vendredi 8 Fév 2013 | Communiqués de presse, Energies Climat, Nucléaire, Presse
Communiqué de presse du Réseau Sortir du Nucléaire
vendredi 08 février 2013
L’arrêt de Fessenheim, c’est maintenant ! Et pas en 2016 !
Malgré l’“accord sous réserves” de l’ASN du 19 décembre dernier, concernant le “renforcement” du radier du réacteur N°1, il est totalement irresponsable d’investir à nouveau des millions d’euros pour tenter de renforcer le radier du vieux réacteur N°1 de Fessenheim, qui, après 35 années de fonctionnement, est à bout de souffle.
L’IRSN dans son avis du 28 novembre 2012 estime qu’en cas de “corium sec”, le percement du radier, après le “renforcement” demandé, pourrait être retardé de 44h00 ! Ce qui nous démontre que ces travaux ne rendront pas la centrale vraiment et définitivement sûre.
D’autant plus que ces travaux ne pourront jamais nous mettre à l’abri d’une succession d’événements pouvant entraîner une catastrophe nucléaire dans la grande Région du Rhin Supérieur.
Ce même institut par la voix de son directeur général, Jacques Repussard admet à nouveau, suite à la publication d’une étude ce 6 février, que : «Le risque 0 n’existe pas dans le nucléaire.» Cette étude de l’IRSN, portant sur l’impact économique d’un accident nucléaire en France, estime qu’un accident majeur sur un réacteur de 900 MW en France pourrait coûter 430 milliards d’euros.
Ce chiffre impressionnant, n’est qu’une estimation. Près de 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl, les bilans financiers et humains ne font que s’accentuer au fil des années.
Continuer à investir dans cette centrale, pour satisfaire l’orgueil et la “doctrine” du lobby nucléaire français, c’est jeter l’argent des Français par les fenêtres et malgré les beaux discours, mettre au quotidien la vie, la santé et l’avenir des populations en danger. Alors qu’il serait plus judicieux et moral de s’engager résolument dans la maîtrise des consommations énergétiques.
La très vieille chaudière atomique de Fessenheim sous perfusions techniques et financières, inondable et vulnérable aux séismes puissants et rapprochés, est une source de dangers inacceptables pour tous les habitants du Dreieckland.
En France, commencer par arrêter immédiatement les deux réacteurs de Fessenheim est la seule voie responsable à l’égard des générations futures.
Le CSFR, Stop Fessenheim, Stop Transports – Halte au Nucléaire, Alsace Nature ainsi que les associations amies, badoises et suisses appellent les citoyens badois, suisses et alsaciens
le mardi 12 février 2013 à 13h30
à une manifestation à l’entrée de la CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance)
rue de Messimy (à l’angle de l’avenue de la République) à Colmar
pour réclamer l’arrêt immédiat de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Rassemblement citoyen international, non violent et revendicatif
Contacts :
CSFR: Ledergerber Claude : 06 30 67 01 47 ; Barthe Gilles : 03 89 43 69 45
Stop Fessenheim : Hatz André : 06 82 02 69 79
Stop Transports-Halte au Nucléaire: Verdet Rémi : 06 13 36 71 89
Alsace Nature : Lacôte Jean-Paul : 00 49 160 97 33 55 75
lundi 4 Fév 2013 | Nature
La défense de la biodiversité ne concerne pas seulement les forêts tropicales et les pays du Sud. L’Alsace est touchée par la disparition ou la régression des espèces animales et végétales. Jean François Noblet présentera dans un diaporama toutes les façons de cohabiter avec la faune sauvage dans son jardin et sa maison.
Avec humour et énergie, Jean François Noblet incite chaque citoyen à devenir un défenseur de la biodiversité au quotidien.
Une dédicace de son livre suivra la conférence.
Rendez-vous mardi 19 février 2013 à 20 H.
Institut de Zoologie – Amphithéâtre Bataillon
Entrée : 29, bd de la Victoire
Entrée libre
vendredi 25 Jan 2013 | Nature, Presse, Revue de presse
Une colonie de près de 500 chauves-souris a été découverte, lors de l’abattage d’un arbre centenaire à Strasbourg. Des bénévoles de la LPO ont repêché une grande partie des chiroptères pour les mettre à l’abri du froid et les nourrir (car ayant été réveillées pendant leur hibernation, la grande majorité d’entre-elles sont trop faibles pour s’en sortir…).
Des discussions sont en cours pour savoir si la Ville de Strasbourg aurait pu éviter ce dérangement d’espèces protégées, et si elle participera financièrement à la prise en charge des soins apportés aux chauves-souris par les associations.
Voir l’article des DNA paru le 22 janvier 2013
Voir l’article de Rue89 Strasbourg à ce sujet paru le 23 janvier 2013
mercredi 12 Déc 2012 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Aménagement du territoire, Nature, Presse, Revue de presse
Suite à la conférence de presse tenue le 11 décembre par Alsace Nature et les associations alsaciennes concernées par le Grand Hamster, les DNA ont publié l’article suivant :
« Sept associations de protection de la nature (*) ont décidé d’unir leurs forces de proposition pour définir une stratégie globale de protection du hamster.
L E CONSTAT : en 1993 il n’y avait plus guère que 150 communes en Alsace qui abritaient encore des grands hamsters. L’animal était déjà en voie de disparition et décrochait le peu enviable statut d’animal protégé. Aujourd’hui, ces communes se limitent à 18, pour l’essentiel à l’ouest de Strasbourg, dont 9 comptabilisent moins de cinq terriers sur leur territoire… En tout et pour tout, les hamsters communs ne seraient plus que 309 à vivre à l’état sauvage.
LES CAUSES : l’agriculture intensive et plus particulièrement la maïsiculture, ainsi que l’étalement urbain qui privent le hamster de son habitat naturel (champs de céréales d’hiver ou luzerne sur sol loessique).
LES RESPONSABILITÉS selon les associations de protection de la nature : « L’État, qui a trop tardé à prendre la mesure des enjeux et qui n’a pas su travailler en bonne intelligence avec les acteurs locaux, les collectivités territoriales qui continuent d’aménager et le monde agricole qui, malgré des efforts qu’il faut bien reconnaître, persiste dans des pratiques intensives destructrices de biodiversité », détaille Maurice Wintz, président d’Alsace Nature.
[…]
(*) Alsace Nature, GEPMA (groupe d’étude et de protection des mammifères d’Alsace), Sauvegarde Faune Sauvage, CERPEA (centre d’études et de recherches pour la protection de l’environnement en Alsace), Association Nature Ried, APELE (association pour la protection de l’environnement de Lingolsheim et environs) et SOS Grand hamster d’Alsace. »
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mercredi 5 Déc 2012 | Nature, Presse, Revue de presse
La section Bas-Rhinoise d’Alsace Nature était réunie samedi 1er décembre pour son assemblée générale annuelle.
Les débats qui ont suivi l’adoption des rapports présentant le bilan des actions de l’année écoulée (2011), portaient sur » La nature en ville » et le respect des associations dans le débat citoyen.
Voir l’article des DNA à ce sujet