vendredi 19 Août 2016 | Agriculture et Alimentation, Bien-être animal
Conférence-théâtre sur les animaux d’élevage avec les élèves de Geispolsheim : L’élevage, les animaux et nous tous
En raison de l’engagement d’Alsace Nature, j’ai été invitée par l’Espace Malraux de Geispolsheim et la compagnie des Filles d’Aplomb (une compagnie de danse contemporaine) dans le cadre d’un projet scolaire sur les animaux d’élevage. Des élèves de 6ème avaient assisté au spectacle FAUNE APHONE et approfondi le sujet, avec les professeurs d’anglais (Chicken Run, source d’inspiration), d’art plastique (fabrication de masques d’animaux et de dessins sur le thème de la protection des animaux), de français, et, le clou ! en sport. Avec l’aide de Kristine Groutsch (chorégraphe des Filles d’Aplomb) les élèves ont préparé, avec beaucoup d’investissement et de dynamisme, une chorégraphie représentant la vie et la joie des poulets, leur enfermement, et leur destinée industrielle.
J’ai pu commenter en direct un film de CIWF – Les animaux d’élevage et nous, en entrant dans le sujet par les émotions et les besoins des animaux. La vidéo éclaire les contraintes subies par les animaux, et montre aussi de bons exemples qui permettent de comparer les systèmes d’élevage, et explique des progrès réalisés ou à venir. C’est à nous tous de faire changer les choses.
Comme c’est un besoin pour moi de ne pas construire une image du monde et des gens en noir et blanc, mais d’entrer dans la complexité, j’ai voulu montrer les logiques derrière l’élevage industriel. J’ai donc inventé 10 petites scènes très courtes : L’élevage, les animaux et nous tous. Elèves et professeurs se sont prêtés au jeu. Les personnages sont M. Ecrabouille et M. Bonnefoi, directeurs d’hypermarché, Mme Surlapaille, M. Petitchamps, Mme Réussy, M. Beautracteur, Mme Porcmasse, tous éleveurs, M. Vertpinceau, publicitaire, Mme Toujoursplus, PDG d’usine à lait, et les ministres Lalune et Crachesous, ainsi que huit consommateurs/trices bien typés. A la fin, les animaux, représentés avec des masques, expriment ce dont ils ont besoin… Le but est d’enrichir la réflexion, d’ouvrir la discussion, de la compréhension à l’action : tous concernés, tous responsables.
Anne Vonesch
vendredi 19 Août 2016 | Non classé

France Nature Environnement (FNE), la fédération nationale qui regroupe les fédérations régionales d’associations de protection de l’environnement, dont est membre Alsace Nature, lance une campagne d’affichage dans plusieurs grandes villes de France, dont Mulhouse et Strasbourg pour Alsace.
Cette campagne originale, baptisée « Vivre dans un monde vivable », met en avant des idées simples, mais qui sont des gageures aujourd’hui, comme « pouvoir mordre dans une pomme sans réfléchir », « se baigner dans une rivière » ou « avoir du beau temps et pas le pic de pollution qui va avec ».
Cette campagne est une occasion pour Alsace Nature de mettre en lumière les actions que portent les associations qu’elle représente au quotidien. Loin des images d’Epinal sur les méchants militants qui passent leur temps à ennuyer les élus en attaquant les projets qu’ils portent, ces visuels montrent le monde pour lequel nous nous battons tous au travers de nos actions.


Voir toute la nouvelle campagne de FNE
Et bien, ne cherchez pas plus loin ! Vous pouvez agir maintenant !
Nous vous invitons donc à faire circuler cette campagne autour de vous et à inviter vos amis, votre famille, vos connaissances à adhérer et/ou à faire un don pour que nous puissions faire de ces messages les réalités de demain.
Merci de votre soutien !
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DEVENIR BENEVOLE
jeudi 18 Août 2016 | Forêt, Nature
Dans le cadre de la campagne d’affichage nationale « Vivre dans un monde vivable » de France Nature Environnement (FNE) dans plusieurs grandes villes de France, dont Mulhouse et Strasbourg, Alsace Nature souhaite mettre en lumière les actions que portent les associations qu’elle représente au quotidien.
Samedi 27 août 2016, Alsace Nature organise un jeu de piste en forêt de Tannenwald, en plein coeur de la ville de Mulhouse, gratuit et ouvert à tous.
Munis d’une carte, petits et grands partirons à la recherche des différentes animations nature qui leur seront proposés. Plusieurs thèmes seront abordés (arbres, oiseaux, mammifères,…) permettant ainsi au grand public de découvrir de manière ludique une partie de la richesse faunistique et floristique alsacienne.
RDV samedi 27 août 2016 de 14h à 17h,
sous l’abri du Tannenwald, dans le prolongement de l’allée des écureuils en forêt du Tannenwald à Mulhouse (à 500m de l’entrée du Parc Zoologique).
vendredi 5 Août 2016 | Agriculture et Alimentation, Bien-être animal, Pollutions et santé, Presse
Quelle relation entre la ferme-usine de Wintershouse avec 1200 taurillons autorisés, et la ferme-usine de Steinseltz avec 692 000 poulettes autorisées ? Dans les deux cas, les émissions d’ammoniac ont été occultées.
Alsace Nature a contesté l’autorisation des 692 000 poulettes auprès du tribunal, au motif que l’importance et l’ des émissions d’ammoniac avaient été occultés dans le dossier d’enquête publique. Un jugement du 22 juin 2016 déboute notre association.
C’est une très mauvaise nouvelle pour la qualité de l’air, mais une bonne nouvelle pour l’agrocratie, qui peut continuer à polluer l’air, sans tenir compte des dégâts que son activité économique génère !
La veille de ce jugement, une estimation nationale du nombre de décès évités si la population était moins exposée aux particules fines a été publiée. L’ammoniac d’origine agricole est concerné. Quelles sont les réglementations et les usages qui permettent d’en arriver à cette situation et à un tel jugement? Pourquoi le pâturage n’est il pas développé alors qu’il est le meilleur moyen de lutter contre les émissions atmosphériques des bovins ? Que faire pour protéger la santé publique et les milieux naturels ?
Pour dénoncer ces pratiques, Alsace Nature a tenu une conférence de presse le 5 août 2016 à 10h à Wintershouse. A cette occasion la lettre ouverte envoyée aux Ministres de l’Environnement et de l’Agriculture a pu être présentée.
> Téléchargez la lettre ouverte ici <
jeudi 21 Juil 2016 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Nature, Presse, Transports
Communiqué de presse – Alsace Nature – Plainte contre le GCO
Mercredi 20 juillet 2016
Avec le GCO, la France s’assoit sur ses engagements européens : Alsace Nature porte plainte
Depuis plusieurs mois, les services de communication de l’État, de la CCI du Bas-Rhin et de la multinationale Vinci vantent les mérites de leur projet d’autoroute à 700 millions d’euros, si moderne et porteur de solutions à la pollution de l’air, la congestion de Strasbourg, la dégradation de la biodiversité, etc.
Or, le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO) n’a non seulement rien de novateur (il date des années 1970 !), mais il viole carrément deux directives européennes que l’État français a ratifiées. C’est le sens des plaintes qu’a adressé Alsace Nature à la Commission européenne et du courrier d’information adressé à la Banque européenne d’investissement (BEI)
Une directive Habitat-Faune-Flore foulée au pied
Rappelons que la France s’est vue condamnée le 9 juin 2011 par la Cour de justice de l’Union européenne pour « insuffisance de mesures de protection du Grand hamster » au titre de la directive Habitats Faune Flore (directive 92/43/CEE). Cinq ans après, la fédération alsacienne des associations de protection de la nature constate que rien n’a changé pour l’espèce, bien au contraire : sa régression se poursuit. Ce qui n’a pas empêché le Premier ministre de signer en janvier 2016 un acte de concession permettant de lancer la construction du GCO, qui viendra encore fragmenter l’habitat du hamster. Si jusqu’à présent la Commission européenne avait suspendue une condamnation pécuniaire de la France, le GCO pourrait coûter à l’avenir des millions d’euros d’amende aux contribuables !
Étude d’impact, vous avez dit ?
Dans sa précipitation à ouvrir un nouveau chantier pour le géant du BTP Vinci (le même qu’à Notre-Dame-des-Landes !), la France a oublié l’un de ses autres engagements : celui d’évaluer les incidences environnementales des grands projets publics et privés (directive 95/337/CEE). Or, le GCO viole plusieurs règles édictées par cette directive. Exemple : le projet n’a été soumis à aucune autorité environnementale sérieuse. Pas étonnant, si l’on en juge par les dégâts que cette autoroute causerait sur les populations d’espèces protégées, des milieux aquatiques, des zones humides et des corridors écologiques présents sur le tracé ! Enfin, le projet ayant d’inévitables répercussions côté allemand, la France est tenue de notifier le projet à nos voisins d’outre-Rhin, ce qu’elle n’a pas fait.
Dans ce contexte, Alsace Nature vient de saisir la Commission européenne pour non-respect de ses directives et adresse en parallèle un courrier d’information à la BEI, qui semble vouloir s’engager dans le projet de GCO. En effet, la Banque européenne d’investissement est très attachée au respect de principes sociaux et environnementaux pour consentir au financement d’un projet.
« Ces plaintes sont un nouveau pas dans le combat juridique contre le GCO et d’autres recours sont à venir. Rappelons que si cette autoroute avait pour but d’améliorer le quotidien des Alsaciens, nous accepterions de discuter des modalités. Mais les conséquences du GCO seront catastrophiques à tous les niveaux : encore plus d’embouteillages, une qualité de l’air toujours plus dégradée, la perte de terres agricoles et l’érosion de la biodiversité. GCO 2016, tous perdants ! » déclare le président régional d’Alsace Nature, Daniel Reininger.