Caf'écolo de Sauer Nature

Caf'écolo de Sauer Nature

le prochain caf’écolo de Sauer Nature aura lieu à Morsbronn les Bains, mardi 6 novembre 2012.

Lydia Christmann, animatrice d’Ecotidienne, viendra nous parler de la simplicité volontaire, ou comment changer nos modes de consommation.
Ce sera l’occasion de découvrir ou de se conforter dans l’idée qu’avec des choses simples et de l’imagination, on peut prendre du champ avec la société de consommation de masse.
N’hésitez pas à diffuser l’information largement autour de vous.
Cordialement,
Marc Scheuer
Sauer Nature

"le Grand Hamster, une espèce commune en danger"

Conférence-débat – mardi 30 octobre 2012.
Dans le cadre des « Mardi nature » qui se dérouleront une fois par mois au Musée zoologique de Strasbourg, le GEPMA vous invite à participer à la conférence-débat « le Grand Hamster,  une espèce commune en danger » qui se déroulera le 30 octobre 2012 à 20h00.
Cette conférence introduite par la projection du documentaire « Champ de blé, jungle d’un été » est complétée par une présentation de la situation actuelle du Hamster commun et des actions en cours pour assurer sa protection. Le débat permettra d’aborder notamment les questions relatives à la préservation de la biodiversité de la plaine agricole en présence des représentants d’Alsace Nature et d’agriculteurs biologiques.
Rendez-vous mardi 30 octobre 2012,  au Musée Zoologique de Strasbourg – Amphithéâtre Bataillon.

Alternatives au GCO – RV le 27 octobre 2012

Alternatives au GCO – RV le 27 octobre 2012

Alsace Nature appelle à venir soutenir l’action des élus du secteur ouest de Strasbourg, qui souhaitent la mise en place d’un système de mobilités cohérentes dans le bassin de déplacement strasbourgeois.
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APPEL DES MAIRES POUR DES MOBILITÉS COHÉRENTES

devant la Mairie de BREUSCHWICKERSHEIM.
Samedi 27 octobre 2012 à 10 h 30.

Des élus de la couronne péri-urbaine de l’ouest de Strasbourg lanceront, samedi 27 octobre 2012, un appel pour la mise en place des mobilités cohérentes avec les enjeux actuels dans le bassin de déplacement strasbourgeois.
Ils inviteront tous les acteurs à dépasser les affrontements stériles et épuisants autour de « la mauvaise solution » que constitue le GCO et à s’unir pour traiter le vrai problème en proposant des alternatives efficaces au trafic automobile pendulaire qui, aux heures de pointe, paralyse l’agglomération mais aussi les rues principales des villages alentours.
Cette initiative se veut comme une première étape d’un processus qui vise à fédérer des élus, des acteurs économiques, associatifs, agricoles et des citoyens. La mise en place des bonnes solutions et des bonnes pratiques demandera lucidité, courage, et persévérance. Mais c’est le seul chemin pour que nous soyons, à terme, élus, entreprises et usagers « tous gagnants ! »
Toutes les personnes convaincues qu’il n’est que temps d’agir ensemble et efficacement pour la résolution des problèmes de transports-déplacements sont invitées à venir soutenir cet appel à Breuschwickersheim. Après lecture publique à 10 h 30 du texte de l’appel, on se rassemblera dans la salle polyvalente. Un point presse aura lieu à 11 h dans cette même salle pour répondre aux questions des médias.
Contacts :
Dany Karcher, maire de Kolbsheim : 06 99 25 91 43
Jean-Charles Lambert, maire de Stutzheim-Offenheim : 06 19 72 90 55
Michel Bernhardt, maire de Breuschwickersheim : 06 45 08 83 02

article DNA : Pas besoin d'investissements pour l'après Fessenheim

Un article des DNA, publié le 23/10/2012, intitulé : « Pas besoin d’investissements pour l’après Fessenheim » publie la position de Delphine Batho au sujet des suites de la fermeture de Fessenheim.
« Aucun nouvel investissement n’est nécessaire en Alsace pour assurer la sécurité de l’approvisionnement électrique après la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, qui sera inscrite dans la loi, a déclaré mardi la ministre de l’Ecologie Delphine Batho ».
Pour lire la suite de l’article, cliquez ICI
 
 

Yvonne Knorr, une militante de nature.

C’est avec une profonde tristesse qu’Alsace Nature a appris le décès d’Yvonne Knorr. Outre les valeurs humanistes qui sont reconnues par tous, Mme Knorr portait aussi un engagement
sincère pour la protection de la nature. Membre de très longue date d’Alsace Nature, elle assumait ces dernières années les fonctions de réviseur aux comptes.
On se souviendra avec émotion de son courage quand, dans les années 90, malgré les pressions de ses amis politiques, Mme Knorr manifestait publiquement aux cotés d’Alsace
Nature son engagement en faveur de la protection des forêts rhénanes de Marckolsheim.
C’est une fidèle alliée de la biodiversité qui nous quitte aujourd’hui.
Le Président et l’ensemble du Conseil d’Administration, le Directeur et l’équipe permanente témoignent de tout leur soutien à ses proches.
Une grande dame s’est éteinte et, à n’en pas douter, nous regretterons son absence.

Stage « Jardins naturels » – 20 octobre   2012

Stage « Jardins naturels » – 20 octobre 2012

Alsace Nature vous propose de venir découvrir dans le Kochersberg,  le jardin d’un passionné, qui vous montrera comment cultiver son potager sans recourir aux produits de synthèse.
Seront abordés des thèmes comme la couverture végétale, la rotation des cultures, les « produits naturels que l’on peut utiliser sans risque pour la biodiversité, les associations de plantes etc …
Le lieu exact de RV vous sera communiqué à l’inscription.
La visite démarrera à 14h30.
 
Pour plus d’infos et inscriptions :
actu@alsacenature.org
ou tél. 03 88 37 55 42
 

Un nouvel Hérisson sur la toile, ou plutôt… deux nouveaux Hérisson !

Alsace Nature lance le premier site internet en Alsace de balade virtuelle interactive. Venez explorer les milieux naturels alsaciens depuis chez vous. Au programme un parcours ludique et pédagogique pour vous immerger dans des milieux précieux, et pas si lointains ! En parallèle, un souffle de nouveautés sur le site d’actualités de l’association.
De magnifiques photos guident les visiteurs au fil des milieux et des écosystèmes, à la rencontre des espèces communes et emblématiques qui peuplent notre région, ainsi que du réseau associatif travaillant tout les jours pour préserver et protéger ces écosystèmes si particuliers. Enfin, des informations autour des grands combats naturalistes qui ont rythmé la vie de notre région au cours des dernières décennies sont présentés.
« Bienvenue en Alsace Nature » offre au public une entrée différente dans le monde de la protection de la nature en Alsace, par une découverte typiquement naturaliste. Une véritable immersion en image dans la richesse de nos paysages et de la biodiversité qu’ils hébergent.
« Actus Alsace Nature » est une plateforme d’information sur l’activité d’Alsace Nature et de son réseau associatif de protection de la nature. Vous y trouverez les informations sur l’actualité environnementale, les évènements, sorties et animations, le rôle citoyen, les actions et positions de notre structure et de son réseau.
Vous cherchez l’adresse ? Quant à elle, n’a pas changé : www.alsacenature.org !

Grusenheim – Grand Hamster

 
publié dans les DNA le 10/10/12
Le Grand Hamster
« Les élus sont fermement opposés à la formulation de l’arrêté ministériel qui définit notamment les “sites de reproduction et aires de repos” du hamster commun comme les surfaces favorables situées dans un rayon de 600 mètres autour d’un terrier connu au cours des deux dernières années. »
 lire l’article en entier
 

Hamster : changer de modèle agricole !

A l’occasion de la consultation sur le Plan National d’Action (PNA) Hamster, Anne Vonesch, secrétaire régionale d’Alsace Nature, livre une critique sévère et argumentée de ce plan en ce qui concerne son volet agricole.
Ce plan national d’action pour le hamster  s’engage à dépenser des sommes considérables sans poser le problème de fond du système agricole en cause.
Le hamster est un indicateur de la qualité d’un écosystème agricole. Or l’écosystème agricole de la plaine fertile d’Alsace est en crise dans différents domaines, aussi sérieux et inquiétants les uns que les autres :
–       La perte en matière organique des sols
–       La pollution de l’eau par les nitrates et pesticides
–       La pollution de l’air par les pesticides
–       La progression de la chrysomèle du maïs
–       La dégringolade de la biodiversité
–       La banalisation des paysages
–       Une pression foncière sévère, qui fait entre autre que tout le monde hurle à l’unisson contre l’artificialisation des terres – sauf lorsqu’on cherche à freiner l’urbanisation au nom du hamster !
Le PNA offrait une opportunité pour soutenir un changement de paradigme en termes d’agronomie et de biodiversité, impactant positivement le cadre de vie et l’attractivité du territoire. Il est possible d’utiliser les moyens disponibles intelligemment pour répondre à l’ensemble des problèmes listés ci-dessus, tout en fournissant un biotope viable au hamster. Les discussions avec les agriculteurs et la lecture de diverses études me font en effet penser que la réponse aux problèmes du hamster est liée :
–       A un sol couvert tout au long de l’année
–       Aux rotations pertinentes pour le hamster, lui apportant de la nourriture
–       A l’enrichissement en humus et au travail superficiel du sol
–       A l’absence de pesticides
–       A la connectivité des parcelles favorables
Tout en réintroduisant des haies, arbres, bandes enherbées, ripisylves…  pour l’ensemble de la biodiversité.
Or ces méthodes agronomiques sont préconisées voire obligatoires en agriculture biologique, mais aussi en agriculture écologiquement intensive, deux approches qui, projetés sur l’avenir, se rejoignent.
Une action prioritaire serait donc de mettre en place une incitation déterminée  en faveur des conversions en agriculture biologique dans les zones à hamster. Il existe une forte demande pour les céréales biologiques. Pour les agriculteurs qui ne veulent pas passer en agriculture biologique, l’adoption de méthodes relevant de l’agriculture écologiquement intensive est une alternative valable, tout en renonçant pour l’essentiel aux pesticides selon les méthodes élaborées par l’INRA.
Une telle approche permet en même temps de répondre aux problèmes de pesticides et de la pollution de l’eau, de l’air et des sols, de la fertilité des sols, de la chrysomèle. Les efforts pour la biodiversité peuvent bénéficier à l’ensemble de la faune et à la qualité du paysage. L’abandon des pesticides me semble essentiel pour la protection du hamster, et il vaut mieux ne pas attendre l’ultime preuve de cet impact.
Il me semble inacceptable d’utiliser 27 % de cette manne financière pour élever et lâcher des hamsters. Il y a sans doute un sens pédagogique à ce que les scientifiques éleveurs apprennent à tirer les leçons des échecs de la production en cages batteries. Toutefois ceci n’est pas forcément l’objectif prioritaire du PNA.
Il se trouve que l’obstacle à la diversification oh combien nécessaire des rotations, est la forte attractivité économique du maïs grâce à la demande industrielle, associée au fait que, de plus, il nécessite assez peu de travail.
L’élément clé pour rendre viables et attractives des rotations et combinaisons de cultures favorables au hamster est donc la construction des filières correspondantes.  La mise en place de filières doit donc être en première ligne du PNA, et avancée en très haute priorité. Or seulement 100 000 € sont attribués à cet objectif ! Les filières peuvent être de deux types :
–      Cultures favorables au hamster : luzerne, blés anciens à récolte tardive…
–      Produits étiquetés et valorisés comme étant favorables au hamster, indicateur d’un agro-éco-système sain et durable. Cela pourrait concerner des produits comme le pain, la bière, du muesli… et, en fait, aussi les filières animales à base de cultures favorables à la biodiversité.
Il est donc nécessaire et urgent de corriger les priorités du présent plan, et ceci au nom de la cohérence et de la transversalité et de la bonne utilisation de l’argent public.

Anne Vonesch

Secrétaire régionale d’Alsace Nature

Au secours, le GCO revient !

Au secours, le GCO revient !

Vous l’avez certainement remarqué, le GCO n’est pas encore complètement enterré. D’un point de vue formel, la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), qui permet la réalisation des travaux, court jusqu’en 2018. Cela signifie que le projet peut être relancé à tout moment, au gré d’un changement de majorité politique… ou de la soumission des équipes décisionnaires actuelles à une pression de plus en plus forte. Les « pro-GCO » l’ont bien compris puisque depuis quelques semaines, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et un certain nombre d’élus multiplient les interventions pour arracher une remise  en question de la courageuse décision d’abandon du projet. Et cela semble commencer à fonctionner puisque la majorité actuelle semble déjà vaciller dans ses certitudes…
De notre côté, nous restons convaincus que le GCO est un mauvais projet et que son abandon peut enfin ouvrir la porte à des alternatives sérieuses, à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux qui sont posés. Car, enfin, il ne s’agit pas seulement de la seule question de cette autoroute spécifique, mais bien du nécessaire changement structurel que nous devons enclencher le plus rapidement possible. Nous entrons dans une période nouvelle, de pénurie et de cherté de l’énergie, qui demande un investissement massif dans les modes de déplacement alternatifs à la voiture. Or, on ne peut vouloir à la fois développer les transports collectifs et construire des routes : il faut choisir !
Abandonner le GCO, c’est ouvrir la voie à ces alternatives[1]. Vouloir le construire à tout prix, c’est, qu’on le veuille ou non, freiner ces alternatives.
Ne laissons pas les lobbies et les visions à court terme obérer notre avenir. Nous avons déjà payé suffisamment cher cette manière de faire, quand, par exemple, les autorités publiques ont démantelé une bonne partie du réseau ferré secondaire qui serait bien utile aujourd’hui[2].
Alors, arrêtons de débattre sans fin du GCO, mais débattons, c’est nécessaire, des solutions alternatives, car l’avenir se situe dans cette voie et pas dans l’archaïsme autoroutier.
 

Maurice Wintz

Président d’Alsace Nature



1 Au-delà des projets « lourds » comme le TSPO ou le tram- train, des améliorations sont envisageables, notamment dans le secteur au nord-ouest de Strasbourg, aujourd’hui très mal desservi comme par exemple des parkings-relais, une augmentation conséquente de la desserte en car, des couloirs réservés. Quand on laisse la place à l’imagination…
[2] Déjà en 1992, Alsace Nature avait pointé ces erreurs dans sa brochure « Transports et environnement en Alsace »… sans être écoutée.