mercredi 27 Déc 2017 | Nature

Le Faucon pèlerin niche sur les falaises rocheuses jusqu’à plus de 2000 m d’altitude dans les Alpes du Nord. En hiver, il fréquente les plaines, désormais on le rencontre également sur des sites artificiels, tels que des châteaux d’eau, cheminées de centrales électriques et nucléaires, cathédrales, carrières, etc. Comme tous les faucons, le faucon pèlerin ne construit pas de nid. Il utilise les cavités et plateformes existantes. Les couples adultes se retrouvent tous les ans sur le même site. Il se nourrit exclusivement d’oiseaux de petite et moyenne taille qu’il attaque en plein vol.
Son envergure est de 70 cm à 85 cm chez le mâle, et de 95 cm à 105 cm chez la femelle. Son poids est de 800 g à 1000 g pour une femelle, 550 g à 650 g pour un mâle. Le Faucon pèlerin peut vivre jusqu’à 20 ans. Le faucon pèlerin se caractérise par un corps puissant et fuselé, à large poitrine. Les parties dorsales du mâle présentent une coloration gris bleu métallique, alors que les parties ventrales, plus claires, sont striées de bandes noire. La femelle est généralement plus rousse et plus mouchetée à la gorge. Chaque année, le faucon renouvelle intégralement son plumage. La mue commence au mois de mars (au début de la période de reproduction) et s’achève à l’automne. La mue de la femelle est plus précoce et plus rapide que celle du mâle.
Le faucon pèlerin fait l’objet de nombreuses lois de protection et il fait partit de la liste rouge des espèces menacées en France. Il est victime des concentration de pesticides dans ses proies ainsi que de tirs et de désairage des nichées (récupération les nouveaux nés avant leurs premiers vols). Il est aussi perturbé par les activités de pleine nature (escalade, randonnée), notamment lors de sa période de nidification.
jeudi 21 Déc 2017 | Noël Autrement

Que serait Noël sans son repas ? Ce festin ou l’on sait que l’on va trop manger, mais en même temps, c’est tellement bon qu’on peut pas s’en empêcher … Aujourd’hui on vous donne plusieurs solutions afin de réduire l’impact de votre repas de Noël !
Depuis 50 ans nos modes de consommation ont évolués, et on achète beaucoup plus de produits transformés (chips, conserves, surgelés, confitures…). En France, l’alimentation représente entre 20 et 50 % de notre empreinte environnementale. Plus de 95 % des exploitations françaises fonctionne avec de l’agriculture conventionnelle ou intensive. A cela, s’ajoute la mondialisation, avec de nombreux produits du monde entier disponible dans votre épicerie du coin.
Il y a d’énormes quantités de ressources utilisées à chaque étape de la chaîne alimentaire (production, transformation industrielle, transport, stockage, distribution, consommation) ; comme des énergies (fioul, électricité), de l’eau, de la matière première pour produire les emballages… En France, chaque année, 10 millions de tonne d’aliments sont gaspillés sur toute la chaîne alimentaire. Ce qui équivaut à 150 kg par personne.
17 % des victuailles de Noël finissent à la poubelle.
Le gaspillage alimentaire est un fléau de notre société, chaque français, à la maison, jette 29 kg d’aliments à la poubelle chaque année.
En plus du gaspillage alimentaire, il y a beaucoup d’autres sources de déchets ; notamment si vous utilisez de la vaisselle jetable. Et tout ce qui concerne les « déchets cachés » de vox choix alimentaires.
La viande est beaucoup plus gourmande en énergie que les cultures céréalières. En tout, c’est 70 % des terres arables mondiales qui sont utilisés pour l’élevage animal, ce qui équivaut à 30 % des surfaces émergées de la planète. Sans compter que les élevages rejette du CO2 dans l’atmosphère, qu’ils contribuent à la pollution de l’eau et la perte de la biodiversité. Et on ne vous parle même pas du bien-être animal…
Le repas zéro-gaspi
700 kg de dinde sont achetés chaque minute au court du seul mois de décembre en France !
On vous conseille donc de limiter la viande lors de votre festin de Noël, de consommer bio, local et de saison en favorisant les circuits courts. Tout cela pour limiter les pollutions générés par la production des aliments et favoriser votre économie locale !
Afin de limiter le gaspillage alimentaire, cuisinez en quantités adaptées en fonction de tout ce que vous servez ! Et, après si il y a encore des restes, ne les jetez pas, cuisinez-les, ou congelez-les ! Cela vous fera moins de travail pour l’année prochaine, ou vous pourrez avoir un petit goût de Noël au printemps ! Sur ce, on vous laisse réfléchir à vos petites recettes et on vous souhaite un Joyeux Noël !
mercredi 20 Déc 2017 | Nature

La Lamproie marine est une espèce de poisson sans mâchoire. Elle possède une disque buccal garni de nombreuses pointes cornées et d’une lame courte armée de deux pointes contiguës. Son corps est marbré, elle possède deux longues nageoires dorsales distinctes. Le mâle à une taille maximale de 120 cm pour une masse maximale connue de 2 kg. La longévité maximale connue pour la Lamproie marine est de 9 ans.
Les jeunes sortent de l’œuf au stade larvaire, ils sont aveugles mais sensibles à la lumière. Enfouis dans la vase ou des substras sablo-vaseaux, ils se nourrissent par filtration. Une fois qu’il ont atteint une certaine longueur, les larves se métamorphosent ensuite en jeunes lamproies qui entament une vie parasitaire en se nourrissant des tissus et du sang du poisson hôte. En effet, les Lamproie peuvent s’accrocher à diverses espèces de poisson, pour se faire transporter quand elle sont jeunes ou pour se nourrir quand elle sont plus âgées. Au bout d’un ou deux ans, les Lamproies marines on atteint leurs maturité sexuelle et cessent de se nourrir pour remonter les courts d’eau où elles vont frayer puis mourir.
Principalement aux Etats-Unis dans les Lac Champlain et dans les Grands Lacs, la Lamproie marine est considérée comme nuisible, un catégorie spéciale de pesticides dits lampricides est utilisé contre elle. Des mâles stérilisés sont aussi introduit dans les rivières en période de reproduction pour tromper les femelles. En Alsace, la Lamproie marine est inscrite sur la Liste Rouge des espèce menacées.
jeudi 14 Déc 2017 | Noël Autrement
Le carnage des cadeaux :
Emballage éventré, carton déchiré, plastique découpé, polystyrène mutilé, tant d’atrocité que l’on peut voir dans les poubelles après Noël ! Les cadeaux constituent la plus grande partie des dépenses lors des fêtes de fin d’années. On se sent obligé d’offrir des cadeaux à un peu tout le monde par politesse. Toute cette réflexion participe à la surconsommation durant les fêtes… tout ça pour les derniers gadgets à la mode, qui la plupart du temps nous servirons une fois l’an. De plus que tous ces cadeaux, sont, encore une fois, majoritairement été fabriqué en Chine et on traversés la planète pour finir au pied de votre sapin. Alors comment on fait pour réduire cette poubelle, et limiter la surconsommation ?
Moins de cadeaux, plus d’heureux,
Oui, vous pouvez faire moins de cadeaux ! Non, vous n’allez pas passer pour un rapia ! Vous pouvez offrir un cadeau expérience à plusieurs personnes, comme les fameuses box pour un dîner au resto, ou un week-end. Vous pouvez aussi offrir des abonnements pour toute une famille, au ciné, à la piscine, à la médiathèque, ou encore un abonnement à un service de VOD.
Offrez de votre temps,
Au lieu de vous coltiner tous les magasins pour offrir un gadget un peu inutile, passez du temps avec vos proches : emmenez-les quelque part ! Au ski, au cinéma, en rando, au théâtre, à un concert, au resto, à un match, à un spectacle, ça vous fera des souvenirs et vous partagerez un moment convivial ! Pour les enfants, vous pouvez les emmener dans un parc d’attraction, où leur offrir un stage de découverte en nature, un cours de musique, …
Pas besoin de lutins :
Confectionnez vos cadeaux, sans l’aide des lutins du Père Noël ! Alors, je sais que vous pensez au pull de mamie en laine qui gratte, mais pensez plutôt : jeux de sociétés fait maison. Un morpion, ou un jeu de dame est réalisable facilement, vous pouvez aussi faire votre propre jeu des 7 familles ! Vous pouvez aussi faire des confitures, des gâteaux, des bonbons ! Ou encore un album photo, une vidéo de vacances, …
L’occasion en or,
Et si vous n’avez vraiment aucun talent, ou que vous êtes particulièrement débordé, la solution c’est l’achat d’occasion ! On adore ! Des pièces uniques que personne d’autre n’aura, parfait pour les amoureux du vintage. Et en plus, dans les friperies, magasins associatifs, on y trouve de tout et pour tout le monde ! Pensez aux produits reconditionnés pour tout l’électronique et électroménager, des produits remis à neufs, garantits, et on sauve un objet de la décharge !
L’emballage parfait :
Concernant l’emballage des cadeaux, lui aussi produit énormément de déchets et participe au gaspillage des ressources. La solution ? Le Furoshiki, cet art japonais de l’emballage est totalement écolo ! On emballe tout dans des tissus réutilisable. Il y a plusieurs techniques, pour les livres, les boites, les bouteilles, ect…
On vous a même fait un petit tuto pour l’occasion, vous n’avez plus d’excuses ! Cliquez sur l’image :

Alors a vos fourneaux, on compte sur vous pour dénicher le petit cadeaux sympa et éco-responsable qui fera plaisir à vos proches – au pire offrez leurs un câlin ! Et sinon il y a toujours la boutique d’Alsace Nature pour vous sauver la vie !
mercredi 13 Déc 2017 | Nature
La Barbastelle d’Europe est une chauve souris au pelage long, soyeux et de couleur noir, comme le reste de son corps. Elle ne ressemble pas aux autres chauves-souris, son museau est très plat et ses grandes oreilles plates se rejoignent sur le front. Elle mesure entre 4,5 et 6 cm de long (tête et corps). Les ailes ouvertes, son envergure atteint entre 20 et 30 cm.
Son alimentation est constituée de petits insectes tendres, avec une majorité de micro-papillons car la Barbastelle d’Europe à une mâchoire faible. Elle localise les petits insectes grâce à ses ultrasons au rythme irrégulier, de 30 à 35 kHz. Son vol est rapide et agile.
Répartie en Europe occidentale, le Sud de l’Angleterre, la Norvège et la Suède, cette espèce est typique des régions boisées de plaine et de montagne (jusqu’à 2000 m d’altitude). Elle préfère les forêts mixtes âgées à strates buissonnantes. Résistante au froid, même par températures négatives, elle affectionne particulièrement les gîtes dans les arbres tels que les cavités d’arbres et écorces décollées. Mais on trouve les colonies les plus importantes dans les bâtiments, pourvu qu’ils présentent des espaces étroits. Il lui arrive d’aller dans des grottes où des caves pour passer l’hiver. La Barbastelle hiberne de Novembre à Mars. Elle peut faire 300 km entre ses gîtes de reproduction et les sites d’hivernage.
La Barbastelle est généralement solitaire pendant l’hibernation. Les colonies ne se rassemblent qu’au printemps et rares sont celles qui regroupent plus de 50 individus. Elle a une longévité de plus de 20 ans.
La Barbastelle d’Europe est inscrite que la Liste Rouge des espèces menacées en Alsace. Sa population est sur le déclin à cause de plusieurs menaces tel que la raréfaction des insectes dû à l’usage intensif d’insecticides. Ainsi que la coupe des gros arbres morts ou fissurés dans lesquels elle fait son gîte. Il est donc important pour la chauve-souris de la laisser s’installer dans votre cave si tel est le cas où alors de ne pas couper les vieux arbres morts ou vieillissants qui constituent des gîtes nécessaires à son développement.