vendredi 27 Jan 2017 | Pollutions et santé, Transports
Début 2016 notre association écrivait au Ministre de l’Ecologie et à celui du Budget un courrier les invitant à mettre en œuvre les dispositifs techniques de l’Ecotaxe. Face à leurs refus tacites nous avons porté le dossier devant le Conseil d’Etat.
C’est en plein débat autour du Projet de Loi finance que le Conseil d’Etat rendait ses conclusions et donnait raison à Alsace Nature en enjoignant les Ministres de mettre en œuvre les dispositifs techniques sous 6 mois. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que le gouvernement trouve la parade et, en catimini, dans la nuit du 17 au 18 novembre, au travers d’un amendement porté par le Député Ferrand, enterre définitivement le principe de l’écotaxe.
Pour autant, tant que le projet de loi finance n’était pas voté, nous pouvions espérer que notre gouvernement, faisant pour une fois, preuve de courage et de cohérence, n’abandonne pas notre santé aux bénéfices des intérêts particuliers de certaines corporations.
C’est en ce sens que nous avons lancé une pétition qui a été signée, en un temps très court, par 3500 personnes et écrit très rapidement au Président de la République et au Premier Ministre pour les inviter à revoir ce positionnement et à préserver, a minima, le socle juridique de l’Ecotaxe.
Malheureusement, une nouvelle fois on nous a dédaignés et nous n’avons pas été entendus.
Pour autant, nous ne baisserons pas les bras et nous continuerons à porter l’idée que 48 000 décès prématurés en France méritent mieux que le mépris avec lequel le gouvernement a traité cette question d’écotaxe.
Pour illustrer ce dernier propos, nous publions aujourd’hui les courriers de réponse de l’Elysée et de Matignon. Lire ces lignes pourrait être risibles si derrière l’importante pollution récurrente qui se généralise ces dernières semaines, il n’y avait pas aussi des drames humains !
Avec nous continuez à porter l’idée que nous sommes en droit d’exiger un air … respirable !

dimanche 8 Jan 2017 | Aménagement du territoire, Pollutions et santé, Transports
Au mois de décembre, nous vous avions sollicité pour la signature d’une pétition intitulée : « Monsieur le Président n’enterrez pas notre santé ! » pour permettre la mise en œuvre de l’écotaxe Poids lourds. Cette pétition a recueilli plus de 3000 signatures en peu de temps, nous vous remercions pour votre mobilisation.
Pour rappel, notre association a obtenu gain de cause auprès du Conseil d’Etat qui, par décision du 5 décembre 2016, a enjoint les Ministres à mettre en œuvre la collecte de cette taxe sous 6 mois.
Pour autant le gouvernement, face aux conclusions du rapporteur public et sans attendre le jugement du Conseil d’Etat, avait pris les devants en faisant porter par un député dans les débats du projet de Loi de finance un amendement visant à abroger la loi instaurant le mécanisme de l’écotaxe.
Nous avions donc lancé cette pétition afin de demander au Président de la République et au Premier ministre de revenir sur leur position tout en contactant un certain nombre de députés pour qu’un contre-amendement soit déposé avant le vote de la loi.
Malheureusement, malgré tout le travail effectué, ce contre-amendement n’a pas été voté et le 20 décembre 2016, la loi de finance adoptée en seconde lecture par le Sénat, a abrogé le dispositif permettant de mettre en œuvre la taxe Poids lourds.
Toutefois, notre association ne baisse pas les bras et nous continuerons à agir pour que des mesures cohérentes en matière de transports et mobilités soient mises en œuvre en Alsace, prenant en compte les questions climatiques, les questions de santé publique, etc …. Ce thème doit devenir un thème des campagnes présidentielle et législatives qui s’annoncent car il en va de la santé publique (48000 décès prématurés par ans en France, 105% d’augmentation des accidents vasculaires cérébraux en Alsace en dix ans,…).
Parallèlement nous suivons de très prêt les travaux actuels du parlement européen autour des questions de transport pour qu’on n’oublie pas qu’une écotaxe européenne est plus que jamais d’actualité. Merci encore pour votre soutien, parlez de ces questions autour de vous, et appelez les gens à rejoindre les associations qui, comme nous, défendent la santé de tous.
mardi 3 Jan 2017 | Nature, Pollutions et santé
Le 29 décembre 2016, la Cour Administrative d’Appel de Nancy a confirmé ce qu’avait déjà dit le Tribunal administratif de Strasbourg en août 2015 : la décision en date du 27 mai 2010 du maire de la commune de Rosheim de ne pas s’opposer à la déclaration préalable relative à l’implantation d’un relais de radiotéléphonie sur un terrain de la commune, déposée par la société Orange France UPR Nord-Est, est illégale. Son annulation est donc confirmée.
Pour rappel, cette déclaration avait été déposée en avril 2010. Devant la sensibilité de la question des impacts causés par les ondes électromagnétiques diffusées par ces antennes-relais, mais aussi en raison de la localisation du projet, Alsace Nature ne pouvait que réagir. En effet, la parcelle choisie pour l’implantation de l’antenne-relais se situe sur la face nord de la colline du Bischenberg, un site qui présente un intérêt patrimonial et paysager majeur, situé au sein d’un périmètre ENS (espace naturel sensible) et site inscrit.
Il aura fallu attendre plusieurs années pour qu’enfin ce contentieux soit tranché, d’abord par le Tribunal administratif, puis par la Cour administrative d’appel et que soit prononcée l’annulation de l’arrêt de non opposition.
Une victoire importante pour la préservation de ce secteur fragile, même si les arguments retenus pour justifier l’annulation sont plutôt détachés des préoccupations environnementale ayant fondé notre décision de saisir le juge (les caractéristiques des constructions auraient dû donner lieu à un permis de construire et non une déclaration préalable, et le maire a arrêté sa décision avant que le délai imparti à l’ABF pour rendre son avis ne soit échu).
mercredi 14 Déc 2016 | Energies Climat, Europe, Non classé, Nucléaire, Risques industriels
Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 30 ans après, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et parce que leur alimentation est contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leur organisme et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Près de 31 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organisera, en juillet et août 2017, l’accueil en France d’enfants ukrainiens et russes originaires de ces régions, pour des séjours de 3 semaines. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.$
LES ENFANTS DE TCHERNOBYL
Résidence « Les Provinces »
1A rue de Lorraine
68840 PULVERSHEIM (France)
lesenfantsdetchernobyl@gmail.com
lesenfantsdetchernobyl.fr
Tél. : 06 73 15 15 81
mercredi 7 Déc 2016 | Aménagement du territoire, Pollutions et santé, Transports

APPEL À MOBILISATION
Lancement d’une pétition pour la mise en œuvre de l’Ecotaxe
Notre combat pour la mise en œuvre de l’Ecotaxe vient de connaitre un nouveau rebondissement avec la décision du Conseil d’Etat du 5 décembre 2016 qui, suivant l’avis de son rapporteur public, enjoint les Ministres à mettre en œuvre la collecte de cette taxe sous 6 mois.
Pour autant le gouvernement, ayant eu vent de notre recours devant le Conseil d’Etat, avait pris les devants en introduisant dans les débats du projet de Loi de finance un amendement visant à abroger la loi instaurant le mécanisme de l’Ecotaxe.
Si ce projet de loi de finance va à son terme avec, en son sein, un tel amendement, il en sera fini pour de longues années de la possibilité de mettre en œuvre une taxe Poids lourds. La mobilisation du plus grand nombre de citoyens est donc aujourd’hui nécessaire.
Tant que la Loi de finance n’est pas votée il reste une chance de faire changer les choses. Le délai est très court (la loi devrait être votée le 20 décembre).
Nous venons donc de lancer une pétition que nous vous invitons à relayer le plus largement possible sur l’ensemble des réseaux sociaux, site internet, contacts, etc
La pollution de l’air représente aujourd’hui 48 000 décès prématurés en France et coûte 100 milliard d’euros selon une récente étude sénatoriale. Pour l’Alsace, la pollution de l’air est responsable d’une augmentation de 105% des cas d’Accidents Vasculaires Cérébraux entre 2003 et 2013.
L’Ecotaxe est un des moyens d’apporter des réponses à ces questions de santé publique. Mobilisez vous !
Ensemble on peut y arriver ! Merci
vendredi 18 Nov 2016 | Communiqués de presse, Pollutions et santé, Transports
Suite à la saisine du Conseil d’Etat par Alsace Nature pour la mise en application de l’écotaxe et aux conclusions favorables du rapporteur public du Conseil d’Etat, le gouvernement n’a pas jugé utile d’attendre les conclusions de la plus haute juridiction administrative. Le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, lors du congrès de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), a annoncé hier qu’un amendement serait déposé qui ferait « purement et simplement disparaître l’existence législative de l’écotaxe ».
Cédant ainsi aux pressions des lobbies routiers, le gouvernement n’a pas traîné : l’amendement est passé à l’assemblée nationale cette nuit ! Nos gouvernants montrent une nouvelle fois leur incapacité à arbitrer en faveur de l’intérêt général face aux intérêts privés.
Alors que chaque année en France, on enregistre 48 000 décès prématurés liés à la qualité de l’air (pour un coût de 100 milliards d’euros selon le travail de la commission sénatoriale, le gouvernement vient d’abandonner 40 millions de français qui sont victimes quotidiennement de la pollution de l’air.
Bafouant le fonctionnement de nos institutions en renonçant à attendre le résultat du Conseil d’Etat, le gouvernement supprime, en catimini, un des axes majeurs d’une réelle politique environnementale, retire aux collectivités territoriales la possibilité de financer des modes de transports alternatifs et favorise l’enrichissement de groupes privés au détriment de la santé et de la qualité de vie des Français.
Alors que nous sommes en pleine COP22 et au lendemain d’un « accord historique » pour le climat, nous déplorons le fossé qui sépare la communication gouvernementale des actions conduites par ce même gouvernement.
Les associations de protection de la nature attendent maintenant, avec la même célérité, la mise en oeuvre de mesures destinées à répondre à l’enjeu de l’amélioration de la qualité de l’air et au développement des transports alternatifs.
Avant les échéances électorales de l’année prochaine, les citoyens sont en droit d’exiger un environnement de qualité. Nous en appelons au chef de l’Etat pour que la politique menée ne se fasse plus dans le huit clos des amendements discrets, dictés par les lobbies privés.
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