lundi 2 Nov 2015 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Bonjour à tous !
Plus souvent entendu que vu, l’oiseau, gros comme un geai, qui illustre cet écho, ricane plus qu’il ne tambourine, il appartient à la famille des « marteaux piqueurs ».
Certains ont déjà trouvé son nom ? Trop fort !!!
Vous rencontrerez, peut être, ce perforateur de volets pourris, pour peu que vous vous hasardiez sur le sentier forestier balisé qui grimpe vers notre refuge. Son chant fou et fuyant, répercuté dès 1940 sur les écrans TV des chaînes américaines, rendirent célèbre son pair, le célèbre Woodywoodpecker, (Piko le pivert en Français) !
Avez vous trouvé à qui cet écho fait référence ?!
Bravo ! C’est en effet le pic vert, espèce protégée par arrêté du 17 avril 1981 et inscrite à l’Annexe II de la convention de Berne !!!
Pic mâle (moustache rouge visible dans le prolongement du bec, sous l’oeil) victime d’une collision routière entre Muhlbach et Metzeral le 18/06/2014
transmis à la SNA d’Hunawhir via les brigades vertes le même jour, il décédera pendant son transport vers le centre de soin de la LPO de Rosenwiller
Les six « marteaux-piqueurs » qui nous sont les plus familiers, en Alsace, se distinguent facilement par leurs couleurs. Si le pic noir est, comme son nom l’indique, à 98%, noir. Les pics épeiche, épeichette et mar, que nous verrons dans le prochain écho, sont bigarrés, majoritairement noir et blanc, vêtus pour certains de petits effets rouge : béret, écharpe, short…
Le pic vert drapé d’une livrée jaune-vert-golden et d’un passemontagne rouge, use de la couleur noire pour mieux souligner ses jolis yeux dorés, le bout de ses ailes, l’extrémité de sa queue.
Le rouge et le noir permettent aussi de distinguer Monsieur de Madame : Monsieur aura la moustache rouge, Madame l’aura noire.
Pour ne point le confondre avec le pic cendré, j’ai retenu ceci : Monsieur Cendré n’a pas de lunettes et en guise de casquette n’a qu’une tache frontale rouge qu’il porte au dessus du bec. Madame Cendrée, pauvre cosette, n’a ni bonnet, ni lunettes.
Le pic vert est le seul pic que vous guetterez dans l’oeilleton de vos jumelles, au sol, puisqu’il se nourrit en grande partie sur terre !
A 90%, selon les spécialistes, ce joli représentant de l’avifaune française s’alimente de fourmis. Besoins quotidiens évalués par certains : 2000 fourmis !
Les 10% restant de sa nourriture sont prélevés sur les stocks de limaçons, escargots, cloportes, araignées, punaises, perce-oreilles et autres insectes rampants ou volants que le bon dieu généreux met à sa disposition !
Des graines, des baies, des bourgeons et un peu de ce cambium que cache les écorces complètent son nécessaire.
Chaque espèce de pic utilise une partie déterminée du milieu forestier. Le pic vert étant le moins arboricole de la famille, en matière de quête de nourriture, on le retrouvera principalement dans les vieux vergers, les prés de pâtures en lisière de forêt, dans les bocages, les paysages cultivés semi-ouverts, le long des chemins, fossés, talus, friches ceinturées de haies…
Les parcs agrémentés de pelouses rases, où foisonnent les ‘arbres vieillissants, les buissons, les fourmis, lui conviennent très bien. En revanche, l’herbe haute, humide, les sols azotés (épandage lisier et fumier), ne favorisent pas sa présence.
Le pic vert est un solitaire sédentaire, un diurne fidèle ! Ce bel oiseau s’il niche près de chez vous, peut y rester dix ans pour peu que vous preniez soin à ce qu’on lui sauvegarde son gîte, son couvert.
Quelques incidents peuvent modifier sa densité, il vous faudra les prendre en compte : l’appétit de la martre des pins, de la fouine, de l’autour des palombes, de l’épervier, les lacunes avicoles (parfois, hélas, volontaires !) du bûcheron, de l’agriculteur et des pouvoirs publics, lui sont préjudiciables. A cela il me faut vous ajouter une autre source de mortalité : la collision routière. (densité proche d’un couple pour 100 hectares… C’est pas beaucoup.)
Contrairement à ses confrères, véritable fêlés de la percussion, qui tambourinent le tam-tam de l’amour dans nos bois et forêts aux premiers mois de l’année, le pic vert ne se casse pas la tête : il ricane, parade, mais ne pétarade point !
Début 2016, faisant suite à cet envoi et aux deux échos à venir, Jojo nous invitera à procéder à une évaluation de nos acquis par une sortie découverte, thématique « pics ». Super !!!
Ce sera l’occasion peut être de prendre en photo l’esbroufe nuptiale de nos Woody locaux ! Les mâles voleraient en spirales entre les arbres et s’affronteraient les uns aux autres (quand l’effectif le permet !), déployant leurs ailes, étalant les plumes de leur queue, balançant leur tête, de droite et de gauche.
Le couple de l’année en février est formé, reste à creuser le nid douillet. Les Lepic auront choisi pour « cuisine Schmitt », un vieux feuillu. Bien campés sur les plumes de leur derrière comme sur un siège, les ongles-griffes de leurs souliers enfoncés dans l’écorce, Papa et maman, tour à tour, burineront le tronc à grands coups de bec. Un vrai ciseau à bois, ce bec ! Les travaux dureront, en gros, un mois ! Je vous laisse imaginer la joie qui nous animent, nous autres, les « nocturnes » qui tentons de pioncer la journée à leurs côtés !!!
Les Lepics couvent, en alternance, en avril-mai, les 5-7 oeufs de leur union. Durée d’incubation environ 16 jours. Pendant près d’un mois, les deux parents enchaîneront les allers-retours afin de nourrir leurs braves petits. Pâtée de fourmis prévu à chaque repas !
Prenant leur envol en mai-juin, nos bébés pic verts devenus grands égaieront le site par groupe de 2 ou 3, jusqu’aux abords de l’été.
Avis aux photographes animaliers et aux adeptes du birdwatching : c’est entre Janvier et Août que vous approcherez au mieux les représentants de cette charmante famille !!!
Reconnaître un nid de pic vert : l’orifice d’entrée d’un diamètre qui avoisine les 6 cm se situe, pour la LPO, entre 1 mètre et 5 mètres de hauteur (10m selon d’autres sources !). L’arbre, parfois sain, avoisinera l’aire de nourrissage. Les pics épeiches, épeichette et mar utilisent, eux, des bois dépérissant ou morts, souvent localisés plus profondément en forêt.
Reconnaître le vol d’un pic : c’est un vol ondulant qu’animent de brefs coups d’ailes. Le pic se méfie des grands vols à découverts.
Jouer à cache cache avec un pic : le pic aura tendance, lorsqu’il vous voit, à se cacher derrière le tronc d’un arbre. Tout en gardant
vos distances, tournez autour de l’arbre… il tournera aussi, genre : « Tu-me-vois, tu-me-vois-plus » ! Très rigolo !
(Se joue plus facilement cela dit avec les autres pics…)
Enfin le mot de la fin !
L’apiculteur sud européen verra parfois d’un très mauvais oeil la présence de ce picidé verdâtre à proximité de son rucher ! Il est vrai que pendant la période hivernale, quand le manteau neigeux recouvre les sols ou que les fourmilières font défaut, notre peinturluré animal se laisse aller à de bien polissonnes manières.
Une ruche qui arbore au printemps des perforations de 5 cm de diamètre désignera le coupable ! Il sera difficile pour le pic vert d’incriminer le frelon asiatique ou les menus rongeurs de ce forfait ! Très cher apiculteur, bonne nouvelle ! Il te suffit de grillager le devant de ton rucher ou d’entourer ta colonie d’un grillage maillé de 19mm sur 19mm et les alvéoles qui abritent les larves recherchées seront sauvées ! (longueur de la langue effilée gluante du pic vert : 10 cm !)
À très bientôt !!!
samedi 31 Oct 2015 | Energies Climat, Nucléaire
La « VEILLE-ACTIONS », entamée le 3 octobre Place Kléber a pris fin le 31 octobre autour d’une « soupe anti-nucléaire », lors d’un rassemblement citoyen et bon enfant. Fermer Fessenheim reste d’actualité !
Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées samedi 31 octobre place Kléber à Strasbourg

pour rompre le jeûne entamé par Pierre Rosenzweig en début de mois et ainsi clôturer la « VEILLE-ACTIONS » pour réclamer la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim.
Plusieurs membres du collectif Convergence des luttes en Alsace et ailleurs étaient présents autour de Stop Fessenheim (également membre). Le collectif a soutenu l’action durant tout le mois. Une belle performance portée par Pierre. Cette journée a été l’occasion pour lui de remercier toutes les personnes qui l’ont accompagné. Le mois a été riche en événements avec plusieurs actions citoyennes pour interpeler les citoyens sur la question du nucléaire dont 3 conférences au FEC (place St Etienne, Strasbourg).
- le 05 octobre « Tour du monde du nucléaire » – « Un road trip atomique dans les paysages de notre beau pays, région par région, au fil des saisons, Psyché cherche Amour » / Evénement soutenu par Stop Fessenheim
- le 15 octobre « Nucléaire civil et militaire » – conférence de Dominique Lalanne, Directeur de recherche au CNRS et Président de « armes nucléaires STOP »
- 22 octobre, conférence sur le thème de » Menaces climatiques et nucléaires » par Abraham Behar, Président de MFPGN (Médecins contre la Guerre Nucléaire)
La « veille-actions » reviendra en mars 2016 , toujours et encore pour réclamer la fermeture de Fessenheim. Hollande doit tenir sa promesse de 2012 !
vendredi 30 Oct 2015 | Non classé
Pour les 30 ans du début de la catastrophe, l’association humanitaire « LES ENFANTS de TCHERNOBYL » organisera début 2016 l’opération « 30 000 œufs pour les Enfants de Tchernobyl », une grande vente d’œufs en bois peints par des artistes d’Ukraine.
L’objectif est de dégager des ressources financières destinées à aider les enfants qui continuent de vivre en Ukraine, Bélarus et Russie dans les zones contaminées par les retombées radioactives de la centrale en 1986.
Pour réussir ce défi, l’association recherche des partenaires pour ses ventes d’œufs en bois. Les possibilités sont nombreuses : commerces, associations, sociétés, entreprises, artisans, établissements scolaires, paroisses, lieux de culte, hôpitaux, bibliothèques, jardins d’enfants, comités d’entreprise, clubs sportifs, presse, etc…
Renseignements : Association « Les Enfants de Tchernobyl » 1A rue de Lorraine 68840 PULVERSHEIM
06 73 15 15 81, lesenfantsdetchernobyl@gmail.com, www.lesenfantsdetchernobyl.fr
lundi 26 Oct 2015 | Nature
Formation de 4 jours à l’attention de bénévoles organisée par Haies Vives d’Alsace.
Organisateur : Haies vives d’Alsace (HVA) – 8, rue du Brochet – 67300 Schiltigheim
Tél 06 88 57 68 76 – mail : contact@haies-vives-alsace.org
Association de promotion de l’arbre champêtre
Public : Obligatoirement bénévoles associatifs fortement impliqués dans leur projet associatif. L’association d’où relève le bénévole doit avoir son siège en Alsace et avoir un objet en lien avec le thème de la formation (association de défense de l’environnement, de soutien à l’agriculture, de promotion de la vie locale, etc).
Avoir l’ambition de réaliser des chantiers participatifs de plantation dans le cadre de ses activités associatives.
Objectif : Etre autonome pour organiser puis animer un chantier participatif de plantation de haie.
Coût : Gratuit pour le participant – La formation est prise en charge dans le cadre du Fonds de Développement de la Vie Associative
Nombre de participants : 8 au minimum – 12 au maximum
Durée : 2 jours de théorie et 2 jours de pratique
Dates théorie : Les 18 & 19 décembre 2015 – Lieu à définir
Dates pratique : Les 4 & 5 décembre 2015 à Saessolsheim (67270) dans le cadre d’un chantier participatif de plantation de haies. Remarques : La pratique a lieu avant la théorie pour des raisons d’efficacité d’apprentissage.
Contenu théorie :
- Comprendre et savoir expliquer les enjeux de l’arbre et des projets de plantation
- Connaitre les espèces ligneuses en Alsace
- Comprendre les choix techniques de plantation et leur mise en oeuvre
- Savoir préparer un chantier de plantation (communication, logistique, organisation)
- Contenu pratique : Savoir animer un chantier de plantation avec un public bénévole (accueil, conduite du chantier)
Animateur : Jacques Detemple – Chargé de mission chez HVA
Candidature : Par mail à contact@haies-vives-alsace.org avant le 25 novembre 2015
Pourquoi cette formation : Nous souhaitons développer les occasions de partenariat avec les associations locales désireuses de contribuer à arborer leur territoire. L’idée est de viser à l’autonomie de bénévoles pour la réalisation de chantiers participatifs. Nous pourrons apporter notre appui technique lors de la conception de projets à venir.
Des questions ? Contactez Floriane au 06 64 71 74 37
mercredi 21 Oct 2015 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Eau et zones humides, Nature, Presse
Mercredi 21 octobre 2015
Les adhérents et militants de la fédération Alsace Nature et de l’APES (Association pour la protection de l’environnement de la Sommerau), une association fédérée basée dans la région de Saverne, ont enfin eu gain de cause !
En effet, le Syndicat mixte pour la création du Golf de la Sommerau, projet contre lequel Alsace Nature et l’APES se battent depuis 20 ans, vient de l’annoncer à l’issue de sa réunion de conseil syndical le 20 octobre au soir : les conditions pour réaliser ce projet ne sont plus réunies. Il est donc abandonné !
Rappelons que ce golf posait de très nombreux problèmes, en matière de coût (5,5 millions d’euros d’argent public), de consommation foncière (78 hectares de prairies sacrifiées) et de conséquences destructrices sur la biodiversité (faune et flore).
C’est ce qui a conduit de nombreuses associations, notamment naturalistes, à s’opposer à cette gabegie, à la fois dans un combat juridique, mais aussi sur le terrain. Nous étions présents face aux engins de chantier quand le Syndicat mixte a tenté un passage en force, en lançant les travaux en novembre 2014. Peu après, quelque 800 personnes défilaient dans les rues de Saverne pour montrer leur attachement à une juste évaluation environnementale, comme à une orientation plus raisonnée des deniers publics.
Cette sage décision des élus du Syndicat mixte est une reconnaissance pour tous ceux qui se sont mobilisés contre le golf. Son abandon permet d’imaginer une autre utilisation des terrains de la Sommerau pour l’avenir, dans un meilleur respect de la nature.
Dans ce cadre, les associations sont prêtes à apporter leur expertise aux divers acteurs, pour travailler ensemble à l’élaboration d’un futur pour le site, futur prenant pleinement en compte les enjeux actuels de sauvegarde de la biodiversité, de protection des ressources naturelles et de changement climatique.
lundi 19 Oct 2015 | Communiqués de presse, Energies Climat, Presse
Dans la perspective de la COP 21 qui se tiendra sous peu à Paris, les associations Alsace Nature, BUND Rheinland, BUND Baden-Württemberg et Ornithologische Gesellschaft Basel, se sont réunis samedi 17 octobre à l’occasion d’un colloque transfrontalier sur les enjeux climatiques dans la région du Rhin supérieur.
Elles adressent 10 demandes et recommandations à la COP 21, à travers l’Etat français, ainsi qu’aux collectivités membres de la Conférence du Rhin supérieur.
Ces recommandations ont pour objet :
la réalisation de la transition énergétique,
la mise en œuvre d’une politique des transports compatible avec les enjeux climatiques,
l’urgente transformation du modèle agricole et alimentaire,
la préservation de la biodiversité,
l’engagement et la promotion d’une transition vers la sobriété énergétique et matérielle.
Détaillée dans le document joint (voir PJ), cette résolution en 10 points a été adoptée à l’unanimité par les 200 participants présents au colloque transfrontalier du 17 octobre. Elle sera envoyée dans la foulée aux décideurs franco-allemands.
Les associations, et la société civile qu’elles représentent, soit environ 35 000 adhérents côté français et 45 000 côté allemand, espèrent ainsi encourager les institutionnels, politiques et administratifs, à passer, sur les questions transversales touchant au dérèglement climatique, des paroles aux actes.
Résolution Climat (version FR) – PDF
Résolution Climat (version D) – PDF
jeudi 15 Oct 2015 | Aménagement du territoire, Nature, Urbanisme
Non-respect des principes d’équilibre et de gestion économe de l’espace : annulation du PLU de Sierentz
Le tribunal administratif de Strasbourg a annulé la délibération approuvant le PLU de la commune de Sierentz dans un jugement du 29 septembre 2015. Toute tentative de discussion avec la municipalité ayant été veine et le recours gracieux ayant été rejeté, un recours pour excès de pouvoir était la seule solution restant à Alsace Nature pour protéger la vingtaine d’hectares de collines particulièrement riches et sensibles classées en zone AU alors qu’elles constituent un corridor écologique.
Le juge a fondé cette annulation sur l’incompatibilité de ce PLU avec les principes d’équilibre et de gestion économe de l’espace prévus par les articles L.110-1 et L.121-1 du code de l’urbanisme, en s’appuyant sur deux éléments :
- Le PLU contesté permet l’urbanisation en extension d’environ 43 hectares, parmi lesquels 27 hectares sont en urbanisation immédiate. Or en reprenant les chiffres mêmes fournis par la commune sur le besoin en logements supplémentaires d’ici à 2030 et sur la densité de logements à l’hectare, un calcul simple permet de se rendre compte que le besoin réel de la commune n’était que de 20 hectares, besoin auquel répondaient déjà deux zones AUa1 et AUa2 et des dents creuses. Le PLU s’en trouve donc surdimensionné, et ce malgré la forte dynamique démographique de la commune
- S’il apparait justifié que le PLU prévoie une réserve foncière mobilisable à l’horizon 2030, le choix de l’implantation de cette zone sur les collines et son dimensionnement important est considéré comme de nature à altérer la continuité du corridor écologique et à porter atteinte à la qualité des paysages.
vendredi 2 Oct 2015 | Communiqués de presse, Presse
A quelques semaines de la COP 21, Alsace Nature, en collaboration avec deux associations allemandes de protection de la nature et de l’environnement, le BUND (Rhénanie Palatinat et Bade Wurtemberg) et la Bürger Initiative Umweltschutz de Kehl, ainsi qu’avec plusieurs associations et collectifs régionaux (ASTUS, LPO Alsace, Vélostation, SINE, CADR67, Stop Fessenheim, GCO non merci, …), organise deux événements transfrontaliers, samedi 17 octobre à Kehl et à Strasbourg :
• une « vélorution » au départ de Kehl à 10 heures (Marktplatz),
• un colloque franco-allemand à la Maison de la Région à Strasbourg, à partir de 14 heures.
Ces deux événements, qui rassembleront des bénévoles français et allemands, sont ouverts à tous !
Après le départ de la Marktplatz de Kehl à 10 heures, la vélorution, ou « Convergence à vélo », empruntera la passerelle Mimram vers 10h15, puis rejoindra la place de l’Etoile à Strasbourg, où elle fera une halte devant la statue de Gandhi à 10h45. Elle finira sa course place Kléber, où elle sera accueillie par l’orchestre des Furieuz Casrols (wold music).
Un stand interassociatif sera installé place Kléber à partir de 11 heures et jusqu’à 15 heures. Plusieurs associations régionales seront présentent (Alsace Nature, la Chambre de consommation d’Alsace, Alter Alsace Energie, …) et proposeront des ateliers et des moments d’échanges sur le thème du changement climatique.
Le colloque transfrontalier pour le climat démarrera à 14 heures à la Maison de la Région (1, place Adrien-Zeller, station de tram Wacken), toujours à Strasbourg. Son thème : « Quels enjeux climatiques pour le Rhin supérieur ? Qu’attendre de la COP21 ? ». Il se tiendra jusqu’à 18 heures dans l’hémicycle du Conseil Régional d’Alsace et se déroulera sous la forme d’un après midi d’échanges et d’informations autour des thématiques suivantes : Energie, Biodiversité, Agriculture, Ressources et Durabilité (programme complet disponible sur le site internet d’Alsace Nature). Des interprètes allemands et français seront présents afin d’assurer la traduction dans les deux langues. Le colloque se terminera par un moment convivial autour d’un buffet offert par la Région Alsace.
Inscription obligatoire au colloque (places limitées) via le lien suivant : http://tinyurl.com/olfl6xa
ou par mail: lauraperrin@alsacenature.org
http://localhost:8888/actu-alsacenature-hack/mobilisation-mobilisons-nous-pour-le-climat-17-sept-2015/
mardi 29 Sep 2015 | Non classé
Journée internationale de mobilisation contre les traités de libre-échange, samedi 10 octobre 2015 à 10h30 – Place Kléber à Strasbourg.
TAFTA, CETA, TISA ?
Ces sigles désignent des accords de libre-échange et d’investissement négociés dans le plus grand secret. S’ils sont adoptés, ils consacreront la domination des multinationales sur nos sociétés, au détriment des citoyen.ne.s et de la démocratie.
Sous couvert d’une hypothétique relance de la croissance, ces accords s’attaquent aux normes sociales, financières, sanitaires, culturelles et environnementales. Si elles s’estiment lésées, les multinationales pourront poursuivre les états devant des tribunaux privés d’arbitrage, hors de tout contrôle démocratique. Ces accords menacent de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables.
Le 10 octobre, mobilisons-nous pour faire échouer ces négociations !
Des actions sont prévues partout en France et à travers toute l’Europe.
FLYER DE LA MANIFESTATION TAFTA
Renseignements – Collectif STOP TAFTA 67
Web : https://stoptafta67.wordpress.com/
Mail : collectif.anti.tafta67@gmail.com

mardi 29 Sep 2015 | Energies Climat, Nucléaire
Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – Fil rouge : Fessenheim, fermons-là et vite !
Le samedi 3 octobre, le collectif Convergence des luttes en Alsace et ailleurs – composé d’associations et collectifs citoyens locaux – mettra en avant la problématique du nucléaire avec notamment la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim.

Cette journée sera l’occasion pour le collectif d’échanger et d’informer les citoyens sur la situation en Alsace concernant {le projet de ferme-usine de 1200 taurillons de Wintershouse, le centre de primatologie d’Oberhausbergen, Stocamine, le GCO, … }, de réclamer une fois encore la fermeture de Fessenheim et d’aborder d’autres luttes qui concernent la future Grande Région comme le projet d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure dans la Meuse et… ailleurs en France comme les 1000 vaches dans la Somme ou le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes !
Cette journée sera également le point de départ d’une succession d’événements courant octobre avec une « veille-actions » d’un mois soutenue par Stop Fessenheim et organisée concrètement par le Collectif « Convergence des luttes ». Une présence quotidienne de 11 à 18h à compter du 4 et jusqu’au 31 octobre aura lieu sur la place Kléber avec un jeûne à durée indéterminée lancé par Pierre Rosenzweig (membre notamment de Stop Fessenheim).
Le stand Convergence sera présent de 11h à 17h sur la place Kléber.
Un rassemblement est prévu à 14h pour lancer la « veille-actions » et introduire les événements qui vont se dérouler courant octobre.
Tout ceci s’inscrit bien évidemment dans une volonté d’interpeler les citoyens dans la cadre de la COP21 dont de nombreux autres événements locaux auront lieu jusqu’en décembre.