[Découverte de la semaine] Plutée orangé (Pluteus aurantiorugosus)

[Découverte de la semaine] Plutée orangé (Pluteus aurantiorugosus)

Pluteus aurantiorugosus

Pluteus aurantiorugosus © Tatiana Bulyonkova (Flickr)

Ce champignon pousse uniquement sur des souches, des troncs et des branches morte, à partir de la fin de l’été, jusqu’à la fin de l’automne. Son chapeau fait de 2 à 5 centimètres de diamètre, il est rouge orangé à orangé vif puis, il pâlit jusqu’à jaune orangé en vieillissant. Généralement, son pied ne dépasse pas 5 centimètres. Celui-ci est courbé et lisse, il est de couleur jaune en s’éclaircissant vers le sommet. Le plutée orangé fait partit des espèces rares de champignon. Il se développe en petits groupes de quelques individus. Appréciant particulièrement les ormes, il se cache souvent dans des troncs creux abattus depuis quelques années. En Alsace, on le trouve principalement dans le massif vosgien où se situent les hêtraies-sapinières supérieures. Jusqu’à ce jour, le plutée orangé n’est pas considéré comme toxique.

Si vous voulez en savoir plus sur les champignons, un week-end « Le Champignon c’est hallucinant » est organisé par ma Maison de la Nature du Ried Centre Alsace et la Société mycologique centre Alsace le 07 et 08 Octobre !
Découvrez la grande famille des champignons la matinée du samedi. Apprenez à connaître les différentes familles mais aussi à différencier ceux que l’on peut manger de ceux qu’il faut proscrire ! Le dimanche, nous vous proposons une journée sur le thème des champignons et des fruits, comestibles eux !
Le Samedi 07 Octobre – 9h00 à Blienschwiller (lieu communiquer à l’inscription).
Le Dimanche 08 Octobre – 10h00 à La Maison des Loisirs de Muttersholtz
Pour plus d’information et pour vous inscrire : 06 03 78 74 14
Photo : Tatiana Bulyonkova (Flickr)
Plus de 3 000 manifestants et 70 tracteurs contre le GCO

Plus de 3 000 manifestants et 70 tracteurs contre le GCO

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Encore une belle et forte démonstration du NON à ce projet autoroutier d’un autre âge !

Samedi après-midi, plus de 3 000 opposants et 70 tracteurs ont manifesté dans les rues de Strasbourg pour montrer leur opposition farouche à ce projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Citoyens alsaciens, habitants des communes impactées par ce tracé, élus, associations de défense de l’environnement et du cadre de vie, associations de consommateurs, syndicats, … et agriculteurs (de la coordination rurale et de la confédération paysanne), se sont tous retrouvés place de Bordeaux pour un départ en fanfare.
Alsace Nature et le Collectif GCO NON MERCI, garderont le cap sur leur objectif : obtenir un moratoire sur ce projet et  mettre en place des mesures alternatives de mobilités durables dans et autour de l’Eurométropole.
Merci et bravo encore à tous pour votre mobilisation samedi !
 

[Découverte de la semaine] Triton crêté (Triturus cristatus)

[Découverte de la semaine] Triton crêté (Triturus cristatus)

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Triton crêté © Victoria Michel

Le Triton crêté est un amphibien, il peut mesurer jusqu’à 15 cm de long, il s’agit du plus gros triton d’Alsace. Il est présent en plaine jusqu’à 400m d’altitude. Il préfère les grandes mares ensoleillées d’une profondeur inférieure à 1,50 m, avec beaucoup de végétation. Son dos est brun ponctué de gros ronds noirs avec une granulation blanchâtre sur les flancs. Son ventre est jaune vif avec des tâches noires. Les têtards se métamorphosent entre 2 à 4 mois après leur naissance.
Le mâle reproducteur à une crête dorsale dentelée pouvant être élevée et se prolongeant jusqu’à la queue.�Au printemps, la femelle pont entre 200 et 300 œufs qui se fixent sur les plantes aquatiques.

Le Triton crêté est très sensible à la pollution et la modification de son milieu de vie. Malgré que ce dernier soit protégé par l’arrêté du 19 novembre 2007, il y a une raréfaction du Triton crêté en France ces 30 dernières années. Le milieu de vie de l’amphibien est fragilisé par de nombreuses causes telles que : le remembrement agricole, l’urbanisation des plaines, l’aménagement routier, la pollution des eaux, l’abaissement des nappes phréatiques ainsi que le comblement des mares. Seule la préservation de leurs habitats originels permet aux Tritons crêtés de garantir leur survie !
Selon une étude réalisée par BUFO, l’association de protection des amphibiens et reptiles d’Alsace, le Triton crêté fait partie de la liste rouge des espèces menacées en Alsace. Cette espèce, comme de nombreuses autres, seront d’ailleurs impactée par le projet autoroutier du Grand Contournement Ouest de Strasbourg.
Vous souhaitez défendre le Triton crêté et leur habitat ?
Venez nous rejoindre samedi 30 septembre2017 à 14h Place de Bordeaux à Strasbourg, pour une grande manifestation Anti-GCO !
http://www.bufo-alsace.org/wp-conte…/uploads/…/02/adulte.jpg
[Communiqué de presse] Quelle agriculture financer : biocidaire ou biologique ?

[Communiqué de presse] Quelle agriculture financer : biocidaire ou biologique ?

Photo du Tribunal International Monsento

Photo du Tribunal International Monsento – 15/10/2016
Source : Flickr

Alsace Nature soutient Nicolas Hulot pour que la France vote contre une nouvelle autorisation du glyphosate en Europe. Ce cancérigène probable est partout : dans nos rivières et nappes phréatique, dans nos aliments, dans l’air que nous respirons et même dans nos urines.

Mais en aucun cas la solution est de remplacer le glyphosate par un autre désherbant qui tôt ou tard se révélera être tout aussi toxique sinon plus pour la santé et pour les milieux naturels. Par exemple, l’isoproturon, cancérigène, a été retiré en 2017. Le métolachlore a été interdit et remplacé par le S-métolachlore dont les métabolites sont aujourd’hui charriés par les cours d’eau du Grand Est et présents dans les nappes phréatiques. L’AMPA, métabolite du glyphosate, est omniprésent.
Alsace Nature comprend qu’il peut être difficile d’arrêter, d’un jour à l’autre, l’usage des herbicides. C’est pour cette raison qu’il faut des aides à la conversion en agriculture biologique et à son maintien. Mais le gouvernement supprime les aides au maintien alors que la demande en produits biologiques augmente tous les jours ! Le ministre de l’agriculture choisit ainsi de décourager tous ceux qui seraient prêts à se lancer dans la révolution d’une agriculture bonne pour la santé publique, bonne pour la fertilité des sols ! Il préfère alimenter l’agro-industrie en finançant l’agriculture chimique et diluer les aides au détriment de la survie des paysans.
Les techniques alternatives aux désherbants existent, (faux semis répétés, rotation, mélanges d’espèces, inter-cultures, destruction mécanique des couverts,….) sans qu’il faille revenir à du labour profond. C’est uniquement dans l’intérêt de l’industrie des pesticides de faire croire qu’une agriculture respectueuse des sols aurait besoin d’herbicides. L’avantage des herbicides est l’économie de temps de travail, et donc une diminution de la main d’œuvre.
Les agriculteurs qui revendiquent le droit au glyphosate défendent les intérêts de Monsanto. Or le 18 avril 2017 le  « Tribunal International  Monsanto »,  composé d’éminents juristes du monde entier,  a conclu dans un avis consultatif que Monsanto s’est engagé dans des pratiques qui ont un impact négatif  sur les droits à un environnement sain, à l’alimentation, à la santé, à l’accès à l’information. Le Tribunal conclut aussi que, si un crime d’écocide existait en droit international, alors les activités de Monsanto pourraient relever de cette infraction. Enfin, Monsanto a fourni l’Agent Orange utilisé au Vietnam, ce qui justifie l’allégation de complicité de crime de guerre.
Tous les pesticides sont testés sur les animaux pour déterminer la dose (la DL50) qui en tue la moitié. Pour un groupe de chèvres femelles, elle est de 3,53 g de glyphosate par kilo. Brûlure des yeux de lapins par application du produit ou mort des rats par inhalation, rien n’arrête celui qui veut vendre un poison. L’omniprésence de substances hautement toxiques sur notre planète est la conséquence directe de ces méthodes toxicologiques primitives, cruelles et irresponsables. L’agriculture biologique n’a besoin ni de ces produits, ni de ces tests cruels.

 

Des liens indispensables

Des pneus et de l’huile de coude !

Des pneus et de l’huile de coude !

Chantier de ramasage de pneus à Darchstein

Samedi 23 septembre, suite à l’appel du Conservatoire des Sites Alsaciens et d’Alsace Nature, une vingtaine de bénévoles se sont réunis sur le site de l’ancienne glaisière de Darchstein pour enlever 16 tonnes de pneus déposées en pleine nature.

La décharge sauvage qui avait pris place sur ce site a enfin été résorbée ce samedi, au prix d’un temps de travail bénévole incroyable !
Effectivement ce sont environ 16 tonnes de pneus, déposées par des indélicats dans la nature, qui ont été sorties du fond de la glaisière, transportées à travers champs par remorques et brouettes et stockées dans deux bennes et demi. Ces déchets seront bien sûr traités dans un établissement spécialisé.
Le Conservatoire des Sites Alsaciens et Alsace Nature ont voulu rendre à la nature un endroit débarrassé autant que peut, des dépôts et incivilités d’une société qui n’en peut plus de ses plastiques et autres.
Il existe aujourd’hui des déchetteries et autres filières pour traiter les déchets. Le dépôt par un particulier de déchets sur un terrain public ou privé, transportés par un véhicule, est sanctionné par une contravention de cinquième classe et confiscation de la chose ayant servi à commettre l’infraction (véhicule… !). Si cette loi était appliquée, les bords des routes ne seraient pas aussi sales !
Une gestion de déchets non conforme à la loi (p.ex. abandonner, déposer des déchets…) peut être punie de 2 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende (Art L214-1 du Code de l’Environnement). Source : DREAL Grand Est : Guide des sanctions administratives et des constats pénaux à l’usage des communes

Un grand merci à tous ces bénévoles qui ont su relever les manches pour ce brin de nature !

Les photos de ce chantier sont disponibles sur le liens ci-dessous :

 

voir les photos du chantier