation et d’une santé durables. Que faire alors pour atteindre l’adéquation entre nos besoins et nos ingestas ? Il nous le dira. Sans doute, la question des intérêts économiques ne sera pas évincée : Christian Rémésy a une réputation de lanceur d’alerte. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont « L’alimentation durable. Pour la santé de l’homme et de la planète », chez Odile Jacob.
Quant à Alsace Nature, l’association poursuit, avec cet évènement, sa campagne agricole « Des prix justes pour le respect du vivant », et ce d’autant plus qu’en cette année 2015  les 50 ans d’Alsace Nature tombent à pic sur les 50 ans écoulés depuis la mort d’Albert Schweitzer. Il reste à porter le flambeau. Or l’impression prévaut que les recommandations nutritionnelles d’usage n’ont à ce jour pas intégré le respect du vivant autour de nous, qu’il s’agisse des animaux d’élevage ou de la nature sauvage.  Faut-il piller les mers, multiplier des turbo-vaches, entasser les poulets pas chers, muscler sans gras des cochons inactifs, intensifier les prairies, dévaster les forêts tropicales, dépendre des pesticides – au nom de la nutrition ?
Contact :
Anne Vonesch – Responsable du groupe agriculture Alsace Nature : 06 89 66 71 50