vendredi 3 Nov 2017 | Energies Climat, Nucléaire, Risques industriels
L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » recherche des familles d’accueil pour des enfants ukrainiens invités pour la première fois en France durant 3 semaines en juillet 2018.
Plus de 31 ans après l’explosion du réacteur de Tchernobyl, l’association humanitaire alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » continue de présenter les preuves de la poursuite de la catastrophe et de l’intérêt des séjours en France des enfants de Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 30 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et en raison d’une alimentation contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants. Les principaux responsables sont les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.
Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Durant leurs vacances françaises en 2017, les enfants ukrainiens et russes invités par l’association alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » ont réduit leur charge corporelle en césium radioactif de manière très importante uniquement par une alimentation « propre ». Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.
Plus de 31 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organise en juillet 2018 l’accueil en France d’enfants ukrainiens originaires de ces régions, pour des séjours de 3 semaines. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.
Renseignements :
Céline Weiss : 06 73 15 15 81
lesenfantsdetchernobyl@gmail.com
www.lesenfantsdetchernobyl.fr
mercredi 25 Oct 2017 | Groupes Locaux, Nature
Malgré un ciel gris et quelques averses, c’est avec bonne humeur qu’une bonne trentaine de courageux ont assisté à la sortie nature organisée par le Groupe Local Kochersberg du 22 Octobre.
Au cours d’une balade à travers les milieux naturels aux environs de Kuttolsheim, plusieurs thèmes on été abordés par Maurice Winz, guide de cette sortie.
Notamment l’évolution du paysage de la région, avec ses bosquets, champs, vergers, et forêts. Les oiseaux qui sont en période de migration, entre ceux qui partent, ceux qui restent et ceux qui viennent passer l’hiver en Alsace. Et les arbres qui perdent leurs feuilles actuellement afin de passer l’hiver dans de bonnes conditions.
(cliquer sur les photos pour les agrandir)
mercredi 25 Oct 2017 | Rhin et Milieux alluviaux

Alose © Association Saumon Rhin
L’alose est un poisson migrateur qui remonte les fleuves sur des centaines de kilomètres pour venir y pondre ses œufs. Dans la mer, les aloses se nourrissent d’organismes planctoniques et de petits crustacés. Après 3 à 8 ans passé en mer, les aloses atteignent l’âge adulte et rejoignent les fleuves afin de frayer. La saison du frai peut commencer dès le mois d’avril et s’étend généralement jusqu’en juin indépendamment des conditions météorologiques. La migration commence lorsque la température de l’eau dépasse les 11°C. Les aloses parcourent généralement une vingtaine de kilomètres par jour pour atteindre les frayères.
Elles atteignent en moyenne la taille de 55cm de long pour un poids d’environ 1,8 kg. Les femelles sont généralement plus grande que les mâles, elles peuvent atteindre une taille de 70cm et peser jusqu’à 5kg. Une femelle produit entre 100.000 et 150.000 œufs par kilogramme de poids. Les œufs fécondés tombent au sol et sont répartis dans l’eau grâce au courants, contrairement à la majorité des autres poissons d’eau douce, ils ne s’accrochent pas et ne sont pas enfouis. Le très grand nombre d’œufs pondus permet de compenser les pertes liées à la ponte en eau libre. Les œufs sont pondus en plusieurs fois dans une période de quelques semaines.
La France est le seul pays qui abrite encore des populations significatives mais elles sont en régression. Depuis les années 1940, les grandes aloses est considérée disparu du Rhin à cause notamment de la pollution croissante, la pêche excessive et la construction de barrages et d’autres obstacles à la migration.
En 2008, la Grande Alose à été réintroduite dans le bassin du Rhin dans le cadre d’une opération Life-Nature. Cette opération à succès fut récompensée par le prix « Best European Maritime Project 2008 ».
Pour plus d’informations, contactez l’Association Saumon Rhin qui s’occupe des actions en faveur de la réimplantation durable du saumon et des poissons grands migrateurs en Alsace –
http://www.saumon-rhin.com
Photo: Association Saumon Rhin
mercredi 4 Oct 2017 | Forêt

Pluteus aurantiorugosus © Tatiana Bulyonkova (Flickr)
Ce champignon pousse uniquement sur des souches, des troncs et des branches morte, à partir de la fin de l’été, jusqu’à la fin de l’automne. Son chapeau fait de 2 à 5 centimètres de diamètre, il est rouge orangé à orangé vif puis, il pâlit jusqu’à jaune orangé en vieillissant. Généralement, son pied ne dépasse pas 5 centimètres. Celui-ci est courbé et lisse, il est de couleur jaune en s’éclaircissant vers le sommet. Le plutée orangé fait partit des espèces rares de champignon. Il se développe en petits groupes de quelques individus. Appréciant particulièrement les ormes, il se cache souvent dans des troncs creux abattus depuis quelques années. En Alsace, on le trouve principalement dans le massif vosgien où se situent les hêtraies-sapinières supérieures. Jusqu’à ce jour, le plutée orangé n’est pas considéré comme toxique.
Si vous voulez en savoir plus sur les champignons, un week-end « Le Champignon c’est hallucinant » est organisé par ma Maison de la Nature du Ried Centre Alsace et la Société mycologique centre Alsace le 07 et 08 Octobre !
Découvrez la grande famille des champignons la matinée du samedi. Apprenez à connaître les différentes familles mais aussi à différencier ceux que l’on peut manger de ceux qu’il faut proscrire ! Le dimanche, nous vous proposons une journée sur le thème des champignons et des fruits, comestibles eux !
Le Samedi 07 Octobre – 9h00 à Blienschwiller (lieu communiquer à l’inscription).
Le Dimanche 08 Octobre – 10h00 à La Maison des Loisirs de Muttersholtz
Pour plus d’information et pour vous inscrire : 06 03 78 74 14
Photo : Tatiana Bulyonkova (Flickr)
lundi 2 Oct 2017 | Transports

Encore une belle et forte démonstration du NON à ce projet autoroutier d’un autre âge !
Samedi après-midi, plus de 3 000 opposants et 70 tracteurs ont manifesté dans les rues de Strasbourg pour montrer leur opposition farouche à ce projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Citoyens alsaciens, habitants des communes impactées par ce tracé, élus, associations de défense de l’environnement et du cadre de vie, associations de consommateurs, syndicats, … et agriculteurs (de la coordination rurale et de la confédération paysanne), se sont tous retrouvés place de Bordeaux pour un départ en fanfare.
Alsace Nature et le Collectif GCO NON MERCI, garderont le cap sur leur objectif : obtenir un moratoire sur ce projet et mettre en place des mesures alternatives de mobilités durables dans et autour de l’Eurométropole.
Merci et bravo encore à tous pour votre mobilisation samedi !
mercredi 27 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation, Communiqués de presse, Pollutions et santé

Photo du Tribunal International Monsento – 15/10/2016
Source : Flickr
Alsace Nature soutient Nicolas Hulot pour que la France vote contre une nouvelle autorisation du glyphosate en Europe. Ce cancérigène probable est partout : dans nos rivières et nappes phréatique, dans nos aliments, dans l’air que nous respirons et même dans nos urines.
Mais en aucun cas la solution est de remplacer le glyphosate par un autre désherbant qui tôt ou tard se révélera être tout aussi toxique sinon plus pour la santé et pour les milieux naturels. Par exemple, l’isoproturon, cancérigène, a été retiré en 2017. Le métolachlore a été interdit et remplacé par le S-métolachlore dont les métabolites sont aujourd’hui charriés par les cours d’eau du Grand Est et présents dans les nappes phréatiques. L’AMPA, métabolite du glyphosate, est omniprésent.
Alsace Nature comprend qu’il peut être difficile d’arrêter, d’un jour à l’autre, l’usage des herbicides. C’est pour cette raison qu’il faut des aides à la conversion en agriculture biologique et à son maintien. Mais le gouvernement supprime les aides au maintien alors que la demande en produits biologiques augmente tous les jours ! Le ministre de l’agriculture choisit ainsi de décourager tous ceux qui seraient prêts à se lancer dans la révolution d’une agriculture bonne pour la santé publique, bonne pour la fertilité des sols ! Il préfère alimenter l’agro-industrie en finançant l’agriculture chimique et diluer les aides au détriment de la survie des paysans.
Les techniques alternatives aux désherbants existent, (faux semis répétés, rotation, mélanges d’espèces, inter-cultures, destruction mécanique des couverts,….) sans qu’il faille revenir à du labour profond. C’est uniquement dans l’intérêt de l’industrie des pesticides de faire croire qu’une agriculture respectueuse des sols aurait besoin d’herbicides. L’avantage des herbicides est l’économie de temps de travail, et donc une diminution de la main d’œuvre.
Les agriculteurs qui revendiquent le droit au glyphosate défendent les intérêts de Monsanto. Or le 18 avril 2017 le « Tribunal International Monsanto », composé d’éminents juristes du monde entier, a conclu dans un avis consultatif que Monsanto s’est engagé dans des pratiques qui ont un impact négatif sur les droits à un environnement sain, à l’alimentation, à la santé, à l’accès à l’information. Le Tribunal conclut aussi que, si un crime d’écocide existait en droit international, alors les activités de Monsanto pourraient relever de cette infraction. Enfin, Monsanto a fourni l’Agent Orange utilisé au Vietnam, ce qui justifie l’allégation de complicité de crime de guerre.
Tous les pesticides sont testés sur les animaux pour déterminer la dose (la DL50) qui en tue la moitié. Pour un groupe de chèvres femelles, elle est de 3,53 g de glyphosate par kilo. Brûlure des yeux de lapins par application du produit ou mort des rats par inhalation, rien n’arrête celui qui veut vendre un poison. L’omniprésence de substances hautement toxiques sur notre planète est la conséquence directe de ces méthodes toxicologiques primitives, cruelles et irresponsables. L’agriculture biologique n’a besoin ni de ces produits, ni de ces tests cruels.
Des liens indispensables