"L'impossible Procès", deux représentations théâtrales

Stop Fessenheim vous propose d’assister à deux représentations de la pièce de Bruno Boussagol – « L’impossible Procès ».
– le dimanche 21 avril au FEC StrasbourgC, 17 place St Etienne,  à 19h.
le jeudi 25 avril à la salle du Badhus de Kaysersberg, rue du Gnl de Gaulle, 19h

Entrées payantes :

plein tarif :10 EUR
Tarif réduit (enfants/sans emploi) : 5 EUR

Résumé :
Sur scène, un tribunal. Le Président ouvre la séance : « Aujourd’hui, samedi 3 novembre 2018, nous jugeons, au nom du peuple français, l’industrie électronucléaire française, représentée ici par M. le Très Haut Commissaire à l’énergie nucléaire civile […] pour risque causé à autrui, non-assistance à personne en danger et homicide involontaire ». Ce procès tente de déterminer les responsabilités suite à une terrible catastrophe : en effet, trois ans auparavant, un Boeing 747 s’est écrasé sur la centrale nucléaire du Blayais, située en Gironde. Il n’y a eu aucun survivant. Suivent alors des échanges nourris sur cette catastrophe : victimes, témoins, élus, experts… Les uns témoignent ou ripostent, tandis que d’autres argumentent, mentent aussi.

Suivent 1h35 d’échanges argumentés (une dizaine de spécialistes se sont investis pour apporter des éléments scientifiques, romanesques et juridiques permettant d’étayer le texte final établi par Jean-Louis Debard).
Après un entr’acte de 30mn, la séance reprend mais avec des victimes du nucléaire, des témoins, des « experts » vivants dans la ville où se joue L’IMPOSSIBLE PROCÈS. C’est l’occasion de présenter « à la barre » des problématiques locales et/ou de véritables procès en instructions.
Les contributions recueillies seront publiées ultérieurement.

Ce procès est une tentative de mettre le théâtre au cœur du débat citoyen

Le nucléaire, une filière d’avenir ? !
Brut de béton production fait partie de ces compagnies engagées, militantes même, en somme d’utilité publique. Depuis 1998, son directeur, Bruno Boussagol, a mis en scène neuf spectacles à partir de la catastrophe de Tchernobyl. Ses membres sont allés plusieurs fois en Biélorussie et en Ukraine. En 2006, vingt ans après la catastrophe, ils ont joué devant le réacteur en hommage aux liquidateurs qui se sont sacrifiés pour réduire les effets de la contamination. Ils ont également réalisé un projet entre exposition et théâtre, un Musée de la catastrophe. Une initiative fort intéressante qui aborde des questions essentielles : d’hier à aujourd’hui, comment raviver la mémoire pour que de telles catastrophes ne se reproduisent pas, pour que l’on n’oublie pas de tels ravages et, enfin, pour ne pas se laisser berner par ceux qui continuent de présenter le nucléaire comme une filière d’avenir ?

2 ans après Fukushima : week-end d'actions pour réclamer la sortie du nucléaire

 
Ce week-end plusieurs actions étaient organisées pour réclamer la sortie du nucléaire et pour soutenir le peuple japonais 2 ans après la catastrophe de Fukushima.
Des membres d’Alsace Nature ont participé à ces événements à Paris, Chalampé…
Voici quelques articles de presse pour faire le point :
– Sur la chaine humaine organisée à Paris, qui encerclait plusieurs lieux de pouvoir ayant un lien avec le nucléaire. Selon les organisateurs, 20 000 personnes y ont participé (4 000 selon la police !), dont certains élus.
Article du journal Libération, paru le 9 mars 2013  : « A Paris, une chaîne humaine pour réclamer l’arrêt du nucléaire »
Pendant que les manifestations se déroulaient à Paris, des milliers de manifestants réclamaient également la sortie du nucléaire au Japon.
Article du journal LeMonde, paru le 9 mars 2013, Une chaîne humaine de milliers de personnes à Paris contre le nucléaire
 
– sur la manifestation organisée par les associations alsaciennes et allemandes à Chalampé pour demander la fermeture immédiate de Fessenheim. Deux témoins japonais, présents à Fukushima lors de la catastrophe, sont venus témoigner.
Article du journal l’Alsace, parue le 10 mars 2013: « Nucléaire Six cents manifestants scandent Fermons Fessenheim »
 
 

Centrales biomasse : les ressources alsaciennes n'y suffiront pas

Rue 89 Strasbourg a publié le 27/02/2013 un très bon article qui montre à quel point nous jouons à l’aveugle dans la question du développement de la biomasse dans notre région.
Le premier geste d’un secouriste c’est « éviter le sur-accident » dans cette affaire nous sommes en train, sous couvert de transition énergétique, rajouter la catastrophe de la perte de nos forêts… »
« Centrales biomasse : les ressources alsaciennes n’y suffiront pas » – Rue89 Strasbourg
 
Lire l’article de Rue89

Chaine humaine pour sortir du nucléaire à Paris le 9 mars

Chaine humaine pour sortir du nucléaire à Paris le 9 mars


Reprenons en main notre avenir énergétique, formons une grande chaîne humaine pour encercler les lieux de pouvoir !
Chaque personne compte et nous comptons sur vous !
Aurions-nous oublié Fukushima ?
Démesurément dangereux et coûteux, le nucléaire soumet les humains et tous les êtres vivants à des pollutions et à une menace inacceptables. Hiroshima, Tchernobyl, Fukushima : aucune autre technologie n’a créé en si peu de temps des catastrophes si « durables ». Avec 58 réacteurs, le parc nucléaire français représente un risque majeur, pour nous et nos voisins européens. Attendrons-nous que la centrale de Nogent-sur-Seine, à 95 km de Paris, devienne le Fukushima français ?
Cette industrie met ses propres salariés en danger, des régions entières à travers le monde sont polluées par l’extraction de l’uranium, de surcroît la fameuse « indépendance énergétique » qu’elle promet est un mythe. Non seulement le nucléaire ne peut pas freiner le réchauffement climatique, mais il produit des milliers de tonnes de déchets toxiques ingérables et entretient des habitudes de consommation qui ne sont pas soutenables.

Heureusement, le nucléaire n’est pas une fatalité !

Déjà, de nombreux pays ont fait le choix de sortir du nucléaire, créant ainsi des centaines de milliers d’emplois. Nous n’avons pas besoin de prolonger la vie de nos centrales vieillissantes, ni d’en construire de nouvelles !
Une révolution énergétique, nécessaire et urgente, offre une formidable opportunité pour l’emploi, la santé et la démocratie. Le nucléaire a été imposé sans aucun débat ; mais imaginer de nouvelles manières de produire et consommer l’énergie, c’est l’affaire de tous !

Ensemble, nous pouvons agir et c’est le moment de le faire !

Le 11 mars 2012, un an après la catastrophe de Fukushima, 60 000 personnes ont formé une immense chaîne humaine de Lyon à Avignon pour réclamer la sortie du nucléaire. Pour toute réponse, le nouveau président n’a promis que la fermeture hypothétique d’ici 2017 d’une seule centrale, Fessenheim. Continuons sur notre lancée pour obtenir une décision de sortie du nucléaire !
Le 9 mars 2013, rejoignez-nous à Paris lors de cet événement national pour mettre la pression sur les décideurs politiques et économiques. Alors que se prépare, avec un débat tronqué, une loi qui engagera notre pays dans des choix énergétiques fondamentaux, l’heure est à la mobilisation ! Face au pouvoir de l’argent et aux mensonges de l’Etat et de l’industrie nucléaire, nous pouvons l’emporter par la force du nombre et de la détermination. Pour cela nous avons absolument besoin de vous !
Pour toute information complémentaire : http://chainehumaine.org
 

Pour les personnes qui souhaitent se rendre à Paris,

des départs groupés en bus sont organisés :
Contact pour réservation : Christian Zerr
Tel : 03.89.77.46.64

Nucléaire : enfouissement des déchets

Article de Hervé Kempf, paru dans le Monde, le 9 février 2013
« Rien ne change. La visite qu’a faite, lundi 4 février à Bure (Meuse), site envisagé pour le stockage des déchets nucléaires, Mme Batho, ministre PS de l’écologie, fut un plaisant exercice de conformisme nucléariste. Vous auriez remplacé Mme Batho par Mme Kosciusko-Morizet, ou toute autre personnalité de l’UMP qui sera ministre au prochain tour, le discours aurait été le même : « La solution de l’enfouissement des déchets nucléaires est la plus sûre. » »
Voir l’article en entier

L’arrêt de Fessenheim, c’est maintenant ! Et pas en 2016 !

Communiqué de presse du Réseau Sortir du Nucléaire

vendredi 08 février 2013
 
L’arrêt de Fessenheim, c’est maintenant ! Et pas en 2016 !
 
Malgré l’“accord sous réserves” de l’ASN du 19 décembre dernier, concernant le “renforcement” du radier du réacteur N°1, il est totalement irresponsable d’investir à nouveau des millions d’euros pour tenter de renforcer le radier du vieux réacteur N°1 de Fessenheim, qui, après 35 années de fonctionnement, est à bout de souffle.
L’IRSN dans son avis du 28 novembre 2012 estime qu’en cas de “corium sec”, le percement du radier, après le “renforcement” demandé, pourrait être retardé de 44h00 ! Ce qui nous démontre que ces travaux ne rendront pas la centrale vraiment et définitivement sûre.
D’autant plus que ces travaux ne pourront jamais nous mettre à l’abri d’une succession d’événements pouvant entraîner une catastrophe nucléaire dans la grande Région du Rhin Supérieur.
Ce même institut par la voix de son directeur général, Jacques Repussard admet à nouveau, suite à la publication d’une étude ce 6 février, que : «Le risque 0 n’existe pas dans le nucléaire.» Cette étude de l’IRSN, portant sur l’impact économique d’un accident nucléaire en France, estime qu’un accident majeur sur un réacteur de 900 MW en France pourrait coûter 430 milliards d’euros.
Ce chiffre impressionnant, n’est qu’une estimation. Près de 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl, les bilans financiers et humains ne font que s’accentuer au fil des années.
 
Continuer à investir dans cette centrale, pour satisfaire l’orgueil et la “doctrine” du lobby nucléaire français, c’est jeter l’argent des Français par les fenêtres et malgré les beaux discours, mettre  au quotidien la vie, la santé et l’avenir des populations en danger. Alors qu’il serait plus judicieux et moral de s’engager résolument dans la maîtrise des consommations énergétiques.
La très vieille chaudière atomique de Fessenheim sous perfusions techniques et financières, inondable et vulnérable aux séismes puissants et rapprochés, est une source de dangers inacceptables pour tous les habitants du Dreieckland.
En France, commencer par arrêter immédiatement les deux réacteurs de Fessenheim est la seule voie responsable à l’égard des générations futures.
 

Le CSFR, Stop Fessenheim, Stop Transports – Halte au Nucléaire, Alsace Nature ainsi que les associations amies, badoises et suisses appellent les citoyens badois, suisses et alsaciens 

le mardi 12 février 2013 à 13h30

à une manifestation à l’entrée de la CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance)

rue de Messimy (à l’angle de l’avenue de la République) à Colmar

pour réclamer l’arrêt immédiat de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Rassemblement citoyen international, non violent et revendicatif

 
Contacts :
CSFR: Ledergerber Claude : 06 30 67 01 47  ;  Barthe Gilles : 03 89 43 69 45
Stop Fessenheim : Hatz André : 06 82 02 69 79
Stop Transports-Halte au Nucléaire: Verdet Rémi : 06 13 36 71 89
Alsace Nature : Lacôte Jean-Paul : 00 49 160 97 33 55 75