vendredi 4 Avr 2014 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Alsace, Bien-être animal, Communiqués de presse
Alsace Nature et son groupe sectoriel Mossig vous proposent de participer à cette 3ème soirée conviviale, organisée dans le cadre de leur campagne pour « Des Prix Justes pour le Respect du Vivant ».
Une soirée de témoignages de la part des éleveurs laitiers et des professionnels ayant à faire aux débouchés du lait pour répondre à la question : quelle production et quel prix pour le lait : avec ou sans le respect du vivant ?
En effet, la fin des quotas laitiers risque de conduire à encore plus d’intensification. La pression sur le prix du lait favorise des usines à lait comme le projet des 1000 vaches en Picardie (auquel les associations s’opposent). D’autres élevages s’arrêtent. Pourtant beaucoup d’éleveurs aimeraient pouvoir vivre avec « seulement » une cinquantaine de vaches. Et que deviendront les prairies ? Quel bien-être connaitront les vaches et les veaux ? Des éleveurs nous parleront de deux options : conversion à l’agriculture biologique ou intensification. Quels peuvent être leurs choix ? Où se trouvent les responsabilités ?
Rendez-vous à La Charrue à Marmoutier le vendredi 11 avril de 18h30 à 22h. Cocktail dinatoire bio (16 € boissons comprises).
Renseignements et inscription obligatoire Alsace Nature au 03 88 37 07 58.
mardi 1 Avr 2014 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Bonjour à tous !!!
De quelle création du bon Dieu cet écho des terriers va t’ il vous parler ?
Je m’en vais vous entretenir d’un végétal trop peu connu des jardiniers français qui régalera dans les années à venir, je l’espère, tous les blaireaux, renards, muscardins et autres mangeurs de baies vivant autour du meyersbuhl pour peu que les essais de multiplication en cours aboutissent !
Son nom scintille, mes amis, tel l’éclat du soleil sur l’acier poli du katana d’un shogun japonais manié par une aube opaline au pied du mont fuji : voici le« Natsu gumi » !
Ce nom qui flore bon le japon, nos amis nippons le donne à un « Elaeagnaceae» qui pousse, jusqu’à 1800 m de haut sous des températures de bac à surgelés.
Selon le professeur Hiboux le système racinaire des arbrisseaux de cette famille serait équipé de nodules qui fixent l’azote atmosphérique afin de produire des substances protéiques chose utile pour l’arbuste lorsqu’il s’agit de s’implanter dans une terre pauvre et très favorable pour les plantes du voisinage qui savent en tirer profit. Certains néo-jardiniers utilisent ce concept à des fins d’engrais vert (Le robinier faux acacia par exemple est un améliorant de sol sur une zone de 15 m à partir du tronc).
Le « Natsu gumi », revenons a lui, est présent au refuge LPO de Pascal et Viviane grâce à la rubrique « annonce » d’un vieux numéro de la revue « fruits et abeilles ». Ce fruitier asiate qui nous a donné ses premiers fruits l’année dernière est l’un des arrières petits « fillots » d’un arbrisseau importé à Baccarat en 1861. Un certain M. Joseph Clarté consacra à ce nouveau venu en 1877 quelques chaleureux écrits qui aurait pu permettre la propagation de ce courtaud, rustique et peu frileux arbuste. Il n’en fut rien. Rebaptisé « goumi » au pays des « brimbelles », la présence de notre feuillu reste peu mentionnée, me semble t-il, hors du plateau lorrain et de quelques localités vosgiennes de St Anould à Senones.
Feuillage caduc, rameaux longs et pendants de 2 à 3 m de haut pouvant être très touffu, le « goumi » sera très apprécié dans un refuge d’accueil animalier par le petit gibier et les oiseaux qui peuvent s’y planquer, y manger, y nicher. Les fleurs en avril-mai petites, blanches-jaunes, mellifères, nectarifères et parfumées feront la joie des butineuses gourmandes !
Les fruits, sortes de micro-olives rouge franc dotées d’un très long pédoncule, légèrement sucrés, astringents, acidulés, gorgés de vitamines et de minéraux, se consomment sous forme de confiture, de gelée, de sirop ou d’un vin appelé « gumishu » au pays des « sushis ».
A cueillir bien mûrs… s’il vous en reste !!!
Résumons : Buissonnant, plus large que haut ne nécessitant pas d’entretien, aimant comme vous et moi les situations chaudes et ensoleillées, s’adaptant facilement aux sols les plus pauvres, le goumi se reproduirait par rejet, bouturage ou drageons, sans aucune difficulté semble t-il.
Vous connaissez ma gourmandise, j’adore les baies ! Je le clame haut et fort : le « Goumi » mérite d’être multiplié afin de rejoindre entre prunelliers sauvages, merisiers, sureaux noirs, groseilliers, cassiers, framboisiers et amélanchiers ces haies dont on raffole !!!
NB : Le Goumi bien qu’auto fertile produit ses fruits en plus grosse quantité si on l’associe à une autre variété, je pose à tout hasard la question à mes lecteurs lorrains et vosgiens : est il un cultivar qui pourrait nous être troqué contre autre chose (Je propose : graines de morelle de Balbis, physalis, radis noirs, racines de consoude de russie ou de bardane japonaise…) ?!!!
A très bientôt,
jeudi 20 Mar 2014 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Energies Climat, Pollutions et santé, Presse, Transports
Alors que l’épisode de pollution atmosphérique semble s’achever dans notre région dans l’indifférence quasi générale, il serait temps de tirer les enseignements de ce phénomène qui, sous des formes diverses (particules, oxydes d’azote, ozone…) touche régulièrement notre région et ses habitants. Les causes principales sont connues de longue date, il s’agit de la circulation automobile, et en particulier des motorisations diesel en ce qui concerne les particules. Les conditions météorologiques rendent la pollution plus visible mais en aucun cas ne la génèrent ! Les discours qui se réfugient derrière les apports polluants externes sont purement irresponsables, car même si c’est en partie le cas, cela montre simplement que le problème est de grande ampleur et qu’il justifie encore plus des mesures d’envergure et radicales.
Or que proposent les pouvoirs publics ? Soit des mesurettes ponctuelles comme la circulation alternée, qui si elles présentent une certaine utilité, ne règlent rien dans la perspective des prochains et inévitables épisodes de pollution. Soit, dans le cas régional, de poursuivre les aménagements routiers tels que le GCO pour favoriser encore davantage la circulation automobile ! On a bien vu que le phénomène de pollution, même s’il était un peu plus concentré sur certaines agglomérations, a été d’ampleur régionale.
Alsace Nature estime qu’il ne sert donc à rien de déplacer les axes de circulation car ils continueront à générer une pollution globale dans l’ensemble de la région. Et dans le cas du GCO, il ne permettra même pas une diminution de la pollution à Strasbourg (soulagement du trafic de moins de 4% sur l’actuelle A35, de surcroît transformée en boulevard urbain, ce qui augmentera mécaniquement les bouchons ; induction de trafic venant du GCO sur l’autoroute de Hautepierre de 14 000 véh/jour). Il s’agirait enfin de viser une politique cohérente et coordonnée entre les différentes collectivités visant à réduire significativement le recours aux déplacements automobiles, quitte à déplaire à certains lobbies du BTP. Par exemple :
– gratuité des transports collectifs. On peut s’étonner qu’en Alsace aucune grande ville n’ait pris des mesures de ce type. Cela aurait pourtant eu une double vertu, celle de diminuer le nombre d’autosolistes d’une part et pédagogique d’autre part en montrant que d’autres modes de déplacements sont possibles.
– fiscalisation du diesel
– mettre enfin en place l’écotaxe. Cette initiative vertueuse, servant à financer des transports collectifs a certes fait l’objet d’une opposition féroce par l’agro-alimentaire breton[1]. Mais il s’agit d’un enjeu de santé publique. Et en Alsace, nous avons une de fois de plus loupé le coche d’une mise en œuvre anticipée de l’écotaxe.
Les pouvoirs publics n’ont pas nécessairement montré ce type de courage ces derniers mois… Tant pis pour la santé des Alsaciens et la qualité des écosystèmes.
[1] L’agriculture selon le modèle breton, non contente d’avoir pollué les nappes phréatiques, s’oppose maintenant à l’amélioration de la qualité de l’air !
lundi 17 Mar 2014 | Nature
Alsace Nature vous invite à fêter l’arrivée du printemps à travers une série d’animations proposées par ses groupes locaux.
Mercredi 19 mars, à LINTHAL.
RDV à 14H00 devant la mairie.
Notre groupe local Florival et l’association VAL proposent une flânerie forestière et littéraire à la rencontre du réveil du printemps.
Un parcours sans difficultés permettra à petits et grands de partir à la découverte des prémices de la belle saison, entre faune et flore. La randonnée sera agrémentée de lectures de poèmes et de textes en prose liés à la thématique au printemps : le public cheminera ainsi en compagnie de Victor Hugo, de Jean Giono, de Louis Aragon, de Paul Verlaine, de Jean-Marie Gustave Le Clézio, de Nathan Katz ou encore d’Henry David Thoreau.
Un goûter issu des productions locales bio sera partagé au retour.
Les enfants seront invités à décorer un « arbre à poèmes » de leurs créations littéraires et artistiques. Un document pédagogique bilingue sera remis à chaque jeune participant.
INFOS :
Animation gratuite / Inscription au 03.89.76.31.48 (auprès d’Isabelle, après 19H00) ou par courriel à : val-linthal[at]orange.fr / Durée totale des activités : 3H00
Vendredi 21 mars, à TRUCHTERSHEIM.
RDV à 20H00, à la maison des services « le Trèfle ».
Notre groupe local Kochersberg invite à une Conférence / Diaporama : « La Nature dans le Kochersberg »
Maurice Wintz, président d’Alsace Nature, y présentera les enjeux de la biodiversité de la trame verte et bleue dans le Kochersberg, avec projection d’un diaporama sur les oiseaux et les milieux naturels du secteur.
INFOS :
Entrée libre / informations par tél. au 03.88.37.55.42 ou par courriel à : actu[at]alsacenature.org
Samedi 22 mars, à STRASBOURG (Robertsau).
RDV à partir de 13H30 au CINE de Bussierre (155, rue Kempf à Strasbourg Robertsau).
Notre groupe local CUS vous propose une Rencontre printanière à la Robertsau.
Rencontre des membres d’Alsace Nature du secteur de la CUS, pour discuter de notre association, des préoccupations sur nos territoires, ou faire connaissance tout simplement… tout cela de façon conviviale et détendue autour d’un verre.
Vers 15H00 nous vous proposons également, une sortie dans la forêt de la Robertsau d’environ 1H00.
INFOS :
Informations et inscription au 03.88.37.55.42 ou par courriel à : actu[at]alsacenature.org
Vendredi 11 avril, à MARMOUTIER.
RDV à 18H30, au restaurant «LA CHARRUE» (31 Rue du Général Leclerc) à Marmoutier.
Notre groupe local Mossi vous invite à une soirée/débat ayant pour thème : « Quel prix donner au lait avec ou sans le respect du vivant ? »
Dans l’agroalimentaire, deux enjeux sont particulièrement négligés : le bien-être des animaux d’élevage et la sauvegarde de nos milieux naturels avec leur faune et leur flore.
Les responsabilités sont partagées. Mais comment mieux faire ? Alsace Nature invite à une série de rencontres conviviales avec des professionnels (agriculture et débouchés des produits), et des acteurs de la société.
INFOS :
auprès de Anne Vonesch 06 89 66 71 50 ou anne.vonesch[at]wanadoo.fr / Inscription au 03 88 37 07 58 ou siegeregion[at]alsacenature.org
Cocktail dinatoire – 14,00€ – sans boissons
jeudi 6 Mar 2014 | Agriculture et Alimentation
Venez soutenir les faucheurs et peser dans le débat national sur les OGM. Tous les détails sont sur le site du Comité de Soutien
Soutenez en venant sur place
Soutenez en faisant suivre cette information à vos contacts
Soutenez en faisant un don sur le site
Pour le Comité de soutien, Frédéric Geschickt, Yvette Beck-Hartweg.
