Rassemblements des « Coquelicots » de janvier 2020

Rassemblements des « Coquelicots » de janvier 2020

Rassemblement « coquelicots » du vendredi 3 janvier 2020

(liste non exhaustive)

  • Strasbourg

Vendredi 3 janvier 2020 de 18:30 à 20:00
Lieu à définir : https://www.facebook.com/events/2646842715384584/

Le groupe de Strasbourg cherche des bénévoles pour organiser les rassemblements.
Il y a des réunions le jeudi de la semaine précédant la semaine du rassemblement et le jeudi d’après. Par exemple pour le rassemblement du vendredi 3 janvier il y aura une réunion le 26 décembre et le jeudi 9 janvier.
Si des personnes sont intéressées elles peuvent nous suivre et nous contacter par Facebook : https://www.facebook.com/NVDCSTRG/?
par mail (coquelicots.strasbourg@lilo.org).

 

  • Sélestat

Vendredi 3 janvier 2020 de 18h à 19h30
Devant l’Hôtel de Ville, place d’Armes à Sélestat

page facebook : https://www.facebook.com/CoquelicotsSelestat/

 

  • Colmar

Vendredi 3 janvier 2020 à partir de 18h30
Devant la Mairie

page facebook : https://www.facebook.com/CoquelicotsColmar/

 

  • Mulhouse

Horaire et lieu non encore communiqués

page facebook : https://www.facebook.com/NOUS-Voulons-DES-Coquelicots-Mulhouse-2163269620385895/

 

Nous voulons des coquelicots

Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

« Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes. »

Pour signer l’Appel : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/

 

[conférence de presse] Alsace Nature rappelle sa position sur la Sortie des pesticides

[conférence de presse] Alsace Nature rappelle sa position sur la Sortie des pesticides

 

Dans le cadre de la consultation publique lancée par le gouvernement sur un projet de décret et d’arrêté relatifs « aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’ habitation», Alsace Nature a développé son point de vue lors d’une conférence de presse le 25 septembre 2019.

Alors que le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, plaidaient pour instaurer une zone de « 3 à 5 mètres » entre zones traitées et les zones d’habitations, les associations environnementalistes ont soutenu la demande du maire de Langouët de mettre en place des bandes de 150 mètres. Contrairement à ce qu’affirme le ministre, définir une zone de + de 100 mètres sans pesticide ne constitue pas « une menace pour l’autonomie alimentaire française« .

Même si Alsace Nature soutient la demande d’une bande de 150 mètres, Anne Vonesch, vice-présidente de l’association estime qu’ « Il n’existe aucune preuve scientifique que ces distances protègent la santé des personnes« . D’autant plus que sur ces espaces sont préconisées « des chartes d’engagement disparates et incompréhensibles, qui n’ont aucune valeur contraignante. »

Pour se faire une idée plus précise, les représentants d’Alsace Nature ont examiné les étiquettes et les conseils d’utilisation des pesticides et herbicides actuellement sur le marché.

Concernant l’herbicide Casper (dicamba et prosulfuron), il y est écrit que « pour protéger les organismes aquatiques », il faut « respecter une zone non traitée de 5 m par rapport aux points d’eau » et « pour protéger les arthropodes et les plantes non-cibles », il faut « respecter une zone non traitée de 20 m par rapport à la zone non cultivée adjacente ». Quid des être humains alors ?

Anne Vonesch est stupéfaite par « les conditions et risques » apparaissant dans les données de vente de pesticides dans le département du Bas-Rhin.« Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme. Mais aucune ZNT (zone de non-traitement) », peut-on lire en face du Belem (époxicona-zole), un insecticide. On découvre également que le fongicide pour betterave, Resonance, a été retiré du marché au printemps dernier.

Daniel Reininger, président d’Alsace Nature, considère que la sortie des pesticides est possible. « La solution vient de l’intérieur, des paysans eux-mêmes qui découvrent tous les jours qu’on peut produire sans« , D’ailleurs il ne s’agit pas d’incriminer les agriculteurs qui sont le plus souvent « des victimes » mais plutôt  le système qui conduit à industrialisation de l’agriculture et à l’utilisation de toujours plus d’intrants chimiques.

Contrairement à Didier Guillaume qui soutient que l’instauration d’un cordon de 150 m autour des habitations « serait la plus grosse artificialisation des terres jamais obtenue« , Alsace Nature réplique : . » Il ne s’agit pas de stériliser des terres mais de les flécher vers des productions bio, du maraîchage, des îlots de fraîcheur, des prés vergers… « . Cela représente une opportunité de mettre en place des ceintures vertes pour atténuer le changement climatique et améliorer le cadre de vie.

« Ces zones de non-traitement sont une opportunité et un levier pour changer de système. Il y a pléthore de solutions » conclut Anne Vonesch.

Pour plus d’informations, télécharger les documents :

position argumentée de FNE sur les bandes sans traitements

cruauté des tests sur animaux pour l’autorisation des pesticides position d’Alsace Nature dans le cadre de la consultation mise en place par le gouvernement

 

Voir aussi l’article des DNA paru le 26 septembre 2019 : 190926-POur AN la sortie des pesticides est possible – DNA 

 

Consultation publique ouverte sur la protection des riverains lors des épandages de pesticides

Consultation publique ouverte sur la protection des riverains lors des épandages de pesticides

Une consultation publique est ouverte aux Ministères de l’agriculture, environnement et santé, sur la protection des riverains lors des épandages de pesticideshttps://agriculture.gouv.fr/produits-phytosanitaires-mise-en-consultation-dun-nouveau-dispositif-de-protection-des-riverains

Les projets de décret et arrêté se trouvent ici :
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/textes-decret_et_arrete_-riverains.pdf

France Nature Environnement et Alsace Nature sont depuis longtemps alertés sur le sujet et s’opposent
(1 – concerne le projet de décret) au principe de vouloir régler le problème par des « Chartes » départementales de bonnes pratiques, qui ne vont guère plus loin qu’une réglementation laxiste, qui sont élaborées par la profession agricole, qui doivent faire l’objet d’une ’concertation’ floue pour être signées par les ‘riverains’, et qui seront validées par le Préfet sur la base d’une réglementation permissive qui ne fait que ‘adapter’ les distances de non-traitement.
(2 – concerne le projet d’arrêté) aux distances de non-traitement proposées qui ne permettent pas de protéger les riverains.

NOUS VOUS INVITONS A REPONDRE A CETTE CONSULTATION TRES NOMBREUX

Vous trouverez ci-dessous notre analyse détaillée et des éléments d’informations pour répondre à la consultation :

ARGUMENTS pour participer à la consultation « 

La mobilisation contre les pesticides se poursuit – prochains rassemblements « Coquelicots »

La mobilisation contre les pesticides se poursuit – prochains rassemblements « Coquelicots »

Depuis plusieurs mois déjà les rassemblements « nous voulons des coquelicots » s’organisent un peu partout en France et aussi en Alsace, chaque 1er vendredi de mois.

Les pesticides sont des produits destinés à tuer et de nombreuses études montrent leur dangerosité pour la santé humaine, la qualité de l’eau et la biodiversité.

Montrons que la grande majorité de la population souhaite passer à autre chose : il est possible de s’en passer, les communes ont arrêté leur usage, les agriculteurs bios aussi, allons plus loin en demandant aux pouvoirs publics de prendre les mesures visant à l’interdiction rapide de ces produits nocifs et à la mise en place d’alternatives. 

Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez signer l’appel en ligne : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/

Les prochains rassemblements auront lieu le 5 avril 2019 :

Dans le Bas-Rhin :

 

Dans le Haut-Rhin :

 

et le 6 avril 2019

à St-Louis : de 9h à 11h – A l’Atelier – Place Georges Gissy : https://www.facebook.com/coquelicots.Saint.Louis/

 

[Consultation] Appel à la mobilisation citoyenne contre la pollution de nos eaux souterraines par les pesticides

[Consultation] Appel à la mobilisation citoyenne contre la pollution de nos eaux souterraines par les pesticides

Depuis le 4 mai 2017, un nouveau projet d’arrêté ministériel réglemente la mise sur le marché et l’utilisation des produits phytosanitaires. Il comporte notamment des mesures visant à éviter la pollution des points d’eau, en interdisant l’utilisation des produits phytosanitaires à moins de 5 mètres des points d’eaux protégés. En effet, la pulvérisation ou encore le ruissellement de ces produits entraine de fortes pollutions diffuses, qui ne font qu’augmenter d’années en années : selon les chiffres de l’observatoire de la nappe phréatique en Alsace, les taux limites de produits phytosanitaires seraient dépassés dans 53% des points de contrôle, rendant l’eau non potable. Ce sont 43% de points de contrôle pollués de plus qu’en 2009.

C’est aux préfets de départements qu’est confiée la responsabilité de désigner les zones à protéger, et Alsace Nature s’inquiète, et interpelle chacun, sur l’insuffisance des points d’eaux mentionnés comme « à protéger ».  En effet, les préfets alsaciens prévoient la protection des points d’eaux présents sur les cartes IGN au 1/25 000 (article 215-7-1 du code de l’environnement), or de nombreuses zones telles que des mares et surtout des fossés ne sont pas concernés. Leur pollution par des pesticides serait alors inévitable et participerait à la pollution du reste des points d’eaux, par capillarité.

Alsace Nature encourage chacun à donner son avis sur la définition des points d’eau à protéger.

Une consultation du public est en cours dans nos deux départements :

  • Bas-Rhin : du 22 juin au 17 juillet (détails de la procédure ici)
  • Haut-Rhin : du 20 juin au 11 juillet (détails de la procédure ici)

Ci-joint l’avis d’Alsace Nature : courrier aux préfets alsaciens