Le "Sortie Nature 2015" est arrivé !

Le Sorties Nature 2015 est arrivé! Il est offert à tous les membres d’Alsace Nature (qui le recevront très bientôt),
mais vous pouvez aussi le commander, il contient plus de 300 sorties tout au long de l’année et ne coûte que 4,50€.
Il vous suffit de nous envoyer un chèque à l’ordre d’Alsace Nature (4,50 € + 2,75 € pour les frais de port) et de l’adresser au : 8, rue Adèle Riton 67000 Strasbourg. Vous pouvez également passer dans nos locaux pour le récupérer (même adresse).
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[Fessenheim] communiqué de presse : Non, nous ne sommes pas allés au show Sarkozy

le 12 mars 2015
Communiqué:
Au cours de son périple alsacien Monsieur Sarkozy a donc décidé de faire une visite à la centrale de Fessenheim, histoire de glaner quelques voix supplémentaires lors des prochaines élections. Et ceci au lendemain de l’anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Belle élégance …
Il a bien choisi son jour, l’ex-président : le réacteur n°1 a redémarré depuis moins d’une semaine, après 7 jours passés à colmater une fuite, quant au réacteur n°2, il est arrêté depuis la fin février pour rechargement et travaux de réparation jusqu’au 9 avril au moins… Pas mal, pour une centrale censée « fonctionner pendant au moins dix ans »…
Mais ce qui est dommage, c’est que monsieur Sarkozy n’a rien appris, rien compris, et probablement pas réfléchi…
– Fessenheim rapporterait « 400 millions par an » ? Ce n’était déjà pas vrai en 2012 (le vrai chiffre est plus proche de 130 millions), mais notre ex-président aurait dû savoir que ce chiffre affriolant est le seul qu’EDF a communiqué depuis le démarrage de Fessenheim en 1977. Et pour cause : compte tenu des travaux divers, des pannes à répétitions (toujours le record en France), des travaux de sécurité (source froide, radier) qui drainent des centaines de millions d’euros sans que l’on sache très bien à quoi ils peuvent servir, cette trop vieille centrale coûte toujours plus qu’elle ne rapporte…
– Et pour ce qui est du « démantèlement en deux ans », Monsieur Sarkozy ignore-t-il qu’en France, avec plus d’une dizaine de sites fermés, EDF n’a engagé que le démantèlement de deux petits réacteurs (Brennilis et Chooz) pour au moins 12 à 20 ans de travaux. Et encore, après une vingtaine d’années de surveillance.
– Ne parlons même pas des « 2200 emplois sacrifiés ». L’ex-chef de l’Etat (propriétaire à 87 % de EDF) ne sait toujours pas que les employés de la centrale sont des fonctionnaires, et ne risquent pas leur emploi en cas de fermeture?
Et surtout, puisque monsieur Sarkozy parle de « combine politique », nous aimerions lui rappeler qu’en 2011, lors de sa visite avec Nathalie Kosciusko-Morizet surle site de Fukushima, il était prêt à « lâcher Fessenheim », comme l’a confirmé une journaliste qui l’accompagnait.
Alors, non, décidemment, nous n’avions rien à faire ce jeudi à Fessenheim, à part peut-être nous apitoyer sur un has-been qui espère encore que le futur ressemblera au passé qu’il a connu.
Pour les Associations
Jean-Marie Brom
(06 08 98 79 40)
Jean-Jacques RETTIG
Président du Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin
Rémi VERDET
Président de l’association Stop Transports Halte au Nucléaire
Aline BAUMANN
Présidente de l’association Stop Fessenheim
Lucien JENNY
Collectif Les Citoyens Vigilants des environs de Fessenheim
Jean-Paul LACOTE
Président de la fédération Alsace Nature – section Haut-Rhin

Le BTP doit se réorienter vers des projets utiles et sobres

Réaction d’Alsace Nature aux revendications du BTP, soutenu par la CCI
Chantage à l’emploi, appel à l’investissement et à l’endettement des collectivités, manifestations et blocages à bord d’engins de chantier… En exigeant une aide publique immédiate et en imposant une démonstration de force, le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) révèle, au contraire, son infinie faiblesse et l’obsolescence de son fonctionnement. Dépendante de fonds publics en baisse, la filière a le plus grand mal, aujourd’hui, à réorienter ses activités vers des projets qui ont du sens.
Car, que disent les patrons du BTP, soutenus par la Chambre de commerce et d’industrie ? Que sans investissements publics, plus de chantiers et donc, plus d’emplois. Sans GCO (Grand contournement ouest de Strasbourg), sans routes nouvelles, sans zones d’activités à créer, sans grands projets immobiliers urbains, moins de chiffres d’affaires – qui se compte encore en centaines de milliers d’euros ! Peu importe si ces projets servent ou non les Alsaciens, il faut les faire pour donner du travail. Autant payer des ouvriers à creuser des trous, puis à les reboucher.
D’autant que, dans d’autres contextes, que scandent les mêmes patrons, relayés par leurs organisations ? « Moins d’impôts », « moins de taxes », « moins de dettes publiques » ! L’austérité, donc. Mais, il faudrait savoir, non ? Comment tenir un discours néolibéral, anti-Etat et anti-impôts, tout en défilant dans la rue pour demander plus d’investissements publics, qui ne peuvent être financés que par l’impôt ou l’emprunt ?
La CCI, qui se fait la porte-parole du secteur, va encore plus loin, demandant la suspension des clauses d’insertion dans les marchés publics ou le doublement des intérêts moratoires pour les retards de paiement. Evidemment, les (contraintes) mesures environnementales, édictées pour garantir un certain respect du bien collectif qu’est la nature et que sont nos ressources naturelles (eau, air, terre…), sont également dénoncées par le BTP et ses soutiens.
Tous les arguments, même ceux qui obligent à un grand écart idéologique des plus indécents, sont désormais bons pour nous imposer un système totalement dérégulé, une fuite en avant échevelée, sans autre logique que la vue court-termiste de quelques-uns, au détriment des intérêts à long terme du plus grand nombre. Cette logique est vouée à sa perte et il nous parait urgent et vital de l’enrayer au plus vite, en ouvrant enfin d’autres voies. Sans rentrer ici dans un débat sur le type de développement souhaitable et soutenable, nous sommes certains que la grande majorité de nos concitoyens savent au fond d’eux-mêmes qu’on ne s’en sortira pas avec les recettes du passé – qui nous ont conduit à la crise structurelle que nous connaissons. Repartir tête baissée dans le modèle des trente glorieuses reviendrait à accélérer dans une impasse !
En effet, il nous apparaît à nous, membres d’Alsace Nature, fédération des associations de protection de la nature et de l’environnement en Alsace, que le secteur du BTP, fort de ses compétences techniques, humaines, doit aujourd’hui redonner du sens à son activité. Notamment, il ne doit plus être question de construire un GCO qui ne réglera ni les bouchons, ni la pollution autour de Strasbourg, pour donner du travail aux entreprises pendant 3 ou 4 ans, hypothéquant à long terme la possibilité, pour le territoire, de produire sa nourriture et de conserver les aménités propres à tous espaces non-artificialisés. Projet du passé, le GCO laisserait à nos enfants un passif insupportable.
Il est important, au contraire, de mobiliser ces compétences, sur fonds privés ou publics quand nécessaire, pour améliorer les équipements collectifs (transports en commun, pistes cyclables…) ou pour travailler à la rénovation thermique de l’immobilier ancien. Le secteur doit également adopter d’autres pratiques, par l’utilisation de matériaux biosourcés, issus de ressources renouvelables, par un recours plus modérés aux engins énergivores, etc. Dans un contexte de crise climatique toujours plus aigu, et avec la COP 21 qui se réunit à Paris cette année, cette réorientation de la filière est plus d’actualité que jamais.
Alsace Nature, qui se bat pour la préservation de la nature, si indispensable à l’homme et à toutes les autres espèces, appelle ce secteur d’activités, comme d’autres, à réfléchir au pourquoi de la crise structurelle qu’il vit. Nous ne pourrons pas construire indéfiniment des routes. Il est temps d’inventer autre chose, pour un avenir plus sobre et respectueux du vivant – humain compris.

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – Mars 2015

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – Mars 2015

chers lecteurs,

j’ai bien peur de m’être laissé un tantinet emporté lors de mon précédent envoi en faisant de l’hermine une tueuse de volaille ! A la date de ce jour, nul ne s’en étant ému, je le clame fort, à la manière du poète Jean Cocteau, grand ami des chats, l’erreur était intentionnelle !

« L’hermine, Dracula des poulaillers ? Vilenie, ineptie, pur ragot !!! »

C’est parti ! Je démarre cet écho au galop !

Certes l’hermine tout comme la belette, le putois et la martre partagent très certainement la même excitation face à un nid de proies terrorisées mais en ce qui concerne les carnages qui décimeraient dit on des poulaillers entiers, n’accusons pas trop vite mes quatre cousins, cousines : ils n’y sont généralement pour rien !

Ces brigandages, rares, je le souligne au passage, fruit, la plupart du temps, de la négligence de l’éleveur qui aura omis de fermer une porte ou colmater un trou, ne seraient en effet point l’œuvre, n’en doutons pas, de ceux là.

Cette confusion commence donc par une énigme digne d’un « cluedo » version LPO :

Mais qui a cassé les têtes des poules de Mme Pervenche ?

Allons, réfléchissons, comptons, recensons… Oublions le fringuant colonel Moutarde, la troublante Melle Rose et ce bon gros placide docteur Olive ! L’assassin était armé, non d’un chandelier, d’une crosse de revolver ou d’une clef à molette mais bel et bien d’une mâchoire puissante de mustélidé !!!

Si ce n’est ni la martre, ni la belette, ni l’hermine, ni Jojo, qui nous reste t’il ? Le putois ?!

Suivant l’éclat sherlockholmesque de mon encre qui de sa loupe nous emmène vers l’ombre furtive longiforme qui un peu plus loin, là bas, jamais bien loin de l’habitat humain, s’effile, se faufile, se profile, se défile, permettez moi de vous enluminer l’artiste :

Pleins phares sur la « martre citadine », ma frangine, Dame Fouine !

C’était élémentaire mon cher Watson !

A ma droite, 1,3 kg pour les dames ! A ma gauche, 2kg2 pour les messieurs !

Nous sommes loin des 60 gr de la belette et des 300 gr de papa hermine !

1er point, concentrons nous, comment distinguer une bonne fois pour toute la martre de la fouine ?!

Elles se ressemblent tant qu’il n’existe qu’un seul terme en alsacien pour désigner les deux et monsieur Linné lui même, célébrissime naturaliste, ne les différenciait point !

La fouine porte une bavette blanche divisée le plus souvent en deux sur le haut des pattes avant.

La martre à une bavette plus jaunâtre, elle s’arrondit voir s’achève triangulairement sur le torse.

La fouine à un nez couleur chair, la martre à une truffe couleur « chien ».

Le pelage de la fouine est brun grisâtre, celui de la martre vire vers le noir.

Les oreilles de la martre bordées d’un liseré clair sont un peu plus grandes que celles de la fouine.

Les callosités plantaires chez la fouine sont presque nues, elles sont plus poilues chez la martre.

Enfin, et surtout, la martre habite essentiellement en forêt, la fouine bien que parfaitement adaptée pour la vie sauvage sylvicole voir montagnarde est nettement plus anthropophile : elle apprécie la compagnie de l’homme qui lui procure, le plus souvent sans le savoir, le gîte et le couvert !

D’octobre à mai la fouine sera discrète. Elle passerait rarement, s’accordent mes sources suisses et wallonnes, plus de deux jours au même endroit et utiliserait sur un territoire plutôt spacieux une bonne dizaine de niches. Nous en avons repéré trois  au refuge du meyersbuhl : remise à foin, cabanon non utilisé et sous pente de l’ancienne soue à cochon. Tout juste peut on deviner son passage au vu des marqueurs territoriaux qu’elle laisse en évidence pour qui veut bien chercher : de petites crottes torsadées, crossées tel le bâton d’un évêque.

De mai à août, c’est une toute autre paire de manche ! Entre le rut, les mises bas, les premiers pas des petits, les cavalcades, les bousculades, les empoignades, pour qui vit avec la fouine à ses côtés l’animation nocturne est garantie ! La cohabitation est d’ailleurs chaudement recommandée pour les insomniaques qui la nuit au lit s’ennuient !

Le spectacle n’est accessibles que pour quelques privilégiés, la fouine n’étant guère invasive.

Cette bonne mère règne en moyenne sur l’équivalent surfacique de 40 stades de football, tantôt beaucoup plus, tantôt beaucoup moins, c’est selon l’abondance de ce que l’on y trouve à se mettre sous le croc. Les territoires d’individus de même sexe ne se superposant pas, votre maison, votre grenier, votre cabanon de jardin, seront l’exclusivité d’un ou deux individus pendant plus de la moitié de l’année, comme l’hermine, le domaine d’un mâle englobant les surfaces d’une ou plusieurs femelles…

Le Groupement d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace comptabilise 1 individu au km2.

Une étude luxembourgeoise quand à elle révélerait qu’en milieu urbain l’on compterait 2 fouines par tranche de 1000 habitants soit, je le rajoute pour tous les automobilistes qui craignent de se faire dévorer quelques câbles, 1 fouine pour plusieurs centaines de voitures.

Ça vous est arrivé ? Ne hurlez pas trop vite comme le font certains : «  mais qu’ai je fais au bon Dieu pour mériter cela !… ». Il n’est point, lui, le concepteur de la durite au maïs !

Seul un génie humain pouvait inventer cela !

Les véhicules endommagés seraient plutôt du type « nomade » précisent mes feuillets, ils « dormiraient » hors garage et seraient estimés à 1%  seulement ! C’est peu… Il y a beaucoup plus de risques, croyez moi, de se faire vandaliser twingo, punto et polo, par un vandale à deux pattes que par un jeune mustélidé qui mâchonne pour goûter tout ce qui passe à sa portée !

La plupart du temps, en vérité, la fouine se contentera de pisser sur vos pneus histoire de masquer les effluves publicitaires d’un concurrent éventuel !

Nous sommes début mars, les effectifs de fouines sur vos possessions foncières vont doubler, tripler   voir peut être quadrupler, l’accouplement qui a eu lieu en juillet et août dernier va en effet porter ses fruits, les ovules vont s’implanter dans l’utérus et commencer leur développement embryonnaire. Deux à trois petits naîtront d’ici à peine un mois.

Nous attendons au meyersbuhl l’heureux événement des naissances avec impatience ! La mise bas à lieu le plus souvent entre deux palettes, sous le foin d’Ophélie, notre douairière jersiaise, qui vient de souffler sur ses 17 bougies !

Les piles de bois environnantes font d’excellentes aires de jeux et c’est très amusant d’entendre nos galopins se poursuivre. Ces petits fouineurs sont plutôt tapageurs ! Ça court, ça joue, ça glousse et ça pousse de rigolos trémolos ! Quand entre deux rondins la tête de maman Fouine, toute excitée, émerge et nous décèle, un seul sifflement strident suffit à stopper le chahut de la marmaille :

– « Chut, garnements ! Le silence, sachez le, seul, est gage de notre invisibilité ! »

Point très important si vous voulez réussir, sur votre propriété, votre colocation : n’oubliez surtout pas de mettre à la disposition de notre amie, à l’écart du domicile familial, quelques abris tranquilles voués à la néo-natalité. Si par malheur, oublieux que vous êtes, vous avez laissé sous votre toit notre maman fouine accoucher… oups ! A moins que vous n’ayez le sens olfactif d’une bébé chouette effraie habituée dès le plus jeune âge au matelas de fientes superposées la cohabitation va bientôt vous imposer une contrainte je le crains non souhaitée !

La fouine a la mauvaise habitude d’épandre dès la fin mai autour de son logis un arôme indélicat, un parfum nauséabond. Disons le tout de go, ça va bientôt sentir chez vous le cadavre qui fermente, la charogne qui se meut agitée par la masse grouillante d’asticots affamés !

Explication !

Les jeunes nés mi mars début avril vont en très peu de temps passer du lait maternel à un solide plus carné : souris, mulots, rats, oiseaux ramenés à domicile…

Le fait est que la fouine n’est point fée du logis. Inutile de l’inviter à débarrasser la table, faire la vaisselle, passer le coup de balais, épousseter, dépoussiérer, javeliser. Parlez lui, ménage, St Marc, O Cédar, M. Propre, elle vous répondra : « Je sais pas ! Connaît pas ! Comprend pas tout ça ! »

Je compatis. J’ai moi même  actuellement l’un de mes terriers secondaires occupé par un locataire peu soigneux : Émile Goupil ! Ces deux là, s’ils poétisaient ensemble, ferait rimer cuisine avec latrines. Le fruit de leur digestion n’est généralement éloigné que de quelques décimètres des restes de leurs repas. En matière de compostage et de TLB, ce sont des ignares ! Ah ils ne l’ont pas volés leur étiquette de « puants » !

(TLB = toilettes à litières bio-maîtrisée, si ça ne vous évoque rien rendez vous au prochain écho !)

Bon, je vous rassure, cette situation olfactive catastrophique ne va, en ce qui vous concerne, point durer ! Primo, en été, le régime alimentaire des martes foinas est en partie composé de fruits et de baies, secundo, en septembre la progéniture de maman fouine sera envoyée dans le vaste monde à la découverte de nouveaux horizons selon un principe digne d’un marin breton : les voyages forment la jeunesse ! Chacun devra conquérir son lot de terres et ce ne sera pas une mince affaire…

Avant de vous servir la louche finale qui vous amènera vers la fin de cette missive, je souhaiterais vous lire ce qui suit, j’en ai fais lecture aux habitants des forêts et sous bois, cela les a ravi.

« En forêt et en milieu rural la fouine agit comme élément intégral de l’écosystème. En tant que consommateur de souris et de rats, on peut, sans hésitation, la considérer comme espèce bénéfique pour l’agriculture. Ceci est une des raisons pour lesquelles la fouine n’est plus chassable

Considérant la destruction des habitats naturels et les efforts du Ministère de l’Environnement d’enrayer cette tendance et de mettre fin aux extinctions d’espèces, on devrait saluer le fait qu’un animal aussi sympathique que la fouine constitue toujours un élément intégral de notre environnement… »

C’était en 2007, déclaration d’un ministre européen qui paraissait écologiquement à la hauteur !

Ce n’était bien malheureusement pas un français, nos énarques bons enfants y prônent une écologie boursière plutôt tendance, semblerait il, « Bayer-Monsanto » !

Ce n’est pas Dupont de Nemours, deuxième marche du podium sur le marché mondial du panneau solaire, qui nous dira le contraire !!!

Du FIN fond de la vallée de Munster,

[Manifestation] Convergence pour fermer Fessenheim

[Manifestation] Convergence pour fermer Fessenheim

ConvergenceLa Convergence des luttes d’Alsace et d’ailleurs, organise à Strasbourg le samedi 7 mars 2015, à quelques jours de la date anniversaire de la catastrophe de Fukushima  Daïchi (le 11 mars 2011), une grande journée de mobilisation anti-nucléaire et d’informations sur les énergies renouvelables avec des stands d’informations, banderoles et animations musicales de 11h à 17 h sur la Place Kléber. Un défilé partira à 14h de la Place Kléber  et parcourra  les rues de Strasbourg pour réaffirmer la nécessité de fermer au plus vite la centrale nucléaire de Fessenheim, comme François Hollande s’y était engagé lors de son élection en 2012, et de sortir de l’impasse nucléaire, pour aller enfin vers les énergies renouvelables.

La société de production J+B Séquences, qui a produit et distribue le film de Jean-Paul Jaud, «  Libres ! » (Sortie nationale le 11 mars  2015), s’associe au collectif Convergence et participe à cette journée du 7 mars 2015, en présentant en avant-première le film  «  Libres ! »
à 20h, au cinéma l’Odyssée, en présence du réalisateur Jean-Paul Jaud.
Le film sera suivi d’un débat.

Cette journée est organisée par la Convergence des luttes en Alsace et ailleurs qui regroupe : Stop Fessenheim, Alsace Nature, les Amis de la Conf’ Alsace, l’équipe « Centrale de Fessenheim – Fermez-la ! » (Greenpeace), l’APES (Association pour la Protection de l’Environnement de la Sommerau), Animalsace, les collectifs : Stop Tafta 67, StrasBure, Destocamine et collectif Alsace de soutien aux opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Programme de la journée :

11h -17h : stand et banderoles sur la place Kléber 
14h : défilé dans les rues (1km à la portée de toutes et tous)
20h : projection de LIBRES LE FILM au Cinéma Odyssée et débat avec le réalisateur Jean-Paul Jaud.
Libres